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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 19:21

 Chronique N° 967

Deux faits ont dominé cette semaine, d’abord la tempête Christine puis le retour des gelées avec l’anticyclone. Un changement de temps drastique !

La tempête Christine est remarquable par sa durée puisque les premières rafales supérieures à 100 km/h commencent par la pointe de Penmarch le 2 mars vers 18 heures et les dernières sont observées au Mont Aigoual le 5 mars à O heures. Au niveau de l’intensité les rafales les plus violentes dépassent assez peu 100 km/h sauf quelques pointes isolés. On mesure des maximums de 143 km/H au cap Férret le 3 mars vers 14 heures et 128 km/h à la pointe du Raz le même jour à 18 heures, hors postes de haute altitude sur le Massif central et probablement les Pyrénées. Même si les montagnes du sud ont été très ventées, la montagne a accouché d’une souris quand on compare avec les tempêtes antérieures au niveau des rafales maximales.

Comme les précédentes, les rafales supérieures à 100 km/h n’affectent que des régions côtières, des iles ou des cimes montagneuses avec une géographie particulière. La seule ville touchée un peu à l’intérieur est Niort le 3 mars à 12 heures avec 104 km/h. Les littoraux concernés sont ceux de l’Atlantique du golfe de Gascogne à la pointe de la Bretagne. La Manche et la mer du nord souvent au cœur des vents violents en particulier sur le Cotentin et la pointe du Boulonnais ont été totalement  épargnées. Sur cet espace Atlantique, on a l’impression d’un saupoudrage des vitesses les plus fortes sur l’ensemble et l’évolution géographique de la tempête est peu évidente. On remarque cependant une tendance à descendre vers le sud, avec un début sur les côtes méridionales de la Bretagne et à partir de la mi-journée du 3 mars une extension aux côtes landaises puis dans l’après-midi à celles du Pays basque. La pointe de Socoa continue d’être très soufflée jusqu’au 4 mars dans la matinée. Ceci n’a rien de régulier car la Bretagne continue de recevoir jusqu’en soirée des rafales importantes.

Dans la journée du 4 mars, les hauteurs des Cévennes et des Pyrénées subissent à leur tour les vents violents. Au débouché sur la Méditerranée, le Roussillon du cap Béar à Leucate est aussi affecté quelques heures à la mi-journée du 4 mars.

Toutes ces particularités s’expliquent car Christine est une tempête « à reculons ». Elle  a été refoulée sur l’Atlantique par les anticyclones russes et des Açores qui progressent l’un en direction de l’autre sur le continent Européen et lui coupent la route. Ceci provoque la tempête car entre la dépression Atlantique et ces anticyclones, le gradient de pression dont dépend la vitesse des vents, augmente. La dépression atlantique  de 970 hpa le 2 mars au large de l’Irlande, progresse le 3 jusqu’à l’entrée de la Manche. Là elle est totalement stoppée par la progression des anticyclones  et doit reculer. Le 4 on la retrouve centrée entre le mer d’Iroise et le sud de l’Irlande à 1000 hpa.

Ceci explique la durée de la tempête pendant tout le temps du blocage, son assez faible intensité avec des pressions assez peu creusées en son centre et le fait qu’elle soit rabattue en direction du golfe de Gascogne avec des vents de nord-ouest

Ce blocage a eu aussi une seconde conséquence, les anticyclones ont rabattues les précipitations de la perturbation qui accompagne Christine en direction du versant nord des Pyrénées avec des crues des rivières du bassin de l’Adour. Comme une grande partie tombe sous forme de neige en montagne, les crues ne se développent qu’en aval dans les plaines des landes ou de Gascogne. Le gave de Pau atteint 8 m à Orthez, loin des fortes crues de Juin 2013 et de décembre 1980, le fleuve  avec 2.5m à Aire sur Adour, est en dessous des 5.45 m de février 1952. Cette région a encore été à la « une » de l’actualité pour ses inondations comme très souvent depuis octobre 2012, et juin 2013, mais avec des événements de bien moindre importance.

L’arrivée de l’air froid en Méditerranée a provoqué une dépression sur l’Italie qui accélère l’air sur les montagnes du sud, Cévennes et Pyrénées mais aussi dans la descente vers la mer dans le Roussillon, mais quand on analyse la situation météorologique, cette accélération sur les hauteurs et côtes de la Méditerranée semble un phénomène assez différent de la tempête Christine.

