Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 20:44

Chronique N° 919

Cette dernière quinzaine a été marquée par un affrontement sur la France qui ressemble plus à une guerre de tranchée qu’aux amples manœuvres météorologiques.

Les grandes offensives neigeuses celles de mi-janvier ou du début mars avaient privilégié les régions au nord de la Seine ou de la Loire, il a même été annoncé pour vendredi dernier des chutes de neige assez irréalistes sur la Basse Normandie en particulier les Collines du perche et les Alpes Mancelles qui pour une fois ont justifié leur nom ! De la neige en Normandie est courant au cœur de l’hiver, l’autoroute Caen Rennes, A84, a souvent été affectée par de fortes chutes, mais en avril, c’est plutôt un événement rarissime !

 Il en a été de même lors de la dernière vague de froid qui a commencé au moment du Dimanche des Rameaux.

Suivons l’évolution géographique des gelées pendant toute cette période. Ces dernières reprennent pied en France le 23 mars à Strasbourg.

Les gelées progressent d’est en ouest jusqu’au 27 mars. Le dimanche 24 elles se contentent de la Flandre intérieure et du Jura , le 25 elles s’étendent à l’est d’une ligne de Boulogne sur mer au plateau de Langres et aux Savoie, le 26 elles poussent leur avantage sur le bassin de la Loire moyenne et le 27 elles atteignent un premier maximum d’extension où elles recouvrent la Picardie , contournent l’agglomération parisienne et son ilot de chaleur , mais avancent jusqu’aux collines du perche, et au sud sur le limousin et l’Auvergne avec même un débordement sur le Périgord et à l’est jusqu’aux plaines de la Saône et aux Alpes du sud.

Pendant toute la seconde partie de la semaine Sainte, du Jeudi Saint à Pâques, les gelées vont se stabiliser sur une ligne approximative  de la Bretagne au Plateaux de langres et aux Alpes du nord. Leur limite est astreinte à des pulsions quotidiennes surtout dans la partie occidentale du pays où aucun relief ne fournit une barrière claire où stopper les températures négatives du matin ! Le 28 mars, les gelées se replient dans l’est du pays au-delà de la région parisienne, mais aussi plus curieusement sur la Bretagne intérieure et le Cotentin. Le 29, leur limite se situe des Collines du Perche au Val de Loire, le 30 elles se replient de la Normandie à la Lorraine et le 30 leur extension géographique reprend jusqu’au Val de Loire.

Le  premier avril, lundi de Pâques, a réservé un drôle de poisson météorologique avec  le paroxysme des gelées,  sévères sur une grande partie du pays de la Bretagne aux Alpes du sud en passant par le Limousin, le sud du Massif central et une partie de la vallée du Rhône. Charleville-Mézières est la ville la plus froide de France avec -5.9°. Le Puy avec -5.7° est très proche, ainsi que Clermont Ferrand avec -4.8°.

Depuis mardi 2 avril, le froid recule. Les gelées  se sont repliées du bassin de Rennes au val de Loire et de l’Allier et au plateau de Langres. Le 3 la limite change peu et Le 4 les gelées  ne sont observées que de la Picardie au plateau de Langres et aux Alpes. Charleville est encore la ville la plus froide de France le 3 comme le 4 avril avec -5.9° et -5.3°.  

La curiosité de cette vague de froid n’est pas sa présence en avril, mais sa répartition géographique. Depuis la tirade de Michel Galabru dans «  Bienvenue chez les chtis » cela pourrait paraitre normal à Lille où il a gelé presque tous les jours depuis le 24 mars à une exception près (soit 12 jours). Le même sort a été réservé à Charleville Mézières. Le plus surprenant est la mise à mal de la douceur angevine de Du bellay où la ville du Roi René a été plus froide que le Puy en Velay ! De même déjà 3 jours de gelées en avril à Rennes dans une Bretagne où elles sont très rares, plus d’une année sur deux en a moins de 2, peut surprendre surtout quand Aurillac n’en n’a qu’un !

