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16 octobre 2018 2 16 /10 /octobre /2018 16:39
Crue de l'Aude : Aggravée par les caractéristiques hydrologiques !

La Montagne Noire avait des idées noires pendant la nuit de dimanche à lundi comme le montre le montage des images de satellite. Captées par Claude (merci)

Le 14 avant le déclenchement des fortes pluies sur l’Aude, on distingue des masses nuageuses méridiennes de la Catalogne espagnole où se situent les principales masses nuageuses à l’ouest de la France

Le 15 au matin après les fortes pluies , on remarque la basculement des masses nuageuses orientées cette fois sud-est nord-ouest

Les masses nuageuses sont venues buter de plein fouet contre la Montagne Noire et ont changé d’orientation sur ce secteur car les hautes pressions situées sur le continent européen ont bloqué les pluies ce qui a augmenté d’autant les précipitations sur ce secteur.

Ceci a eu deux conséquences importantes :

I - La première concerne l’aspect géographique avec les calamités concentrées sur un espace très réduit pour une pluie méditerranéenne

  1. Le secteur géographique concerné est très réduit, limité au versant méridional de la Montagne noire jusqu’au seuil de Naurouze dans la région de Carcassonne avec un orage qui a été quasi stationnaire sur ce secteur , comme ceci avait déjà été cas l’an dernier sur la Haute Loire le 13 juin dans le secteur de Goudet Costaros.
  2. Les précipitations cévenoles classiques remontent ensuite habituellement jusqu’à nos départements ligériens, tel n’a pas été le cas cette fois, car ce blocage a coupé la route aux masses pluvieuses, or avec la sécheresse, il y aurait eu intérêt à ce qu’une petite partie au moins des pluies arrive jusqu’à nous, et nous n’avons eu aucune précipitation !

II - Autre surprise le contraste entre l’importance de la crue hydrologique avec les dégâts induits  et l’importance bien plus réduite des hauteurs de précipitations.

Le cumul, le plus important,  mesuré à Carcassonne sur 24 heures, 139.8 mm est loin d’être un record. Pour ce poste il y était déjà tombé : 168.6 mm en novembre 1999, 151.7 mm en 1970 alors que la crue en aval de la ville  approche à Trèbes  ( 7.68 m contre 7,95 m) ou même dépasse de quelques centimètres à Puicheric ( 6.63 m contre 6.61 m)  le record de la crue du 25 octobre 1891 !

Nous avons donc des pluies à peine supérieure à une probabilité décennale (les pluies sont plus souvent supérieures à 200 mm en 24 heures parfois 600 mm lors  de crues méditerranéennes) qui ont donné une crue centennale dans la partie centrale du bassin de l’Aude, soit à l’endroit où le fleuve reçoit les affluents en provenance de la Montagne Noire en particulier l’Orbiel !

Qu’est-ce qui peut expliquer ce contraste ?

Le principal facteur semble hydrologique : la convergence dans un secteur de plaine de tous les cours d’eau rassemblant les eaux  du versant incriminé soit le Fresquel, l’Orbiel, grossi du Clamous. C’est ainsi qu’une crue limitée en amont à Limoux (3.77 m) devient extraordinaire à l’aval de Carcassonne, puis s’étale ensuite en perdant de sa vigueur !

La rapidité de la montée des eaux fait de même, 0.6 m par heure à Carcassonne, elle monte 1.3m/h sur l’Orbiel et 1.1 m/h à Trèbes pour retomber à 0.4 m/h vers l’aval . Ces valeurs sont importantes mais il y a au moins l’équivalent lors des événements méditerranéens , comme en septembre 1992 (Vaison la Romaine) 1980 (Loire à Bas en basset ) 1993 ou 2002 (Gardons) !

La concentration des eaux s’est effectuée sur un milieu  fortement peuplé  qui correspond à la zone urbaine de Carcassonne.

Cette zone de concentration  correspond aussi à une rupture de pente entre la Montagne Noire et la plaine du seuil du Lauraguais. Tout s’est déversé en même temps sur le secteur incriminé !

Tous ces éléments ont aggravé l’impact des précipitations….. Nous avons certes une calamité climatique, mais très largement aggravée par les facteurs hydrologiques liés à la concentration  des eaux sur un secteur à risque !

Une étude plus poussée sera fournie lors du prochain Météofil  N° 149 de l’AMRL…….

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26 janvier 2018 5 26 /01 /janvier /2018 12:16

Ces crues qui nous ceinturent (le 26/01/2018) !

Notre région est entourée d’inondations :

La plus proche actuellement est celle de la Dore qui est en train de monter fortement à la suite des pluies de cette nuit à Ambert avec 1.66m niveau toutefois très loin des grosses crues de novembre 2008 et décembre 2003

Le seule depuis janvier à concerner une rivière du Rhône l’Azergue avec 2.68 m à Lozanne le 4 janvier , bien loin là encore des 4.65 m de novembre 2008.

