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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 12:38

1ère chute de neige sur Saint-Etienne


     Ce 15 novembre, les précipitations sont passées de la pluie à la neige à 500 mètres entre 10 et 11 heures au cours d'un épisode qui a commencé dans la nuit et continue encore à la mi journée avec une plus faible intensité. Il a déposé 33,8 mm à 13 heures lundi depuis la nuit précédente.

Voilà une première chute en temps et en heure puisque la médiane de son arrivée est mentionnée au 15 novembre dans ma thèse "L'hiver dans le Massif central". Ce matin la neige ne tient pas, une année sur deux, cette persistance au sol se produit à partir des derniers jours de novembre.

     En fin de matinée, un léger dégament de l'horizon a permis d'observer un manteau qui tient à 600 mètres et plus sur le versant septentrional du Pilat comme cette photographie permet de le constater.

neige15-11StE

    Aux altitudes au dessus de 900 et 1000 m, il ne s'agit pas de la première neige, puisque deux jours en octobre le sol avait blanchi à ce niveau ( voir bulletin " Météo-fil de novembre 2010 de l'association des météorologistes d'entre Rhone et Loire.

 

     Par ailleurs l'épisode pluvieux en cours, pourrait provoquer une réaction des cours d'eau et en particulier du fleuve Loire. Si la pluie en cours est peu susceptible de faire déborder le cours supérieur, l'onde pourrait se cumuler vers l'aval avec des montées de rivières qui reçoivent de fortes pluies océaniques depuis plus d'une semaine.

 

    Déjà vendredi 12 novembre les rivières du Morvan, en particulier l'Arroux, commençaient à déborder or depuis les précipitations ont continué

d'autres secteurs sont susceptibles de donner des inquiétudes : Rivières descendant du Limousin ou des collines du Perche (Mayenne)

A surveiller !

 

Gérard Staron

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 11:37

Prévision du 16 au 19 novembre 2010

 

Les dépressions et perturbations océaniques en provenance de l’Atlantique nord continuent de déferler et poussent leur avantage en progressant vers le sud

Le mauvais temps change  de forme. La phase tempétueuse et douce cède la place  à une séquence pluvio-neigeuse , humide et fraiche.

Les pluies avec la neige en montagne affectent en priorité les reliefs océaniques, monts volcaniques auvergnats, axe du haut Forez à la Madeleine  et celui du Pilat aux monts du Beaujolais. Il convient de suivre les niveaux des cours d’eaux de la moitié nord de la France où il pleut de façon quotidienne depuis le 7 novembre

Les gelées matinales reviennent sur les plateaux. Les maximales sont faiblement positives

Au gré du passage des perturbations vent de sud et du nord alternent.

 

Lundi :

La dégradation annoncée est confirmée avec un zeste de gravité en plus : passage à la neige à une altitude assez basse vers 500 à 600 m, précipitations fortes, déjà plus de 22 mm à Saint Etienne.. Chute des températures maximales.

 

Mardi :

La perturbation s’évacue vers l’est. Elle laisse encore quelques flocons en montagne et surtout beaucoup de nébulosités en particulier autour du Pilat

Les températures sont proches de zéro toute la journée. Très peu de gelées matinales même sur les plateaux , mais un thermomètre qui ne monte pas dans la journée

Le vent du nord virulent revient, burle sur les plateaux autour du Mézenc et mistral en vallée du Rhône

 

Mercredi :

Les gelées matinales reviennent surtout dans la partie auvergnate

Ensuite une nouvelle perturbation océanique s’approche

Le vent du nord laisse la place à un flux de sud en avant des nuages de la perturbation

Les températures maximales remontent de façon sensible surtout dans les sillons de la Loire et de l’Allier

Les pluies, plus faibles que celles de lundi  n’atteignent nos départements  qu’en début de nuit qui suit. Les reliefs sous influence océaniques sont les plus concernés

 

Jeudi :

La perturbation s’évacue vers l’est. Elle laisse encore quelques flocons en montagne et surtout beaucoup de nébulosité sur l’axe du Pilat aux monts du Beaujolais

Des gelées matinales affectent les plateaux du cœur du Massif central, en particulier la Margeride, les températures de l’après-midi baissent un peu par rapport à la veille mais restent acceptables surtout sur la partie auvergnate qui pourrait voir la première le soleil

Le mistral  revient en vallée du Rhône

 

Vendredi :

Probablement une journée sans pluie et peut être  du soleil !

Les gelées matinales affectent les plateaux du cœur du Massif central, surtout la Margeride, les températures maximales restent sans changement, acceptables pour la saison.

 

Le temps pourrait redevenir tempétueux pendant le week-end ! 

 

Gérard Staron

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 12:18

 

Les petites tempêtes du remaniement 13 et 14 novembre 2010 !