Quelle est la raison de cette géographie bizarre du froid en avril ?

A partir du 22 et du 23 mars, l’anticyclone arctique centré sur le Groenland comme sur le Spitzberg passe à l’offensive et descend sur l’Europe selon un axe du Danemark aux Balkans, à partir du début de la semaine Sainte, sa progression continue vers l’ouest et son air froid pénètre sur la France du nord au-delà de la Seine et à l’exception d’un recul à la fin de la semaine Sainte et d’une nouvelle avancée lors du dimanche et du lundi de Pâques, cet anticyclone reste très stable et se renforce à nouveau sur la France du nord de la Bretagne à l’est du pays !

Cet air est particulièrement froid, à l’origine. Il démarre entre -8 et -10° au Spitzberg. Il provoque une très grosse tempête de neige lors de sa traversée du Royaume uni,  et termine sa course un peu édulcoré sur la France. Ces particularités d’origine affectent surtout le refroidissement nocturne alors que les hautes pressions permettent dans la journée un certain ensoleillement pour altérer le froid du maximum de la journée !

La surprise concerne l’arrêt de cet air froid sur une ligne de la Bretagne au plateau de Langres avec relativement peu de variations géographiques à l’exception des avancées des 26 et 27 mars et du week-end pascal où il atteint une limite plus classique sur les reliefs du Massif central  !

L’air froid s’est donc arrêté en rase campagne, une forme de blocage très rare car le plus souvent ce sont des reliefs qui servent d’appui à la limite de ces extensions. Cette situation est très trompeuse pour les prévisionnistes météorologiques par son aspect déroutant !

Surtout cette occupation de la France du nord par les hautes pressions en provenance de l’arctique a provoqué une conséquence importante. Les perturbations océaniques qui circulaient dans la première partie du mois au niveau des côtes de la Manche au  bassin parisien ont été repoussées vers le sud, du golfe de Gascogne à celui de Gènes. Ces dernières sont assez fraiches au niveau thermique et quand elles touchent à la Méditerranée, ses eaux profondes tièdes vers 13° contribuent à compliquer la situation et à exagéré les précipitations.

C’est ainsi que les pluies océaniques qui accompagnent ces perturbations ont circulé à une latitude particulièrement basse au mois d’avril du Pays basque à la Côte d’Azur.

C’est ainsi que la première déverse le 23 mars  12.7 mm à Auch, puis 37 mm au Mont Aigoual le 24 et enfin 32mm au Luc en Provence et 23 mm à Nice le 25 avec l’exagération classique de la Méditerranée ;

La seconde suit une route encore plus méridionale du 26 au 27 puisqu’elle poursuit son chemin en Espagne

La troisième un peu plus septentrionale  traverse le bassin Aquitain le 28, continue du Languedoc à la vallée du rhône le 29 avec 27 mm autant à Lyon qu’à Montpellier puis sur la Côte d’Azur.

La quatrième fait de même au début avril du 1er au 3 avril en déposant 34.9 mm à Perpignan

Le cinquième amorce  une route semblable le 4 avril !

Au long de cet axe du Pays basque à celui d’Azur, les précipitations ont été énormes avec un cumul de 165 mm depuis le 1er mars à Biarritz, le déluge sur les Pyrénées Atlantiques a continué après l’hiver, mais aussi 206.9 mm à Montpellier, un total digne d’une pluie cévenole sans en avoir l’intensité mais avec la répétition océanique !

Ces précipitations se transforment en neige dès qu’elles se frottent un peu trop à l’air froid en remontant vers le nord comme ce vendredi en Normandie.

Ce début de printemps reste sous la pression d’un air froid arctique qui ne cède pas !

Gérard Staron vous donne rendez-vous samedi prochain sur Radio Espérance. bonne semaine !

