L'épisode pluviométrique du 26 novembre 2012 a déposé 47 mm à Saint Etienne, portant le total depuis le 1er janvier à 777.7 mm, ce n'est pas un canular !

Plus sérieusement  la crue sur le bassin de la Saône est confirmée d'autant plus qu'il continue de pleuvoir ce matin sur un axe des Alpes au sud des Vosges et que les cours d'eaux montent encore .

La Seille est la rivière la plus concernée avec une cote de 2.61 m ce matin à Louhans  supérieure à la crue de novembre 2004  2.33m

La Loue (2.21 à Chenecey) l'Ognon (3.19 m à Pesmes) continuent de monter dans des proportions plus faible

la crue commence à se transmettre aux cours d'eaux majeurs , le Doubs (3.07 m à Besançon) et la Saône (2.19 à verdun sur le Doubs

la continuation de la pluie, le passage à la neige sont dans les prochaines heures les facteurs qui décident si l'évenement reste modeste comme actuellement ou prends de l'importance. Il remonte de Méditerranée des masses nuageuses importantes qui risquent de continuer à se déverser selon un axe des Alpes au sud des Vosges dans les jours prochains!

le décalage lent  des précipitations vers l'est   commence à provoquer la montée des affluents de rive gauche du Rhône  (l'ouvèze a atteint 2 m) par contre comme nous l'annoncions hier soir , la crue est restée  faible sur les rivières descendant de l'est du Massif central et la baisse est amorcée. Signaler le Doux à 1.6 m à Tournon.

A suivre

Gérard Staron                            

Cette image transmise par Claude, montre trois tourbillons , dimanche dans l'aprèsmidi  ( 25/11/ 2012 à 13h 43 UTC soit 14h 43 heure locale ).

Ces tourbillons correspondent à l'offensive de l'air froid en provenance des régions arctiques. Ils matérialisent le centre des dépressions qui progressent dans notre direction

La première vague de l'air froid repousse devant elle  ce cordon  de nuages qui s'étire de l'Atlantique sud au large du Maroc à la France de l'est en passant par le nord-ouest de la Péninsule Ibérique.

Le premier tourbillon se situe dans la partie la plus méridionale de ce cordon , là où l'air froid qui est descendu très bas en latitude sur l'océan, entre en contact avec les eaux chaudes de l'Atlantique au niveau des Açores et de Madère.  Les masses nuageuses ainsi humidifiées vont ensuite remonter en déposant leur eau jusque chez nous!

La seconde vague froide  polaire pousse ces nouveaux cordons nuageux visibles à une latitude plus élevée qui se terminent par des tourbillons à l'endroit  du centre de la dépression qui accompagne  la progression la plus forte de l'air arctique.

Le second tourbillon correspond à une perturbation de nord-ouest qui atteint l'ouest de l'Irlande et du Roayume uni

Le troisième tourbillon accompagne une autre perturbation de plein nord qui descend par la mer du même nom.

Il n'y a plus d'anticyclone pour stopper cette vague hivernale, plus rien nous protège,  Elle arrive chez nous!

Aux abris !

Gérard Staron

Les toits et les véhicules sont apparus ce matin recouverts d'une fine pellicule blanche à Saint Etienne (500 m). A 9 heures, comme le montre la photographie, le soleil ne tarde pas à faire disparaitre cette blancheur matinale qui ne peut subsister que sur les secteurs à l'ombre.

A cette saison dès que le ciel devient clair pendant la nuit par temps calme qui facilite la descente du froid vers le sol, la perte d'énergie par rayonnement permet ces petites gelées blanches. En touchant une surface froide, la vapeur d'eau se congèle à son contact. et forme cette petite couche. Toutes les surfaces n'ont pas été concernées. Les rues de couleur sombre, les pelouses ne présentaient pas cette blancheur caractéristique. Il est fort probable qu'il n'y ait pas eu de gelées sous abri . Le crêt de Montaud en arrière n'apparait pas blanchi!

Ceci ne veut pas dire que les températures de la journées ne seront pas agréables, le thermomètre va vite monter!

Gérard Staron

Les pluies répétées des derniers jours sur les collines du Boulonnais ont provoqué des crues de l'ensemble des rivières descendant de ce château d'eau naturel.

Si l'on prend pour référence Boulogne sur mer, ce ne sont pas forcément les pluies de la veille qui ont été importantes mais leur répétition depuis 4 jours et depuis le début du mois:

cumul du 29 : 16.4 mm

cumul du 26 au 29 : 70.7 mm

cumul provisoire d'octobre 223.8 mm

Les rivières des versants ouest et sud ont le plus monté avec des maximums dans la nuit du 29 au 30

La Liane (3.85 m à Virvignes) a toujours les crues les plus sectaculaires  avec un niveau proche de celui de novembre 2009 et un peu inférieur à celui de novembre 1998 (4.32 m)

L'Aa (1.7 m à Fauquembergues) et la Lys (1.85 à Delettes) sont proches du niveau de leurs grandes crues sur le versant flamand

La Canche sur le versant sud atteint 1.65 m à Brimeux

Au nord les niveaux dé"croissent en direction du calaisis  , un peu plus de 2,2 m sur Rinxent, près de 1.3 m sur la Vimile et l'Hem.

Les cyclones des Etats Unis font-ils  tout oublier  ?

Gérard Staron

Les images transmises par Claude permettent d'observer les régions où le couvert nuageux de basses couches, brouillard ou non, persiste encore en début d'après-midi. Les nappes blanc "sâle " correspondent  à ces couvercles de grisaille. Les images datent pour celle de gauche le 23 à 15h 40 locales et celle de droite du lendemain le 24 à 14h 40 locales. Pendant ces deux journées la situation anticyclonique est très favorable à la formation de nuages bas pendant la nuit. Les stratus bas ont été bien plus étendus chacun des deux matins, mais ils ont quitté de nombreuses régions comme celle de Saint Etienne pour laisser ensuite la place à l'ensoleillement

Les régions aux stratus tenaces changent peu , elles reculent un peu sur la France mais se renforcent et augmentent leur densité en Europe centrale.

Toutes les zones montagneuses ressortent des masses nuageuses.

A l'est la grisaille occupe le nord des Alpes de la Plaine centrale suisse à celles du Banube, mais aussi le bassin de Prague et toute la plaine d'Allemagne du Nord.

En France, les plaines de la Saône avec des extensions en vallée du Rhône et dans le sud de l'Alsace constituent l'essentiel des couvercles de nuages avec l'ouest du Bassin parisien. les stratus disparaissent le 24 des bassins internes ou externes du Massif central. la situation change aussi beaucoup en Bretagne.

Remarquer en outre sur l'image du 23 (à gauche) les nuages de la perturbation (blanc propre) qui arrose la Corse en Méditerranée et le 24 (à droite) l'arrivée de la prochaine perturbation sur l'Espagne.

Gérard Staron