Le temps a totalement changé avec l’arrivée des hautes pressions. Ces anticyclones ont eu une deuxième conséquence dans les jours suivants avec le retour des gelées matinales.

Ces dernières ne sortent des régions de montagne que le mardi 4 mars  pour atteindre quelques points des Ardennes, de lorraine et de Picardie. Elles s’étendent le mercredi 5 mars selon une diagonale du Massif central aux Ardennes en passant par le Val de loire , la Beauce , la région parisienne et la champagne. Nevers est la ville la plus froide avec -3.7°. Le 6 correspond à l’extension maximale des gelées. D’autres régions s’ajoutent à celles affectées la veille, le nord du bassin Aquitain jusqu’à la vallée de la Garonne et les plaines de l’est  de l’Alsace à la Saône. Charleville et Guéret ont des minimums de -4.3°.  A partir de vendredi, les gelées matinales commencent à régresser pour leur extension géographique et leur intensité.

Depuis mercredi, les médias n’ont signalé que la douceur des températures maximales et le départ précoce de la végétation. L’annonce de ces gelées semble l’élément qui dérange, pourtant beaucoup de postes ont presque autant de jours de gelées en mars qu’en février. Par exemple Nevers a eu 5 jours de gel en février avec un minimum de -3.8° alors qu’en mars il y a déjà 4 jours avec 2 minimums en dessous de -3° (3.7°). Charleville a subi 7 jours de gel en février et déjà 5 en mars avec un minimum aussi bas pour les deux mois !

Il existe souvent au début de mars l’une des dernières recrudescences de l’hiver, cette dernière est illustrée par ces gelées cette année, mais en même temps, des températures maximales élevées permettent de masquer ce phénomène.

En réalité les conditions atmosphériques et thermiques ont totalement changé en début de semaine. Au moment de l’arrivée des tempêtes et des perturbations atlantiques, l’air qui arrive de l’Océan est doux, avec des vents d’ouest. Dans ces conditions les gelées matinales sont inexistantes sauf en montagne. Dans la journée, le ciel couvert, limite l’ensoleillement et la montée des températures. Les maximums sont doux sans plus.

L’arrivée des anticyclones a amené un air froid véhiculé par un temps de nord ou nord-est. Ne pas oublier que l’air qui arrive dans les basses couches provient de l’anticyclone russe, froid même après le voyage. Le ciel se dégage aussi. Pendant la nuit, l’origine de l’air froid et le fort rayonnement font baisser les températures et les gelées reviennent, non seulement en montagnes mais aussi en plaine. Au contraire dans la journée, le fort ensoleillement apporte un réchauffement qui contredit la froidure du matin, les températures montent et atteignent des niveaux de plus en plus élevés dans la journée.

Au départ la froidure l’emporte, et les gelées sont maximales jeudi, ensuite peu à peu l’ensoleillement réussit  à réchauffer progressivement l’air , les maximums augmentent et les gelées diminuent, ceci se produit depuis hier vendredi.

Il est des moments où les conditions climatiques basculent complètement. Depuis deux mois nous subissions un hiver océanique doux arrosé et perturbé, les anticyclones en progressant, ont fait  reculer la dernière tempête et ont mis fin à cette longue période au moment du début du Carême, en devançant « les quatre temps » situés la semaine prochaine !

Gérard Staron donne rendez-vous samedi prochain sur Radio Espérance , Bonne semaine !

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 12:02

Hier, l'image transmise par Claude, la neige des Alpes entre la perturbation de la nuit précédente et celle de la nuit qui suit et avant celle de la nuit prochaine

et un beau tourbillon entre Islande et Ecosse!

Gérard Staron

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 20:00

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Editorial


--DECEMBRE 2013 EN FRANCE ET DANS LE MONDE

Guy Blanchet


--LA METEO D'ANTAN Guy Blanchet


--L’ANNEE 2013 AU 4me, 6me OU 7 me RANG DES ANNEES LES PLUS CHAUDES ?

Guy Blanchet


--Pluviométrie d’Estivareilles (42)

Hameau de Montonnet

Observations de Paul Giraudon


--JANVIER 2014, MOIS LE PLUS CHAUD EN FRANCE

GUY BLANCHET


--Janvier 2014

Difficile retour du manteau neigeux

B. Aujoulat, B. Faure, G Staron


--Au jour le Jour

Janvier 2014 : une région en marge dans un mois océanique perturbé !