Partager cet article
Repost0
31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 22:11

Chronique N°918


A chaque week-end, son attaque hivernale depuis le début de ce mois de mars !

La semaine dernière, je vous contais les excès de neige et de froid qui ont touché le nord de la France à partir du dimanche 10 mars

Une semaine après le 17 mars, une nouvelle offensive de l’hiver a affecté les régions proches de la Méditerranée avec des précipitations importantes pluvieuses le long du littoral mais  passées à la neige dès les hauteurs de l’arrière-pays.

Par exemple il tombe 44 mm en 24 heures à Gènes  le dimanche 17 mars, mais en arrière le col du Turchino , pourtant à une altitude assez limitée de 532 m, subit une tempête de neige qui empêche le passage de la classique cycliste Milan San Remo.

Un peu plus loin à l’ouest, il tombe 22 mm sous forme de pluie à Nice , mais en arrière la station de sport d’hiver Isola 2000 est totalement isolée par les masses de neige tombées sur la route qui la relie à son village.

Sur les Cévennes, il tombe 133,2 mm en 3 jours au Mont Aigoual,  à Mende, 107 mm sur la même durée et une partie de la Lozère est bloquée par la neige. Les fortes précipitations se poursuivent sous forme solide jusqu’au massif du Pilat au-dessus de 800 m.

Tout le bassin méditerranéen reçoit de fortes précipitations. Elles commencent par les régions françaises puis elles continuent par l’Italie avec 81 mm à Sarzano en 24 heures et ensuite  jusqu’en Slovénie avec 132 mm à Vojsko.

La neige tombée en arrière de la Grande bleue affecte une diagonale méridienne en Europe jusqu’à la mer Baltique. L’ensemble du Massif alpin reçoit un renfort de neige dès les altitudes très basses. Par exemple Lugano à 273 m au contact de la plaine du Pô,  sur l’autre versant, Zurich reçoivent respectivement 8 et 6 cm et la plupart des régions suisses au-dessus de 500 m subissent des couches de flocons. Le plus surprenant ces chutes de neige remontent jusqu’à la Mer Baltique avec 13 cm le 19 à Chemnitz, Magdebourg et Leipzig. Contrairement aux régions proches de la Méditerranée, les chutes allemandes continuent au long de cette semaine. le manteau atteint le mercredi 20, 26 cm à Lubeck, 16 cm à Berlin et 13 cm à Hambourg. Ce même jour toute la plaine d’Allemagne du nord des régions rhénanes jusqu’à la Russie est recouverte d’un manteau continue et épais avec des températures très basses.

Cette poussée hivernale de la Méditerranée à la mer Baltique avec de fortes chutes de neige au long de cet axe correspond comme la semaine précédente sur la France à un scénario météorologique digne du meilleur des feuilletons !

Le samedi 16 mars se met en place une descente d’air arctique anticyclonique selon un axe de la Finlande à l’Europe centrale aux Alpes et à la Méditerranée avec des pressions très élevées supérieures à 1020 hpa du cap Nord jusqu’à la Sicile et la Mer Ionienne.

Cette barrière de hautes pressions coupe complètement la route à la circulation d’ouest en est des perturbations  et dépressions océaniques. La perturbation qui se situe le vendredi 15 mars sur les Iles britanniques au sud d’une dépression sur le nord de l’Ecosse, va tenter de trouver un chemin pour contourner ce barrage anticyclonique méridien et elle va essayer de passer par le sud en prenant une trajectoire de nord-ouest.

C’est ainsi que le samedi 16, la même perturbation aborde la France par les côtes de la Manche  alors que sa dépression est descendue sur l’Angleterre. Le 17 dans cette descente, la perturbation est arrivé jusqu’à la Péninsule Ibérique et la Méditerranée et vient heurter de plein fouet la masse anticyclonique méridienne qui barre l’Europe. Si elle a percé en Méditerranée, l’anticyclone résiste sur les Alpes.