Par contre La Loire n’a régi qu’en aval à partir de Digoin quand elle reçoit les eaux du Morvan avec 4.66 m  contre 6.88 m en décembre 2003 et encore mois que 1846, 1856, 1866 et 1907…..

Les départements de la Loire et du Rhône  ne semblent pas devoir être concernés par les inondations des rivières locales d’autant plus que les précipitations en cours (17 mm ce matin à Saint Etienne) sont depuis ce matin sous forme de neige ce qui ralentira l’écoulement.

Ces départements ne seront concernés que par les crues des fleuves qui drainent l’eau en provenance de l’amont après un long cheminement:

La crue du Rhône amont en provenance des Alpes du nord est déjà passée à Ternay avec un maximum de 5.41 m supérieur à la crue d’avril 2006

La crue de la Saône venant des rivières du Jura (Doubs) et des Vosges (Ognon) arrive son maximum  actuellement entre Verdun sur le Doubs et Chalon sur Saône, elle est un peu inférieure à celle de mars 2001 (7.79m contre 7.27m à Verdun sur le Doubs)

La Saône devrait encore monter à son arrivée dans le département du Rhône d’autant plus que les précipitations en cours, là bas sous forme de pluie vont y contribuer, ensuite la Saône fera repartir la crue du Rhône en aval de Lyon. Le principal danger se trouve le long de la Saône et du Rhône

 A un échelon plus lointain :

La Meuse a connue deux montée deux montée, celle du début du mois a été la plus importante

Le bassin de la Seine est en crue, les pics se situent encore en amont de Paris sur L’Yonne , l’Armançon et la Marne. Le fleuve, à 5.59 m à Paris ce matin, devrait encore un peu monter mais la pluie en cours sur la France n’affecte plus le bassin de la Seine et il ne semble pas que des renforts pluvieux nouveaux importants arrivent !

Les crues des rivières du bassin de Dordogne semblent sur leur déclin.

Nous vivons un gros épisode de crues océaniques sur la France, mais le mot exceptionnel est parfois utilisé un peu hâtivement, en effet il semble bien moins important que ceux de janvier 1995 et antérieurement de décembre et janvier 1981 et 1982!

Ne pas s’étonner dans ce cas que les crues affectent un espace géographique important, il en est ainsi chaque fois dans ce cas  car ces crues sont liées à la répétition de précipitations qui saturent les bassins versant et les remplissent comme une baignoire qui déborde. En 1995, l’épisode avait affecté La Vilaine et les rivières Bretonnes, La Seine, surtout la Meuse et toutes les rivières du Nord-est de la France et la Garonne .  

Ne pas s’étonner que ces crues durent longtemps, les fleuves mettront d’ailleurs plus de temps à baisser qu’ils n’en ont mis à monter. Chaque fois ceci dure plus d’un mois  comme en 1995, 1981, 1982

Ne pas s’étonner que ces crues affectent peu les couloirs de l’est du Massif central car les pluies océaniques ont des difficultés à rentrer massivement dans les hauts bassins de la Loire et de l’Allier situées derrière les hauteurs du Massif central. Les épisodes cités ci-dessus nous avaient peu concernés comme cette année    

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16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 23:03
Pluies sur l'ouest du Languedoc (13 et 14 février 2017)

Les images du satellite défilant américain NOAA transmises par Claude, les 13 et 14 février dans l'après midi,  permettent de comprendre les très fortes pluies qui ont provoqué des inondations sur l'ouest du Languedoc.

on distingue les masses nuageuses qui remontent le long des côtes du golfe du Lion  et qui viennent buter sur l'anticyclone continental centré sur l'Allemagne. il s'agit de celui qui nous a apporté le froid en janvier et qui a seulement reculé de quelques centaines de kilomètres. La France n'est plus dans son air froid mais dans sa bordure  avec un flux de sud

Cette fois, les pluies méditerranéennes ont été bloquées sur les premiers reliefs du Massif central , ici la Montagne Noire et les monts de lacaune, alors que le plus souvent un tel blocage s'effectue sur les Alpes 

Ceci a décalé les fortes pluies du Roussillon à l'ouest du languedoc ,et explique que ces dernières ont très peu touché les Cévennes . L'Ardèche comme le Pilat ne sont pas atteints

L'anticyclone d'air froid est encore très fort car on constate qu'entre les deux images séparées d'un plus plus de 24 Heures, les pluies sont incapables de progresser et même que les masses nuageuses sont en partie détruites.  ,

Gérard Staron

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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 11:47
Episode pluvieux méditerranéen (suite) : basculement de la situation

Lors de notre dernier article , je vous ai laissé avec le blocage des perturbations rechargées en humidité sur la Méditerranée par les hautes pressions continentales situées derrière les Alpes. Comment a-t-il évolué?

le suivi des images du satelite défilant américains NOAA captées par Claude Traynard vers 19 heures les 21, 22 et 24 novembre permet de comprendre l'évolution de la situation météorologique et la localisation des zones les plus affectées sur la côte d'Azur le 21, sur la région stéphanoise le 22 et le nord de la côte orientale de la Corse le 24.

