L’image transmise par Claude aujourd’hui (24/11/2010) à la mi-journée est particulièrement intéressante.
On distingue au centre la poche d’air polaire qui descend des hautes latitudes avec ses multiples petites boules d’instabilité autant de petites averses de pluie froide en plaine et de neige dès les basses altitudes.
Une série de systèmes nuageux bordent cette énorme masse, une ligne rouge permet de repérer approximativement l’avancée actuelle de l’air froid :
Sur l’Atlantique, les perturbations ont leur route traditionnelle d’ouest en est barrée. Elles sont maintenues au large d’une ligne qui s’étire du sud du Portugal jusqu’à l’Islande.
Au sud, la langue froide atteint le moitié sud de L’Espagne et approche les côtes du Maghreb de l’Algérie à la Tunisie. Les grosses masses blanches montrent que la Méditerranée prépare sa réaction car le meilleur moyen de freiner l’air froid est de l’humidifier sur une mer tiède. Les modèles prévoient que l’air froid continuerait jusqu’aux chaînes de l’Atlas ; en sera-t-il ainsi ?
A l’est la limite suit la Sicile, les Apenins et les Alpes.
L’air froid qui condense très vite le peu d’humidité qu’il contient, accumule les nuages bas contre les montagnes du sud de l’Europe.
Un peu contre les Pyrénées et les monts Cantabriques,
Beaucoup contre les reliefs des Cévennes au Pilat, barrière climatique qui oppose la grisaille du bassin de la Loire au ciel dégagé de la vallée du Rhône !
Enormément contre les premiers chainons des Alpes du Nord.
Gérard Staron