La situation atmosphérique ressemble alors étrangement à celle des grosses pluies méditerranéennes de l’Automne. L’air froid de la perturbation se recharge en humidité sur une Méditerranée aux eaux profondes tièdes vers 13° et ensuite les masses nuageuses régénérées viennent buter sur les hautes pressions qui profitent du bastion alpin et de ses montagnes importantes pour résister.

La situation saisonnière n’est pas la même que celle de l’Automne. D’abord la Méditerranée est  moins chaude, ses températures de surfaces sont les plus basses de l’année, rafraichies progressivement par toute la saison hivernale et réduites à la tiédeur des eaux qui remontent des profondeurs. Pour une période de 1989 à 1999, j’avais calculé pour mon ouvrage de 2003, « Le ciel tomberait-il sur nos têtes » qu’en mars la température de la « Grande Bleue » est inférieure à 15°, quand elle atteint près de 25° au mois d’août et de beaux restes en automne !  La recharge en humidité des nuages est plus faible en mars.

De même en mars, la résistance de l’anticyclone froid qui forme barrière méridienne de la Finlande à la Sicile est plus faible car l’air froid qui l’accompagne est descendu à des latitudes où il ne peut plus se maintenir. Dans ces conditions la résistance de l’anticyclone sur les Alpes sera brève et le lundi 18 mars il a disparu et la dépression a pu descendre jusqu’au golfe de Gènes et les fortes pluies s’étendent jusqu’en Slovénie.

En mars cette situation atmosphérique ne pouvait pas provoquer des pluies de l’importance de celles que l’on trouve en automne. Les intensités pluviales sur 24 heures ont connu un maximum de 132 mm qui peut paraitre dérisoire par rapport aux pluies cévenoles automnales pouvant atteindre jusqu’à 600 mm en 24 heures.

L’affrontement avec l’air froid sur le continent donne au contact des chutes de neige et la perturbation après avoir enfoncé l’anticyclone en Méditerranée va ensuite remonter à travers les Alpes jusqu’en Allemagne et la mer baltique en déposant des chutes de neige importantes qui tiennent parfaitement au sol dans la plaine d’Allemagne du nord.

Pourquoi la répétition de ces descentes froides lors des fins de week-end de Mars ?

Après celle des 10 et 11 sur la France du nord, celle des 17 au 19 de la méditerranée aux Alpes et à la Baltique , n’oublions pas que d’autre descente froide continuent sur la France du nord à partir de la plaine d’Allemagne du nord pour la Semaine Sainte !

Le mois de mars est celui où l’extension de la banquise arctique est la plus importante à la fin de l’hiver boréal qui a permis sa reconstitution. Cette dernière a connu deux maximums d’extension le 27 février et le 14 mars avec 13.8 M de Km2 de superficie. Cette extension maximale constitue une reprise par rapport aux années précédentes puisqu’elle est plus importante que celle des années 2010 à 2012 et des années 2004 à 2007.

Au même moment la banquise antarctique est à son minimum annuel à la fin de la saison chaude de l’hémisphère austral. Sa fusion a été bien plus faible que lors d’une année normale, puisqu’avec une superficie  de 2.42 M de Km2 à la date du 20 février 2013. Ce minimum de la banquise australe est le second plus étendu après celui de 2003.

Nous avions déjà signalé dans une chronique antérieure les comportements divergents des deux banquises au moment de la fin de l’été, ceci apparait encore en mars puisque le maximum arctique de 2013 restera le 8ème plus faible depuis 1979 et que le minimum antarctique est le second plus important, mais la reprise de la banquise arctique par rapport aux années précédentes est-il le facteur explicatif de cet hiver qui ne veut pas finir ?

Il serait présomptueux de trancher mais la question mérite d’être posée !

En raison des programmes spéciaux de la semaine sainte la chronique n’aura pas lieu le Samedi Saint, mais je vous retrouverai le 6 avril sur les ondes de radio Espérance , bonne fêtes de Pâques.