Comme vous pouvez le constater la situation est totalement bloquée entre le 21 peu avant le début des fortes précipitations sur la région stéphanoise  et le 22, peu après la fin de l'épisode qui a déposé 99.1 mm à Saint Etienne et provoqué de fortes montées du Furan et du Gier. Les masses nuageuses chargées en humidité. la limite des masses pluvieuses vers l'est est figée sur les mêmes régions de la Sardaigne au sud de l'Allemagne. on voit très bien les plus gros amas de nuages le 22 au niveau de la région Rhône Alpes qui a constitué l'aboutissement de la remontée des grosses pluies remontant de méditerranée.

C'est en effet au nord de l'Europe que se situe l'évolution entre le 21 et le 22. l'arc de la perturbation encore vigoureuse visible le 21 se termine par un petit tourbillon entre Cornouaille et Bretagne. Le 22, la masse nuageuse a perdu toute sa vigueur  sur l'Europe du Nord comme mangée par l'anticyclone et le petit tourbillon a été rabattu sur le golfe de Gascogne et le nord-est de l'Espagne en devenant un gros amas chargé de précipitations potentielles. entre le 21 et le 22. les grosses pluies ont été stoppées sur la région Rhône Alpes comme la partie nord de la perturbation a été rabattue vers le sud par la progression des hautes pressions continentales!

Entre le 22 et le 24 cette évolution s'accentue, les hautes pressions ont envahi le nord de l'Europe jusqu'à l'Atlantique. L'ancien petit tourbillon nuageux de Cornouaille du 21 , devenu gros amas le 22 sur le nord-est de l'Espagne a effectué une progression très nette  sur la Méditerranée en s'y chargeant d'humidité avant d'être à nouveau stoppé au niveau de l'Italie par les hautes pressions! Il a balayé les cotes de la France sans remonter beaucoup à l'intérieur.

C'est alors l'est de la Corse qui reçoit les pluies calamiteuses et notre région n'est plus atteinte que par des miettes : 10 mm le 23 et 4.1 mm le 24 à Saint Etienne.

la situation a basculé et les blocage par les hautes pressions comme les fortes pluies ont changé de région ! 

Gérard Staron 

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 16:50

Episode méditerranéen du 22 novembre 2016 au ………(à définir)

 

Les crues sont encore modérées mais beaucoup de rivières ne sont qu’au début de leur montée.

 

Sur les bassins de la Côte d’Azur, la décrue est amorcée. Par exemple l’Argens a connu son maximum ce matin à 10 h avec 5.33m à Roquebrune soit près de 2.4 m en dessous du niveau atteint lors de la catastrophe de juin 2010

Sur le bassin de la Durance, le pic de crue atteint actuellement la partie aval. En amont son maximum se situait 1 m environ en dessous de la grande crue de janvier 1994.

 

Tous les cours d’eaux descendant  des crêtes de l’est du Massif central  des Boutières au Pilat ne sont qu’au début de leur montée.

Partout on se situe encore à des niveaux modérés largement en dessous des crues historiques mais en raison de la poursuite des pluies,  ces secteurs doivent être particulièrement surveillés

Sur le bassin du Rhône les montées sont déjà importantes et continuent du Doux au Gier

Plus au sud Ardèche et Eyrieux la hausse semble s’arrêter

Par contre le fleuve lui-même connait déjà une crue significative : 4.68 m à Avignon contre 7.66 m en décembre 2003, la plus importante récemment

Sur le bassin de la Loire, le remplissage des barrages du haut bassin semble  encore limiter la montée. Cette dernière est significative jusqu’au bassin du Puy : 5.02 m à Chadrac contre 7.64 m en novembre 2008 et en aval la hausse n’est pas encore significative à partir de Bas en Basset.

La Loire est très en retard sur le Rhône pour sa réaction

L’Allier connait une réaction modérée avec un premier maximum à Langogne de 3.36 contre 6.5 m en novembre 2008.

En raison de son bassin urbain, le Furan réagit toujours vite (2.21 à Andrézieux)

Signaler en aval la réaction isolée de l’Arroux et de la Bourdince sur le versant méridional du Morvan

Les prochaines heures seront décisives sur les bassins de la Loire amont, du Rhône entre Gier et Ardèche , et détermineront l’importance d’un événement débutant.