Gérard Staron

 

--Les données de tempérztures et préciptations de notre réseau de stations

 

-- La page vent : Bard et Saint Héand

 

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 21:38

Voici l'image du jour vers 17 heures transmise par Claude (merci)

 

On y trouve la fin de la perturbation précédentes avec la traine de ces boules blanches très actives qui viennent se bloquer contre l'axe montagneux pyrénéo-cantabriques et s'etendent jusqu'aux montagnes volcaniques auvergnates de l'ouest du Massif central. les mêmes cellules pluvieuses actives sont aussi visibles le long de la Manche

Sur l'Atlantique, la nouvelle perturbation précise son arrivée

 

pertur 27-1-14

 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 18:45

Les pluies méditerranéennes ont largement débordé sur le versant ligérien sur l'axe du Mézenc au Pilat en passant par les monts du Vivarais

Voici quelques ruisseaux en crue ce matin vers 10h 30

le ruisseau des eaux blondes (Montregard) à Droite

ruisseau sans nom à Montfaucon à gauche

Il s'agit de têtes de bassins affluents du lignon du Velay

Gérard Staron.ruisseaux en crue 19-1-14

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 00:43

Toujours des perturbations fort agitées sur l'Atlantique sur l'image transmise par Claude de la situation d'aujourd'hui !

l'intéressant correspond au crochet situé sur le proche atlantique , qui atteste d'un petit tourbillon de tempête au large de la bretagne!

La prochaine perturbation parait très puissante au coeur de l'Océan!

 

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 18:22

L'image d'aujourd'hui transmise par Claude au milieu de la journée permet de découper la France en tranches :

Au nord le blanc propre et léger de la perturbation peu active qui circule de la Bretagne à la Lorraine avec des lignes de nuages zonales

De la Vendée aux plaines de la Saône et à l'Alsace en passant par le sud du Bassin Parisien, les stratus bas ne se sont pas dégagés et tapissent les zones basses. Plus au sud on en retrouve dans le bassin Aquitain les mêmes nuages bas dans les parties les plus basses et la vallée de la Garonne

le reste de la France présente un ciel dégagé, mais on distingue l'extension du manteau neigeux dans les zones de montagne surtout le Jura , les Alpes , le Massif central dont on distingue les différents reliefs et les Pyrénées

Gérard Staron

neige- stratus- perturbation 4-12-13

 

 

 

bonhomme de neige

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 16:19

Chronique N°952

L’actualité climatique de cette semaine est particulièrement abondante !

Après le hors d’œuvre hivernal du vendredi 15 novembre, nous avons connu un épisode d’inondations méditerranéennes en  Sardaigne et dans le Roussillon, puis mercredi la grosse chute de neige de la région Rhône-Alpes et plus précisément de Saint Etienne avec 31 cm à 500 m. Enfin au moment où j’enregistre, une redite neigeuse s’est produit, ce vendredi, vous en saurez mieux que moi quand vous m’écouterez !

Cet enchainement de calamités est lié à la descente d’air froid en provenance de plein nord entre deux barrières anticycloniques l’une sur l’Atlantique et l’autre sur la Russie. Ce phénomène est compliqué quand il atteint la Méditerranée. En effet le passage de la perturbation de nord dans la descente à l’aller apporte un froid et de la neige que je qualifiais de normal dans notre précédente chronique Chronique N°951: Tout est climatiquement normal en France! par contre le retour est plus complexe.

Le 17 novembre, l’air froid septentrional arrive très bas en latitude et atteint la mer d’Alboran, petit bras à côté du détroit de Gibraltar entre la Costa del sol et le Maroc. Là il commence à se recharger en humidité sur la mer tiède, et il installe une dépression. Cette dernière n’a qu’une solution, coincée entre un panel de hautes pressions celles de l’Atlantique, celle du Sahara et celle de la méditerranée orientale, repartir vers le nord sur la Grande Bleue.