Partager cet article
Repost0
23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 15:54
Partager cet article
Repost0
19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 09:54

Saint Etienne a encore échappé à la neige cette semaine !

La semaine dernière, Paris,  Lille, la Normandie, la bretagne croulaient sous la neige ! Hier L'isère, l'arrière pays de la Côte d'azur étaient noyés sous la neige !

Saint Etienne pourtant la seule ville importante d'altitude en France à plus de 500 m, a vu la neige sur le versant septentrional du Pilat comme sour ces photographies, mais le manteau ne l'a pas atteint !

neige 18 puis 19-3-13

la Photo d'hier (en haut ) 18 mars 2013 dans la matinée, montre que le manteau blanc n'est pas descendu en dessous de 800 m. On distingue vers l'est la barre de nuages de la perturbation qui s'éloigne après avoir déposé son liquide (6.1 mm) ou son solide !

Après la fonte de la journée d'hier, voici ce qui reste ce matin 19 mars! le manteau s'est réfugie vers 1000m avec quelques rares plaques en dessous !

Décidement cette années , c'est la troisème fois que la neige nous épargne ! Ne pas oublier l'épisode de la mi janvier !

Gérard Staron

Partager cet article
Repost0
18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 14:42

De la neige sur Milan San Rémo, ce n’est pas la première fois, elle est toujours au même endroit sur le col du Turchino  qui permet le passage de l’Apennin ligure entre la plaine du Pô  où se déroule la première partie de la course depuis Milan et le littoral méditerranéen où se situe la seconde partie de Gènes jusqu’à l’arrivée.

Pendant cette édition 2013 la course a été arrêtée à Ovada juste avant la traversée de l’Apennin ligure et a été reprise à Cogoleto juste après Gènes ! Toute la partie du Turchino a été enlevée !

Dans notre livre avec Jean Paul Bourgier , « Conditions climatiques et compétitions cyclistes » nous présentons toutes les éditions qui ont été perturbées par de la neige au Turchino , mais à cette époque , on n’arrêtait pas la course . Il s’agit de la trilogie 1908, 1909, 1910 et ensuite 1926, 1928 et 1939, soit 6 éditions

Parmi ces dernières  la plus dantesque est celle de 1910 : «  le 3 avril, derrière Eugène Christophe, seuls trois courageux  rallient l’arrivée après une épreuve dantesque perturbée par une épaisse chute de neige lourde méditerranéenne »

La situation météorologique du 3 avril 1910 ressemble à celle de ce dernier dimanche, voir ci-dessous l'image de satellite du 17 mars 2013 transmise par Claude que nous remercions  «sur le flan oriental d’une barrière anticyclonique  méridienne qui s’étire de l’Islande aux Açores descend une langue d’air polaire jusqu’à l’Afrique du Nord. L’air froid se charge en humidité dans un immense tourbillon sur la Méditerranée occidentale , car des hautes pressions sur l’Europe orientale rabattent les précipitations en direction de la Ligurie» (1) et aussi ce dimanche sur les Cévennes et les Alpes du sud.

Milan San Remo 2013

Cette journée dantesque avait laissé des traces sur le vainqueur « Le Français s’impose avec plus d’une heure d’avance, mais l’ambulance l’attend  pour le transporter à l’Hôpital » (1) et Christophe ajoute «  J’y suis resté plus d’un mois avant de recouvrer les plein usage de mes bras et de mes jambes …. Vingt-quatre mois à récupérer d’une seule journée »

L’édition 2013 si elle restera dans les mémoires avec la victoire de Ciolek, n’a quand même pas atteint ces extrémités mais,  nul ne peut dire que cette journée hivernale n’avait jamais été connue !