A suivre

Gérard staron

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 15:36

Un dossier m’ayant été envoyé à propos de la récente catastrophe de la côte d’Azur et mes archives climatiques et hydrologiques anciennes permettent d’établir une compréhension des faits.

D’abord la côte d’Azur est l’un des points sensible aux grosses pluies méditerranéennes en France. Les 195.5 mm tombés à Cannes dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 octobre ne constituent pas un record puisqu’il avait été mesuré 213 mm en 1932 et que j’ai pu trouver au moins 6 épisodes qui ont déposé plus de 100 mm en moins de 24 heures.

Par contre les récentes pluies montrent une répartition dans le temps et dans l’espace différente des inondations classique.

Dans la plupart des grosses pluies antérieures, le maximum affecte les reliefs de l’arrière-pays ce qui donne des crues classiques des principales rivières qui descendent de ces montagnes : le Var, la Cagne, le Loup, la Siagne. Ces cours d’eaux ont réagi, mais dans des conditions moindres que d’habitude. Le maximum des pluies est tombé sur le littoral qui correspond à l’espace intensément occupé par l’urbanisation. Elles affectent donc de petits ruisseaux dont le lit est soit corseté dans l’espace urbain, soit recouvert avec des cours souterrains dans la traversée des centre urbains

La répartition dans le temps des précipitations pose aussi problème. Il est fait mention d’une intensité exceptionnelle sur un laps de temps très court. Sur les 195.5 mm, 107 mm seraient tombés en une heure à Cannes. Ce qui constitue une intensité horaire record ou proche de ces derniers pour notre pays .

Ces deux éléments sont ceux que l’on retrouve habituellement dans les inondations urbaines ici éxagérées .

L’eau ne peut plus être récupérée par les lits étroits ou souterrains réservés aux rivières dans ces milieux , ni par les égouts sous pression qui ne peuvent pas supporter les apports en provenance de la surface, ou qui ne peuvent être atteints par les écoulements de surface avec des bouches obturées par les débris.

Dans ces conditions, les rues se transforment en rivières. Il est curieux de constater que sur la plupart des documents qui m’ont été communiqués, il n’y a pas trace à proximité de lits de cours d’eaux traditionnels, la voierie a canalisé l’écoulement des flux de l’inondation et les rivières se sont créés de nouveaux lits en fonction de la topographie modifiée par l’urbanisme de la ville . Sur la Côte d’Azur, comme à Saint-Etienne où j’ai étudié particulièrement le problème, le reliefs constituent un facteur aggravant avec une forte pente, ce qui accroit la vitesse des flux et la concentration sur les points bas .

Dans des cités où l’espace plat est rare, où la pressions immobilière est forte, la tendance à l’utilisation maximum du terrain a conduit à rechercher en souterrain ce qu’il était difficile d’utiliser en surface. Ces mini tunnels de la voirie comme celui de Golfe Juan , les ensembles de garage en souterrains alimentés en eau par les rues transformées en rivières se sont remplies complètement et sont devenus des pièges mortels pour ceux qui s’y trouvaient . Dans ce type de grosses pluies , on peut trouver de très nombreux cas où les espaces sur-creusés dans les zones basses des villes pour des parkings, des ponts sous des voies ferrées ou des routes ou autoroutes etc, constituent autant de sites inondables dangereux , cas déjà observés à Saint-Etienne , Tarbes , Pau , Boulogne sur mer , dans l’agglomération parisienne, Saint-Chamond, Givors, Lille etc. Ne pas s’étonner que la plupart des victimes aient été piégés dans ces souterrains. Anecdote : Si Paris devait être à nouveau un jour inondé, il le serait à partir de ses toilettes, car par manque de place , ils ont été souvent placés en sous-sol !

Comme les voiries deviennent provisoirement les véritables rivières, les véhicules qui y circulent ou sont présents sont autant de proies faciles pour les eaux et ils sont entrainés dans les points bas .

Les rez-de-chaussées qui se trouvaient dans une position accessible par ces flux occasionnels dans les points bas des villes, ont été particulièrement affectés et parfois traversés quand ils présentaient un obstacle à cet écoulement occasionnel .

Conclusion :

Le phénomène climatique ne parait pas en lui-même exceptionnel. Il s’agit d’une grosse pluie méditerranéenne d’automne avec une intensité très forte. Beaucoup ont dépassés le total pluviométrique mesuré à Cannes avec plus de 200mm. Les effets ont été notablement augmentés, exagérés , rendus dramatiques par la coïncidence avec un espace urbain où la surface manque et oblige à une utilisation en souterrain et à réduire l’espace réservé aux lits des petits ruisseaux.