 

      Les coups de vents en cours depuis le début du week-end sont loin d'atteindre celles de la première partie de la semaine

Samedi la langue de vent fort du sud de la Bretagne à la région Parisienne n'a atteint qu'une rafale maximale de 89 km/h aux iles de Groix et de Belle Ile.

vent

Depuis la nuit de samedi à dimanche, Eole a déplacé ses effets sur les crêtes de l'est du Massif central. Le seuil de 100 km/h  n' a été dépassé pour l'instant qu'au Mont Aigoual ( 107 km/h dimanche à 8 heures) et probablement sur les crêtes proches du Mézenc entre 3 et 6 heures. Il a été approché à Lyon Satolas (98 km/h dimanche à 4 heures). Saint Etienne et le Puy restent en dessous de 80 km/h pour l'instant. Les rafales sont suffisantes pour déformer le pin et le Mélèze sur les hauteurs entre Velay et Vivarais avec au fond la chaines dde Boutières ennuagée.

Rien n'est encore fini mais les tempêtes océaniques sont souvent atténuées dans ce secteur et surtout déviées avec une direction de sud qui a un zeste d'influence méditerranéenne et une grosse déviation à cause des reliefs méridiens

 

     Ces petites tempêtes du remaniement ont atteint des niveaux plus faibles que celle du 11 novembre dans la région de Lille ! Vous en tirerez les conséquences que vous voudrez, mais certains pourront penser que je suis les vents forts cette semaine !

     Dans le pays Chti, il faut maintenant surveiller les rivières qui montent toujours en retard et sans se presser!  Après une série de tempêtes,  les pluies déposées jour après jour commencent à faire leur effet. Par exemple à Charleville avant les 41,6 mm de samedi, il était déjà tombé 55,6 mm depuis le début de la semaine.

Pour l'instant les montées sont limitées, La Liane a atteint 3 m à Virvignes, l'Oise 2,2 mm, la Hem 1,19 m, mais les nouvelles pluies décideront de la poursuite ou non des crues. Par contre dans le Morvan, l'Arroux, sans tambour ni trompette a presque fait mieux !

     Il est vrai qu'en Pays Chti, il fallait presque mieux surveiller les stades que les rivières ce samedi: report du match Valenciennes Saint Etienne. Dans les stations proches il est tombé entre 36 mm (Lille, Cambrai et ses bétises) et 41 mm dans la partie de la journée avant 19 heures !

 

Gérard Staron

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 19:14

La tempête du 11 novembre a touché presque exclusivement le "Nord" avec une langue du Boulonnais à l'agglomération Lilloise.

 Voici les postes qui ont enregistré des rafales supérieures au seuil fatidiques de 100 km/h :

Cap Gris Nez 137 km/h

Boulogne sur mer 119 km/h

Lille 109 km/h

Dunkerque 106 km/h

Seul le Cap de la Hève avec 102 km/h n'appartient pas au "Nord" régional mais à la Normandie.

Lille11-11-10

La tempête a même joué les prolongations. Elle débute sur les côtes du Boulonnais en début d'après-midi du 11 novembre pour se terminer le 12 dans la fin de la nuit

Les 100 km/h ont été dépassé pendant 21 heures consécutives au Cap Gris Nez  et 13 heures à Boulogne sur mer . Le débordement au delà du secteur cotier méridien du Boulonnais a peu duré (1 heure à Dunkerque et Lille).

Ce jour  n'avait pas que le "cap" à présenter un "nez gris". Voici le ciel photographié des hauteurs d'un immeuble Lillois en direction de l'est dans l'après-midi du 11 novembre. Certains arbres penchent alors que les fumées sortent à l'horizontale des cheminées dans un gris seul cap possible dans  un  paysage qui demande beaucoup de nez pour se diriger !

Gérard Staron

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 10:56

Les tempêtes océaniques du 8 et du 9 novembre 2010

Comme annoncé dans notre précédente prévision deux petites tempêtes ont affecté la France, lundi et mardi.

Dans les deux cas les vents les plus forts ont été observés sur la côte Atlantique des Landes avec :

 131 km/h le 8 à 12 heures au cap Ferret

122 km/h le 9 à 9 heures au même poste

La pointe de la Bretagne et l'ensemble des côtes de l'Atlantique ont été concernés de façon moindre

Avec le Cap Ferret et Biscarosse, la Pointe du Raz a aussi dépassé les 100 km/h  le 9 à 15 heures (104 km/h)

Les fortes rafales se sont limitées aux région cotières à l'exception des sommets montangeux. Seul le Mont Aigouel a atteint 133km/h le 9 à 14 heures. Par ailleurs les plus fortes rafales ont atteint 60 à 70km/h sur la région parisienne et dans l'est du Massif central

Lundi  les vents virulents ont été concentrés à la mi journée, alors qu'ils ont été dispersés sur l'ensemble de la journée mardi !