 

Gérard Staron

(1) extraits de J.P. Bourgier et G. Staron "Conditions climatiques et compétitions cyclistes" 2007 L'harmattan page 164

Partager cet article
Repost0
15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 18:53

L'image de cette après-midi transmise par Claude  permet de voir une France en grande partie dégagée entre la perturbation de la vague de froid et ses dernières neiges de la nuit dernière qui a maintenant évacué la France.

image 15-3-13

l'ancienne perturbation qui a causé tant d'ennuis dans le nord du Pays est maintenant loin sur l'Europe centrale  de la Pologne à l'Italie. le vent du nord a déblayé le ciel et dans l'axe du mistral et de la tramontane , les nuages ne se reconstituent que sur la Corse et la sardaigne.

la nouvelle perturbation qui devrait nous amener de nouvelles misères pour le week-end , vent violent de sud du velay au Forez, puis fortes précipitations sur l'axe cevenol est encore en grande partie sur l'Atlantique. Son avant garde de la Bretagne à la mer du Nord, permet mal de repérer les restes de la forte chute de neige qui a mis la pagaille en Normandie Ile de France et Nord.

Par contre sur le reste du pays, on distingue tous les massifs enneigés du Massif central , des Alpes, des Pyrénées du Jura et des Vosges.

Pas de neige visible dans les plaines sauf en Allemagne du Nord, la fin pellicule tombée en soirée d'hier à Saint Etienne a fondu dans la matinée. Ensuite, le Pilat a perdu sa couverture blanche jusqu'à 1000 environ

Gérard Staron

Partager cet article
Repost0
14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 11:01

Bertrand que nous remercions nous a communiqué quelques photos de l'enfer blanc Lillois !

Pire qu'à la mi-janvier !

Une neige est-elle si  rare en mars , ou a-t-elle pris de l'importance en raison  des conséquences sur des zones urbaines densément peuplées?

Une vague de froid  et de neige sujet tout trouvé de la prochaine chronique !

lille neige 11-3-13

 

Gérard Staron

Partager cet article
Repost0
12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 14:10

La neige de Normandie et d'une façon plus large du Bassin Parisien peut-elle nous protéger de subir les mêmes problèmes ?

Rien n'est encore certain mais c'est possible si l'on croit l'image du 11 mars dans l'après-midi transmise hier par Claude en fin de journée !

neige nrmandie 11-3-13

La neige sur le Bassin Parisien de la Normandie à la Lorraine s'effectue sur la zone d'affrontement  de l'air froid qui descend du nord-est (flèche noire) qui se heure de plein fouet à l'air tiède qui remonte sur l'est de la France (flèches rouges). La Normandie se situe au coeur du conflit!

ce mardi est encore doux sur la région Rhône-Alpes alors qu'il est particyulièrement froid et neigeux sur une ligne de la normandie à la lorraine et la situatiion semble bloquée

La résistance de l'air doux sur cette ligne nous protègera -t-elle dans le centre-est du pays des désagréménts de froid et de neige de la moitié nord du pays!

Une situation approchante avait déjà eu lieu lors du week-end du 19 et du 20 janvier de cette année et si mes souvenirs sont bons lors de l'hiver 1981- 1982 ( vérifier la date) avec près de 80 cm dans la région d'Orléans !

L'air froid réussira-t-il à balayer la résistance de l'air doux et à étendre son influence sur le sud de la France?

Réponse dans les prochaines heures  et la prévision de demain sur ce blog !

Gérard Staron

Partager cet article
Repost0
2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 17:58
Partager cet article
Repost0
28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 20:02

L'image du jour transmise par Claude permet de voir une France du sud dégagée entre la perturbation méditerranéenne sur l'Espagne qui n'a pas encore franchi les Pyrénées et la grisaille du nord qui a reculé par rapport à la veille avec une limite curieusement rectiligne

28-02-2013

l'essentiel du blanc du sud correspond à la neige , on distingue tous les détails des massifs montagneux, uniques  dans les Alpes ou le Jura, multiples dans le Massif central, alignés avec les Apenins

on remarque les restes de la neige tombée dans le sud, sur les chainons calcaires, sur les crêtes corses ou sardes, dans le Bassin aquitain!