Gérard Staron

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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 08:36
Tourbillon pluvieux sur la Corse (1/10/2015)

L'image du satellite américain défilant NOAA captée hier par Claude en début d'après-midi (15 h locales) montre un tourbillon remarquable , avec même au centre un œil ! sur la mer Tyrrhénienne!

on distingue les trois phases du mécanisme

à l'ouest l'air qui descend du nord, il laisse une langue de nuage contre la Montagne Noire et les Pyrénées puis ensuite il est aspiré par la Méditerranée comme le montre l'orientation des lignes de nuages selon une orientation nord-ouest sud-est

l"énorme masse nuageuse qui gonfle lorsqu'il se recharge en humidité sur la mer chaude et forme cet énorme tourbillon pluvieux où l'on peut facilement deviner le sens du mouvement

la remontée des masses pluvieux qui frappe en sens inverse toutes les faces orientale des iles, Corse Sardaigne, puis remonte ensuite vers la Côte d'Azur, c'est pour cette raison que l'on nomme souvent ce type de temps "retour d'est", car à l'aller l'air vient de l'ouest puis il revient de l'est avec les pluies!

C'est l'équivalent pour la Corse et la Sardaigne des grosses pluies cévenoles chez nous

Ensuite les masses pluvieuses vont continuer leur remontée vers le nord , jusqu'où déverseront-elles les fortes quantités de précipitations ? Vers Les Cévennes et les Alpes du Sud probablement ! au delà !

Gérard Staron

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 12:37

EDM 7 : l’épisode méditerranéen des 14 et 15 novembre 2014

Selon les calculs il semblerait que ce soit le 7ème d’importance depuis le 1er du 16 au 20 septembre qui a correspondu avec ce que l’on nomme les quatre temps d’automne, repère des vieilles sociétés rurales en matière de météorologie souvent décrié par les professionnels !

Lors de la dernière année, c’est la quatrième fois consécutive que le changement de situation atmosphérique constaté au moment de ces quatre temps s’accompagne d’une saison entière qui poursuit le même type de temps et de situation atmosphérique :

Les quatres temps de l’hiver dernier ont eu lieu avec l’arrivée des tempêtes océaniques qui ont affecté la Bretagne jusqu’en février

Ceux de printemps ont connu le début des situations anticycloniques qui ont provoqué une saison aux températures élevées et sèche

Ceux d’été sont arrivés avec les temps de nord qui ont empoisonné la plus grande partie de juillet et août

Ce dernier épisode cévenol s’est décomposé en deux moments qu’illustrent les images de satellites (défilant américian NOAA) transmises par Claude

  1. L’image du 14 à 17 h à gauche correspond au hors d’œuvre qui a surpris sur le Gard. On distingue les deux langues orageuses au bas du grand arc de la perturbation qui ont surpris dans le Gard et l’extrémité de la Lozère avec une orientation de plein sud . La première longe le versant Rhodanien des Cévennes au Pilat et a continué dans la nuit en direction du Beaujolais (50 à Villefranche). La seconde perpendiculaire au trait de côte s’étire de la Méditerranée à la basse vallée du Rhône !
  2. L’image du 15 à 14 h à droite montre que les pluies se sont déplacés de la Corse , à la Côte d’Azur, la Ligurie au versant italien des Alpes avec une orientation de sud-est. Cette localisation géographique était celle prévue à l’origine !
EDM7 : Nouvel épisode méditerranéen (14 et 15 novembre 2014)
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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 18:59

Chronique N°997

Le problème du moment concerne la répétition des grosses pluies cévenoles sur le Languedoc qui en a déjà subi 4 consécutives :

Celle du 16 au 18 sur les premiers contreforts des monts de Lacaune et des Cévennes avec localement plus de 400 mm en 5 jours sur ces reliefs et même 504 mm à Saint Gervais sur mare dont nous avons déjà traité

Celle du 28 et 29 sur l’agglomération de Montpellier, où il est effectivement tombé 300 mm en 24 heures dont 93 mm en 1 heure 184 mm en 2 heures et 247 mm en 3 heures dont nous traitions la semaine dernière

Celle de la nuit de lundi 6 à mardi 7 octobre dans un secteur proche au nord de la capitale languedocienne où Prades le lez a reçu 262 mm en 24 heures. Grabels, Juvignac et le stade de la Mosson ont été très affectés.

Il convient de noter qu’au fil de ces trois épisodes méditerranéens l’espace géographique concerné s’est réduit progressivement ainsi que les quantités de pluviométrie déposées au point de se limiter à un espace très localisé dans le dernier du début de cette semaine.