Dans cette remontée, les masses nuageuses tombent sur un premier obstacle  l’anticyclone continental arrimé sur les Alpes. Et les pluies prennent une orientation de retour d’est en formant un arc de la Sardaigne, à la Cote d’Azur et au Roussillon. Ce sont  tous les littoraux qui reçoivent de face ce retour d’est qui accumulent les fortes précipitations. Le nord-est de l’Ile sarde où Olbia reçoit 93.2 mm en 24 heures ce qui provoque les inondations relatées par les médias. Le Roussillon se trouve en bout de course de cette ligne très arrosée et il reçoit du 16 au 18 novembre plus de 100 mm avec 133 mm à Perpignan. Les rivières du secteur réagissent. La crue la plus importante est celle de l’Agly avec une hauteur de 4.3 m à Rivesaltes, la Têt et certaines rivières des Corbières comme la Berre montent de 3 m, mais dans tous les cas, les niveaux atteints sont très loin des crues historiques car ces montées des eaux ont été limitées à leur tronçon aval et ont été privées en grande partie des apports de l’amont en provenance des secteurs montagneux qui donnent d’habitude l’impulsion aux débordements des rivières. En effet les précipitations faiblissent très rapidement en pénétrant à l’intérieur des Pyrénées, Sainte-Léocadie ne reçoit que 39.7 mm et aussi elles se transforment au-delà de 1000 m en neige qui stocke l’eau sur place et limite l’écoulement.

Cette perturbation remonte le 18 et le 19 sur le sud de la France en apportant un peu de redoux, mais le 20 elle est stoppée par une nouvelle descente froide en provenance du Groenland. La rencontre de ce froid d’origine et de l’air radouci qui tente de progresser à partir du sud se fait sur le centre-est de la France. L’activation de ce contraste thermique régénère les précipitations, et leur fait prendre une forme neigeuse. Le tournoiement autour de la dépression Méditerranéenne du golfe de Gènes, combiné avec la trajectoire de nord du nouvel air froid provoque de grosses masses nuageuses en provenance du nord-est qui frappent les reliefs qui leur font face. Au premier chef le Pilat, les cumuls ajoutés aux précédents dépassent largement 50 cm. L’agglomération stéphanoise sur le versant nord où la couche atteint 30 cm sur le bas et 40cm sur le haut, mais aussi tous les reliefs sensibles à cette orientation de l’axe du Haut beaujolais aux monts du lyonnais , le haut Forez , et la face nord des Préalpes françaises.

Le même mécanisme s’est reproduit en cette fin de semaine. jeudi une nouvelle perturbation en provenance des hautes latitudes arrive, ses effets ont été inférieurs à la vigilance orange de météo France, une partie est allé enneiger les Pyrénées et une autre le nord-est de la France. Après avoir atteint la Méditerranée, elle a réactivé la dépression du golfe de Gènes et vendredi elle revient par le nord-est avec encore de nouvelle chutes de neige sur les mêmes secteurs ! Bis repetita !

Le Pilat et l’agglomération stéphanoise sont très sensibles à ces chutes en provenance du nord-est qui viennent terminer leurs effets dans l’angle nord-est du Massif central. Souvenez-vous,  les chutes d’avril 2005 et 2012 dites du coucou qui avaient apporté 80cm à 1 m sur les hauteurs du Bessat, mais aussi celles des derniers jours de novembre de l’an dernier, mais aussi de novembre 1982 avec 1 m à Tarentaise  et le manteau pléthorique du 10 au 12 décembre 2008 !

 Toutes ces chutes n’ont pas affecté de façon significative la ville de Saint Etienne contrairement à celle de cette semaine, beaucoup ont arrêtées leurs effets majeurs vers 600 m aux portes de la ville, pourquoi celle-ci a-t-elle été affectée cette fois-ci ?

D’abord la limite pluie–neige  se situe toujours un peu en dessous ou un peu au-dessus de la ville. Vendredi 15, le passage avait été à 600 m, ce mercredi en dessous avec une baisse significative des épaisseurs dans la vallée du Gier dès Saint-Chamond et vers la plaine du Forez, un peu plus bas. Ce changement tient souvent à un écart thermique très faible, 1 degré en plus ou en moins qui peut avoir des conséquences considérables, d’ailleurs le thermomètre reste très légèrement positif pendant la chute dans la ville. Lors de ces très grosses chutes, on se trouve sur le fil du rasoir, à 100 mètres d’altitude près. Le 3 février 1974 il avait plu au soleil dans le bas de la ville et il y avait 30 cm de neige à Bellevue !  Cela tient à un rapport extrêmement subtil dans les masses nuageuses entre l’air doux à la base qui repousse l’échéance du passage à la neige et le froid en altitude qui tente descendre sa froidure vers le sol et qui arrive toujours à le faire à la fin. Ces précipitations commencent toujours par de la pluie et passent ensuite à la neige. Mardi à 500 m d’altitude il y a d’abord 14.5 mm sous forme liquide puis 34,3 mm dans la nuit qui suit après 23 heures pour donner les 31 cm solides au sol. L’an dernier à la même époque, le 28 novembre, c’est l’inverse. La neige reste toute la journée au-dessus de 550 à 600 m et dans la ville il tombe  37 mm de pluie suivis de quelques flocons en fin de nuit suivante ! Ce dosage pluie neige est très difficile à prévoir, d’autant plus que le refroidissement nocturne joue aussi un rôle,  Toutes les fois Météo France avait placé une alerte orange neige avec un sort différent.