Gérard Staron

Partager cet article
Repost0

Presentation

  • : Le blog de Gérard Staron Président de l'AMRL
  • : Le journal du climat et de la géographie libres. Actualité climatique Climat et société, impact du climat sur les activités humaines . Prévisions sur 4 jours
  • Contact

Rechercher

Archives

Articles Récents

  • Prévision Spéciale Tour de France 2022 (1er au 3 juillet au Danemark)
    Prévision spéciale Tour de France 2022 Etapes du Danemark (1er au 3 juillet 2022) 1er Juillet : étape contre la montre à Copenhague Une perturbation arrive de la Mer du Nord et traverse le Danemark à partir de la mi-journée. Il existe donc un risque de...
  • Record de froid ou fraicheur (au choix) en avril sur la région Stéphanoise
    Depuis 2006, soit 16 ans , jamais un mois d'avril n'avait connu des températures aussi basses autant à Saint Etienne (alt 500m ) qu'à Montregard (alt 990 m) en Haute Loire aux confins des monts du Vivarais et du plateau de Montfaucon . Voici le bilan...
  • Covid : divorce entre discours et statistiques !
    Covid 19 : divorce entre discours et statistiques ! Que n’entend-t-on pas sur la façon dont la France a géré la crise du Coronavirus, on est en retard sur tout, le scandale est partout, on est mauvais sur tout, je vous fais grâce de tous les discours...
  • crues océaniques en cours ( situation 1/02/2021 et évolution probable )
    Des crues des rivières océaniques forment actuellement un puzzle aux 4 coins de notre pays Dans les hauts de France deux zones sont à surveiller : 1) les rivières descendant des collines de l'Artois semblent avoir connu leur maximums La Lys a atteint...
  • les particularités de l'élection américaines de 2020!
    Les particularités de l’élection de 2020 aux Etats Unis ! Un documentaire télévisé titrait « Donald trump est-il capable du pire ? » En réalité il a toujours « joué avec le pire » cela lui a permis de gagner dans beaucoup de circonstances comme homme...
  • L'opérette .... une idée d'étrennes
    Le livre "L'opérette parfum de l'histoire" présenté sur la revue Opéra Magazine ......
  • Prévision du 2 au 5 décembre 2020 : hivernal
    Prévision de Gérard Staron du 2 au 5 décembre 2020 (42, 43, 63, 69) Avec une descente froide en provenance des régions arctiques sur le proche Atlantique, l’hiver est arrivé avec le mois de décembre, son début officiel pour la Météorologie C’est le retour...
  • Cultes, covid et confinement: analyse historique !
    Cultes, covid, et confinement : analyse historique L’année 2020 aura vu à deux reprises l’interdiction des cérémonies religieuses et plusieurs dimanches, des croyants en prière devant leurs églises ! Jusqu’à quand faut-il remonter pour trouver pareil...
  • Prévision du 24 au 28 novembre 2020: les hautes pressions résistent
    Prévision de Gérard Staron du 25 au 28 novembre 2020 ( 42, 43, 63, 69) L’anticyclone se retire derrière les Alpes pour repousser les assauts des précipitations qui remontent du Levant Espagnol qui au maximum atteindront le Mézenc et des perturbations...

Mes ouvrages

                                                                noel boules noel boules 4 gif                                                              noel boules noel boules 4 gif                                                                                                                                                                                                    noel boules noel boules 4 gif

Mon Site

                                                                                                                        Site

Articles sur Le progrès

Phénomènes météo exceptionnels de 1945 à nos jours (2013)

Quel drôle de temps

La Loire p 78, 79

Le Gier p 80

La fureur du Furan p 81

Climat de la Loire: Effet de couloir p 194

Climat de la Haute-Loire:

Le coeur  du Massif Central  p 195