Par ailleurs rien ne dit que cette répétition de grosses pluies soit terminée. Une nouvelle était en cours d’approche en fin de journée de jeudi et a sévi sur le Gard dans la nuit de vendredi à samedi. Une semble arriver en fin de week-end avec des intensités pluviométriques et une localisation géographique encore à préciser, peut-être sous réserves, plus centrée sur les Cévennes !

Une suite de grosses pluies méditerranéennes catastrophiques est un phénomène habituel dont je signale moult exemples dans mon livre de 2003 « le ciel tomberait-il sur nos têtes » On constate deux types d’enchainements

Le premier correspond à une même perturbation qui dans sa progression connait plusieurs paroxysmes pluvieux. Le cas que je signale souvent est celui du 22 au 25 septembre 1993 qui commence sur le limousin , connait un premier paroxysme sur les Cévennes dans la matinée du 22 avec de grosses crues sur les rivières qui en descendent, la calamité se déplace ensuite sur la Drome en début d’après-midi, affecte la région d’Aix en Provence et de Pertuis en Soirée, passe ensuite sur la Corse et la ligurie le 23, avant de continuer dans la plaine du Pô et de revenir sur les Alpes en passant par-dessus pour atteindre la Maurienne en France et surtout la ville de Brigg en Suisse détruite par une coulée descendant du Simplon

Le deuxième enchainement plus courant correspond à une suite de perturbation qui viennent s’empaler dans le même obstacle pour donner des calamités sur des zones proches

Par exemple la catastrophe de Vaison la Romaine du 22 septembre 1992 avait été précédé la veille d’une grosse pluie sur les Cévennes et suivie quelques jours après ( le 26 septembre ) de nouvelles inondations sur la haute vallée de l’Aude à Reines les bains et Couixa et enfin du 3 au 6 octobre par des grosses pluies sur la côte d’azur

De même la catastrophe de Nimes du 3 octobre 1988 avait été suivie de très grosses pluies sur l’isère le 9 avec des problèmes pour les routes et voies ferrées et enfin le 11 octobre la Drome et l’Ardèche sont concernés

Certains de ces enchainements affectent l’ensemble du Bassin méditerranéen. En 2000 on commence par la catastrophe du camping de Calabre début septembre, on continue ensuite par l’inondation de Marseille du 19 septembre , la troisième affecte les Cévennes les 28 et 29 septembre , la quatrième concerne à la mi-octobre la Côte d’azur, la plaine du Po et la retombée italienne des Alpes et la 5ème le levant espagnol.

Les incident isolés sont rares comme la crue de la Loire de septembre 1980, par contre je pourrais multiplier les exemples anciens ou récents de ces séries qui concentrent plusieurs événements sur une période assez courte, j’aurais pu citer novembre 1951, octobre 1960, d’août à novembre 1963, septembre et octobre 1965, octobre et novembre 1976.

La seule variante de ce début d’automne est la propension de frapper au même endroit 3 fois de suite alors que souvent la localisation géographique frappe un panel de régions plus éloignées ! Ces répétitions sont à relier à la persistance de la situation atmosphérique.

Sur les trois éléments qui constituent une grosse pluie méditerranéenne quel est le plus persistant ?

Il faut d’abord une descente froide qui atteigne la Méditerranée

Il y a eu celle du 15 qui donne les pluies du 16 au 19, celle du 26 et 27 qui sont arrivés sur Montpellier le 29, et celle du 6 qui est arrivé le 7 sur l’Hérault. Elles paraissent plutôt poussives, par exemple celle qui fournit les pluies les plus importantes de Montpellier est à peine visible sur les cartes météorologiques dans une ambiance anticycloniques ! Celle qui descend le 6 octobre est beaucoup plus forte avec une dépression qui commence à 980 hpa sur l’Islande pour arriver à 985 hpa au sud de l’Irlande ! La descente d’air froid est le facteur déclenchant, mais sa force ne semble pas déterminer l’intensité ni la localisation des pluies ultérieures

J’ai entendu évoquer la chaleur de la Méditerranée qui serait cette année particulièrement élevée ! La « grande bleue » est toujours très chaude à l’arrière-saison. Pour les 10 ans de 1989 à 1999, ses eaux de surface moyennes sur la partie occidentale atteignent 25° pour l’ensemble d’Août, 24° pour Septembre et 21° pour octobre. Or en ce début d’octobre ses eaux sont comprises entre 22° le long des côtes du Languedoc à la mer d’Alboran et 24° le long des côtes du Maghreb. Les 25° ne concernent que la Méditerranée orientale le long du sud de la Tunisie et de Libye. Au degré près, on se trouve dans une situation normale dans la première partie de l’Automne car les masses pluvieuses ont remonté chaque fois le long des côtes ibériques les plus fraîches actuellement. La grande bleue n’est dans ce type de situation qu’une réserve d’humidité illimitée pour recharger les masses nuageuses !

