Prévision spéciale Tour de France 2012 :
Etapes du nord de la France jusqu’à Metz
Après un début climatiquement favorable en Belgique, comme nous l’avions prévu, en arrivant dans la France du nord, le Tour entre sous l’influence des perturbations océaniques envoyées par la dépression centrée sur la mer d’Irlande.
Le risque de pluies sur le course augmente et aucune des 4 étapes jusqu’à Metz n’est à l’abri d’un arrosage
La course traverse des régions au paysage dégagé exposées au vent, secteurs côtiers normands, Champagne dite pouilleuse, cuesta de Lorraine, où dans le passé des bordures se sont formées. La direction d’Eole est globalement de sud ou sud-ouest selon les jours, mais les vitesses paraissent assez modérées de l’ordre de 30 km/h en rafales. Comme en Belgique, il y a du vent, mais le seuil au-delà duquel les bordures se déclenchent régulièrement (40 à 50 km/h) ne parait pas devoir être atteint sauf sur quelques secteurs exposés.
Les températures restent agréables pour la pratique du sport, de l’ordre de 20°, pas de canicule en vue.
Mardi 3 juillet : Etape Orchies–Boulogne-sur-mer
Le risque de pluies augmente au fil des heures, sous la forme d’averses isolées, toutefois les intensités paraissent modérées. La course va à la rencontre d’une perturbation d’ouest.
Le vent de sud-ouest, faible au départ, forcit au fur et à mesure que l’on approche de la côte, sa direction est de côté dans toute la première partie de l’étape, ensuite les changements incessants d’orientation du parcours font d’autant varier son angle d’arrivée par rapport à la course.
La météo risque de s’ajouter aux côtes du Boulonnais pour durcir l’épreuve dans le final, vent et pluie
Mercredi 4 juillet : Etape Abbeville-Rouen
Une très longue partie de l’étape suit la côte de la Manche entre le Tréport et Fécamp. C’est dans ce secteur que les conditions climatiques peuvent jouer un rôle important avec :
1) Des averses ou lignes de grains pluvieuses en provenance de la mer
2) Une exposition littorale favorable à l’action du vent, toutefois sa vitesse en rafale sera à peine supérieure à celle de la veille et sa direction de sud sera le plus souvent de face ou de ¾ face. Une orientation moins favorable que d’autres aux bordures
3) Une fraicheur avec des températures inférieures à 20°
Après le virage de Fécamp, la course revient vers Rouen par le Pays de Caux, les températures augmentent à l’intérieur des terres, le vent faiblit mais il est toujours globalement de ¾ face ou de côté, le risque d’averses diminue.
Jeudi 5 juillet: Etape Rouen-Saint-Quentin
On ne peut exclure le risque de pluie, mais, si le timing est respecté, la course passe entre deux perturbations qui évoluent dans le même sens qu’elle, donc une chance de ne pas les rencontrer.
Le vent de sud-ouest est favorable ou de ¾ arrière par rapport au parcours, mais sa vitesse de l’ordre de 30 km/h au départ diminue au fil des heures. On ne peut toutefois exclure totalement le risque de bordures puisque nous traversons des plateaux du Bassin parisien au paysage très dégagé et sans abri.
La température est plus élevée que la veille, nettement supérieure à 20°
Vendredi 6 juillet : Etape Epernay-Metz
Le risque d’averse pluvio-orageuses augmente au fil des heures et peut concerner l’étape en fin de journée avec une certaine loterie
Le vent de sud-sud-ouest plus faible que les jours précédents ne parait pas avoir un rôle déterminant sur la course, même si elle traverse des régions au paysage très dégagé en Champagne. Dans cette première partie du parcours, sa direction est de côté, puis à partir de la zone proche de Bar le Duc, elle devient nettement favorable jusqu’à l’arrivée
La première semaine du Tour est souvent affectée par des conditions climatiques délicates, mais il y a eu bien pire dans le passé !
Prochaines prévision vendredi, pour les étapes des Vosges et du Jura septentrional jusqu’à la journée de repos
Gérard Staron