Après le complément de chutes de neige tombé pendant toute cette journée de mercredi , la hauteur au sol est de 31 cm

Il s'agit d'une neige lourde dont la densité est importante suttout au début de la chute : Pour la neige de la nuit mesurée ce matin,  une masse volumique de 119.5 km par M3, ce qui explique les manchons sur les arbres les fils électriques etc

Sur l'image de satellite transmise par Claude , du début de cet après-mdi, on distingue l'arc de la chute de neige qui se termine des Cévennes aux Alpes

 une éclaircie ou se développeront des gelées sur sol enneigé qui s'étire du sud-ouest à la Lorraine

ensuite l'arc de la nouvelle perturbation pluvio-neigeuse qui arrive par les côtes de la Manche

Gérard Staron

L'image de satellite transmise par Claude de la situation d'hier après-midi , montre cette ligne  de grosses pluies qui accompagnent un flux d'est en Méditerranée de la Sardaigne au Roussillon

ces dernières sont coincées entre l'air froid qui est descendu jusqu'en Afrique du nord et celui qui occupe le continent  et qui l'empêche de progresser au nord

les pluies ont atteint la côte de la Ligurie à la catalogne mais n'ont pas pu pénétrer à l'inétieur

il est tombé depuis hier

93 mm à Olbia dans le nord de la Sardaigne région la plus touchée 

46 mm à Cannes

Plus de 40 mm sur le Roussillon et le seuil de Naurouze, mais ces pluies s'ajoutent à celles très fortes de la veille

On distingue de la galice à la mer du Nord une autre bande de nuages qui correspond à la limite sud d'une nouvelle arrivée d'air très froid

c'est elle qui apporte les neiges d'aujourd'hui , en descendant elle est entré en contact avec l'air plus doux de Méditerranée

Il neige à saint Etienne depuis 14 heures mais elle ne tient pas encore au sol à 500 m d'altitude
Gérard Staron

Le manteau neigeux a bien progressé pendant la nuit sur le versant nord du Pilat!

La photographie du jour (15 novembre) le montre lors d'une éclaircie de l'après-midi à partir de 700 m environ avec un cadrage proche de celui d'hier. Ce matin il semble qu'il s'étendait une petite centaine de mètres plus bas comme on pouvait le deviner plus que  le voir sous le brouillard!

Comme annoncé l'hiver est bien là! (suite,  chronique N°751 demain)

Gérard Staron

Claude vient de me transmettre sa reconstitution du trajet extrèmement long effectué par le radio-sondage envoyé de Bourges hier vers midi!

Sur la carte le tracé en jaune correspond à la montée du ballon depuis Bourges. Après son éclatement , le trajet en rouge est celui du parachute qui accompagne la chute des instruments.

Depuis la base de la capitale berrichonne, on peut remarquer la trajectoire très rectiligne jusqu'au point le plus élevé qui se situe dans le nord de la plaine du Forez, vers Balbigny, mais aussi sa continuation  pendant la descente jusqu'au sol dans le Diois.

la distance parcourue en ligne droite dépasse 300 km. Ceci signifie que sur tous les niveaux de l'atmosphère l'orientation du vent est la même et de nord-ouest.

la situation météorologique  confirme au sol et au niveau de la surface des 500 hpa

Accompagnant la perturbation qui traverse la France, le flux de nord-ouest est très fort en altitude  , de l'ordre de 80 noeuds vers 5500 m , il correspond à la partie la plus rapide du jet stream ce courant vers 10 à 12 kilomètre qui surmonte les perturbations.

Claude qui suit régulièrement les radio-sondes m'a signalé q'un tel trajet est exceptionnel par sa longueur et son caractère rectiligne. Souvent le vent baisse et change de direction dans la stratosphère , ce qui n'est pas le cas ici

Gérard Staron

l'image du satellite  américain NOAA donne une idée des grosses pluies localisées sur le versant rhodanien des montagnes de l'est du massif central. Elle a été captée par Claude hier en fin de journée (17 heures locales).

A cette heure, les grosses pluies ont avancé vers l'est et franchi le Rhône (matérialisé par la croix) et nous sommes sur la fin de l'épisode.

On distingue l'enorme flux de sud avec les nuages qui trouvent leur origine en Afrique du nord sur le Sahara , prennent de la consistance sur la Méditerranée et poursuivent leur route jusqu'au nord de l'Europe, en se terminant sur le Danemark .

Il n'a pas été signalé de pluies colorées par les sables du désert pourtant c'est dans ce type de situation qu'on les trouve souvent!

A l'intérieur on distingue deux nature du blanc, celui sâle, légement gris qui correspond à des nuages peu actifs et celui intense qui correspond aux lignes de précipitations intense comme celle qui se situe à l'est du Rhône

Cette même distinction sur le blanc est aussi visible sur les cellules de la traine qui effectue à l'arrière des assemblages sud-ouest nord-est sur la France, mais la forme est différente avec des points de blanc intense pluvieux accompagnés d'un panache gris de nuages moins actifs.

On remarque la nouvelle perturbation qui pointe son nez au large sur l'Atlantique!

Gérard Staron