Le troisième élément correspond aux hautes pressions derrière les Alpes qui bloquent les pluies. Elles sont en place depuis la mi-septembre avec un chevauchement au sol de l’anticyclone d’Europe centrale et au-dessus en altitude les hautes pressions subtropicales remontant de Tunisie. Ceci les rend très stable et solide. Dans les trois grosses pluies du début de cet automne, cet aspect prend une localisation géographique identique, la limite de la masse anticyclonique se moulant sur l’arc alpin. C’est très net du 16 au 19 septembre, puis les 28 et 29 septembre et enfin le 7 octobre. Entre ces dates et après la dernière, les hautes pressions renforcent de plus en plus leur présence. Tant que cette barrière subsistera, les perturbations renforcées d’humidité sur la grande bleue stoppées dans leur progression remonteront, tant que la limite des hautes pressions sera stable sur le massif alpin, cette remontée se fera un peu plus à l’ouest selon un axe du Languedoc aux Cévennes et peut être au délà, avec un vent du sud préalable.

La différence entre les épisodes à répétition actuels sur le Languedoc et beaucoup d’enchainements calamiteux pluvieux méditerranéens, c’est que souvent le blocage par les hautes pressions change d’endroit, soit avec des phases de reculs successifs face à la progression de la même perturbation, soit avec des phases allers et retours du blocage à chaque perturbation.

Cette année, le blocage a été stable géographiquement, hélas pour le Languedoc !

Gérard Staron vous donne rendez-vous samedi sur Radio Espérance, bonne semaine

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 21:19

Chronique N°996

L’événement incontournable de la semaine correspond aux inondations sur l’agglomération de Montpellier

Il s’agit encore d’un épisode méditerranéen, même s’il est assez peu cévenol. Ce dernier semble à quelques nuances près la copie conforme de celui qui avait affecté la même région dix jours plus tôt et avait endeuillé Lamalou les bains, Saint Gervais sur Mare et Saint Laurent le Minier.

On retrouve la même situation météorologique avec les trois éléments nécessaires à la réalisation d’une grosse pluie méditerranéenne.

La descente froide sur le proche Atlantique, comme entre le 16 et le 18 septembre, descend aussi bas en latitude puisqu’on la retrouve au sud du Portugal le 27 et elle passe par le détroit de Gibraltar le 28 avant de remonter sur la Méditerranée. Elle arrive aussi réchauffée et déconfite que la précédente après ce long périple.

La recharge en humidité sur la grande bleue est très importante puisque la mer chaude est traversée de part et part et que le 28 la perturbation a déjà commencé à déverser de grosses quantités d’eau sur la Catalogne

Le blocage par l’anticyclone derrière les Alpes est encore plus solide que la première fois puisqu’il est le résultat du chevauchement de l’anticyclone au sol sur l’Europe centrale et d’une dorsale des hautes pressions subtropicales d’altitude remontant de la Tunisie !

La répartition des pluies est tout aussi localisée puisque ces dernières affectent assez peu la côte. Sète ne reçoit que 26,7mm, le cap d’Agde seulement 67.9 mm. Les très fortes précipitations n’atteignent même pas les Cévennes. Le mont Aigoual ne reçoit que 32.7 mm contre 180 mm pour l’épisode de la mi-septembre. Les grosses pluies sont encore moins capables de pénétrer à l’intérieur du Massif central, 17 mm à Millau et 23 mm à Mende, ni de remonter le long du versant ardéchois, 16 mm à Aubenas contre 96.5 mm dans le précédent épisode. Dès que l’on franchit le Rhône à l’est, les totaux s’écroulent, 36 mm à Istres et 12.5 mm à Salon de Provence . Dès que l’on quitte le département de l’Hérault pour celui de l’Aude à l’ouest les cumuls deviennent dérisoires 8 mm à Leucate.

On peut seulement signaler cette fois, un préliminaire la veille sur le Roussillon et la Catalogne espagnole avec 90 mm à Perpignan et une suite atténuée le lendemain sur le Var avec 50 mm à Hyères! Un mélange apparent de chronologie qui n’existait pas à la mi-septembre !

Dans le détail on aborde les nuances par rapport au premier épisode de la mi-septembre.

Ce dernier avait affecté le premier versant montagneux rencontré qui s’étire du Sidobre et des monts de Lacaune au sud des Cévennes, cette fois la ligne des fortes précipitations, parallèle à la précédente s’étire au milieu de la plaine du Languedoc, à mi-chemin entre les reliefs et la côte selon un axe du centre de Béziers avec 134 mm, à Aniane avec 174, 4 mm et à Montpellier. Au-delà Nîmes est peu atteint, moins de 25 mm.