Autre question comment expliquer ce blocage total de la ville? Les 31 cm de mercredi, sont loin du record de 54 cm du début janvier 1971, des 42 cm du 12 décembre 1990, des 41 cm du 26 novembre 1982, des 39 cm du 12 janvier 2010 et il est possible que d’autres valeurs s’intercalent. Pourtant, il faut remonter au 26 novembre 1982 pour trouver l’équivalent d’un tel blocus de la ville, pas de transport en commun, même le tram est stoppé, des liaisons ferroviaires très perturbées ou inexistantes vers Firminy et Clermont Ferrand, les trois branches autoroutières desservant la villes bloquées à partir de la Fouillouse, de saint Chamond, ou en direction de Firminy ! En outre ceci se prolonge partiellement plusieurs jours comme en novembre 1982 pour une couche plus importante !

Outre d’autres explications polémiques, il y en a peut être un élément à invoquer. La conjonction d’une très forte masse volumique de la neige au début de la chute combinée avec une défeuillaison incomplète des arbres a probablement multiplié les obstacles sur les voieries avec d’innombrables branchages cassés ! Un hiver au départ tonitruant !

Gérard Staron vous retrouvera sur Radio Espérance samedi prochain, Bonne semaine

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 16:48

L'image transmise par Claude de ce début d'après-midi (13h 20 heure locale) correspond au moment où la chute de neige vient de terminer son oeuvre sur Saint Etienne. Après être restée bloquée tout le matin sur les monts du Forez et le Pilat, elle apporte maintenant ses flocons ou sa pluie sur l'Auvergne et la Lorraine.

neige22-11-13

L'enroulement des nuages est spectaculaire autour de la dépression du golfe de Gènes de l'Italie à l'Europe centrale puis le retour sur la France par l'Alsace

A l'intérieur de ce gigantesque cercle de nuages qui marque la limite d'extension de l'air réchauffé par la Méditerranée  et son contact avec le froid venant des hautes latitudes, une amorce de second tourbillon attire notre attention  des Baléares à la Corse et à la Côte d'Azur. c'est celui ci que nous devons surveiller pour une autre chute de neige éventuelle  dans les heures à venir. La probabilité qu'elle arrive jusqu'à nous me parait cependant assez faible.

Gérard Staron

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 11:57

Comme annoncé les nouvelles chutes de neige en provenance du nord-est  qui viennent se bloquer sur le versant nord du Pilat et dans l'angle nord-est jusqu'au haut Forez rend la situation difficile dans la ville...

la chute devrait s'arrêter maintenant en début d'après-midi

Si la paralysie n'est pas totale comme mercredi, la desserte férroviaire et les transports en communs de la ville sont très perturbés.

ce matin la hauteur de neige au sol était de 28 cm , la fusion de la veille a été compensée par les 8 cm de la nuit avec une lame d'eau de 7.5 mm

Acutellement le manteau semble être repassé à nouveau au dessus de 30 cm....

ce matin, les précipitations de novembre atteignent déjà 117.2 mm et le total provisoire de 2013, 829.4 mm, la moyenne d'une année normale est déjà atteint près d'un mois et demi avant le terme!

Gérard Staron

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Articles sur Le progrès

Phénomènes météo exceptionnels de 1945 à nos jours (2013)

Quel drôle de temps

La Loire p 78, 79

Le Gier p 80

La fureur du Furan p 81

Climat de la Loire: Effet de couloir p 194

Climat de la Haute-Loire:

Le coeur  du Massif Central  p 195