La seule crue importante est celle du Lez , qui atteint 4.71 m en amont au Triadou et 3.31m à la station de Montpellier Garigliano. Ce niveau n’est pas celui des plus grosses crues connues puisque celles de décembre 2003 avec 3.76 m et de décembre 2002 avec 3.45 m passent nettement au-dessus.

Les autres rivières languedociennes atteignent des niveaux modérés par rapport aux grosses crues antérieures. A l’est le Vidourle avec 3.71 m à Sommières est bien loin de ses niveaux catastrophiques de septembre 2002 avec 7.3 m et de décembre 2002 avec 5.3 m. les Gardons ne réagissent quasiment pas , ni l’Ardèche, montée de 1 m au plus !

A l’ouest l’Hérault culmine entre 1.5m à Gignac en aval et 2.15 m à Laroque en amont et l’Orb est bien plus bas que ses niveaux de la mi-septembre.

La crue du lez a été exagérée par une particularité géographique qui la différencie des autres cours d’eaux qui traversent la plaine du Languedoc. Ces derniers naissent tous sur les contreforts des Cévennes ou le plateau du Larzac pour l’Orb, or le Lez est privé de ce cours amont montagnard puisque qu’il commence son cours au pied du Pic Saint Loup soit en avant à proximité de la plaine. Cette particularité est à relier avec la répartition des pluies de l’épisode qui présente l’intensité maximale à mi-chemin entre l’arrière-plan montagneux et la côte. Le lez nait en plein dans ce secteur très arrosé alors que les autres cours d’eaux ont subi un lancement initial de leur crue très faible sur leur haut bassin, ce qui explique la modération de leur montée.

Il reste deux mystères à élucider

Le record de précipitations de Montpellier a-t-il été battu ? Une quantité de 300 mm a été signalée en quelques heures. En réalité, je n’ai pas pu vérifier cette mesure annoncée par les médias car la station de Montpellier déclare des observations manquantes ! Si les 300 mm étaient vérifiés, ce serait effectivement un record mais ce qui serait le plus exceptionnel concernerait surtout l’intensité horaire, puisqu’il a été signalé une durée de 3 heures. La ville de Montpellier est coutumière des grosses pluies méditerranéennes. La dernière est décembre 2003 avec 112 mm en 24 heures. Dans le passé pour un article dans la RGL , j’avais trouvé 7 pluies supérieures à 100 mm en 24 heures à Montpellier de 1964 à 1991 avec 177 mm le 13 septembre 1968 et 148 mm le 26 octobre 1979.

Comment expliquer l’importance des inondations induites alors que les rivières, même le Lez étaient loin de leur niveau de leurs crues historiques les plus hautes !

L’impact de l’inondation a visiblement été éxagéré par la correspondance des fortes pluies avec l’agglomération de Montpellier. Le milieu urbain est en effet très sensible aux intensités très violentes de précipitations sur quelques heures. Ces dernières transforment alors les rues en rivières et l’eau s’accumule sur les carrefours situés en contrebas qui reçoivent les eaux des voies convergentes. Dans ce cas, l’écoulement est impossible entre le sol et les canalisations souterraines qui recueillent en temps ordinaires les eaux pluviales, soient que ces dernières soient saturées, et regorgent en surface, soit que les bouches de surfaces sont insuffisantes ou obstruées. Ceci explique que les vues les plus nombreuses aient concerné des carrefours inondés avec des véhicules immobilisés, les eaux provenant des diverses pentes convergeant vers ces points bas de la ville. Les voies de communications sont toujours les principales victimes de ces inondations urbaines

Les zones inondées concernent une multitude de sites épars dans la ville qui ne correspondent en aucun cas à un débordement classique de la rivière qui traverse la cité. La carte du « céres » mise sur internet montre une multitude de points inondés épars situés dans et autour de la ville qui sont pour la plupart situés à l’extérieur des zones inondables définies par l’Atlas administratif. Sur plusieurs centaines de points inondés, seuls 33 se trouvaient en zone inondable ! L’image de l’hôtel de région léché par le Lez est trompeuse, les gros problèmes ont eu lieu ailleurs !

L’urbanisme facilite avec l’imperméabilisation des sols, l’écoulement instantané des précipitations intenses, les voieries se transforment en cours d’eau avec une concentration dans les points bas, carrefours ou autres. Les riverains des rez de chaussées de ces secteurs sont automatiquement impactés ainsi que les véhicules situés sur les voieries. La coïncidence entre les cuvettes urbaines et la forte intensité des précipitations a comme toujours aggravé les inondations sur des secteurs souvent éloignés des cours d’eaux !

Gérard Staron donne rendez vous samedi sur Radio Espérance, Bonne semaine……

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