Le prochaine tempête devrait intervenir jeudi avec une trajectoire sud-ouest nord-est à partir de la côte Atlantique !

 

Gérard Staron

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 14:56

 

       La France a connu pendant le week-end dernier, un nouvel épisode pluvieux méditerranéen. 

Il est relativement important par son extension géographique puisqu’il a balayé par ses pluies l’ensemble du littoral méditerranéen de la région de Montpellier à celle de Nice  mais aussi il a pénétré sur le Massif central jusqu’au niveau de la région stéphanoise. Les fortes précipitations s’inscrivent dans un triangle dont la base concerne le littoral de la grande Bleue du Languedoc à la Côte d’Azur et dont la hauteur suit les crêtes de l’est du Massif central des Cévennes au Pilat. Le Velay sur le versant interne et la vallée du Rhône à l’extérieur sont arrosés de façon semblable. A l’intérieur du Massif, les fortes pluies ont été stoppées sur la deuxième ligne de relief. Les cours d’eaux autant sur le versant rhodanien que celui de l’intérieur n’ont été concernés que pour leurs cours amont.

Cet épisode est aussi remarquable par sa durée sur 3 jours. Il a commencé par le Languedoc dans la nuit du 29 au 30 octobre et il s’est terminé au matin de  la Toussaint par la Côte d’Azur. Ceci explique que les rivières du Languedoc présentent une seule crue maximale le 30 octobre. Le Vidourle a connu son maximum le 30 à 20h 30 à Vic le Fesc et à 22h15 à Sommières  Par contre les cours d’eaux de la Cote d’Azur comme le Var, l’Argens ou la Sigale ne commencent pas leur montée avant la fin de la journée du 31 octobre et restent haut jusqu’en matinée de la Toussaint. Entre les deux, les rivières qui descendent des hauteurs de l’est du Massif central ont subi souvent plusieurs paroxysmes pluvieux et connaissent une montée par pallier. Il en est ainsi de la Loire à Bas en basset qui monte une première fois dans la matinée du 31 jusqu’à 1,60 m puis après une stagnation reprend la hausse jusqu’à 3,40 m dans la nuit et la matinée de la Toussaint. Sur le versant Rhodanien, le Doux à Tournon et dans une moindre mesure  la Cance à Annonay  présentent le même profil en deux phases successives de montée. Certains cours d’eaux connaissent même plusieurs montées séparées comme le Lignon vellave à Pont Marie avec deux maximums séparés , le premier dans la nuit du 30 au 31 et le second dans celle du 31 octobre au 1er Novembre. Ces deux pointes sont même encore plus distinctes sur le Furan à Andrézieux en raison de la nature urbaine de son bassin. Entre les deux maximums, la rivière revient quasiment à son niveau antérieur.  Ces profils de crues avec une seule au début ou à la fin, ou avec plusieurs montées séparées ou emboîtées traduisent une complexité de l’épisode pluvieux qui semble plus un assemblage   d’averses  que le passage simple d’une grosse perturbation.

Un autre aspect ne manque pas de surprendre quand on analyse les impacts de ces fortes pluies. D’une façon générale, heureusement pour les populations,  les crues provoquées sont assez médiocres et bien loin des hauteurs et des débits des grandes catastrophes des rivières concernées. Il en est ainsi pour tous les affluents du Rhône qui descendent du Massif central des Cévennes au Pilat, les Gardons , L’Ardèche, l’Eyrieux, le Doux , La Cance. L’Ardèche a atteint la cote de 5 mètres à Vallon Pont D’Arc, ceci peut paraître élevé, mais elle avait dépassé 6 mètres il y a quelques mois sans grands dégâts, très loin des 11 mètres de la crue de Septembre 1890.

Sur l’autre versant, L’Allier avec 2,66 m à Langeac est en dessous de ses crues historiques, La Loire avec 3,40 à Bas en basset parait très loin des 6 m de septembre 1980 et des 7 mètres de 1846. Quelques ruisseaux ont pu çà et là poser quelques problèmes limités comme le Bonson.

Curieusement l’épisode pluvieux a frappé deux fois de façon ponctuelle sur des secteurs réduits à risque avec des inondations mis en valeur par les médias.

La première au début, le Vidourle a débordé dans les rues de la ville de Sommières dans le début de la nuit du 30 au 31.  Le fleuve côtier est monté à la cote de 4,70 m à Vic le fesc et à celle de 3,45 m à Sommières, alors que ses voisins, l’Herault à l’ouest et les Gardons à l’est, n’ont pas atteint les 2 mètres, dérisoire sur ces cours d’eaux.

La seconde à la fin de l’épisode,  permet d’effectuer la même observation. Le bassin du Loup a débordé à Villeneuve Loubet. Par comparaison avec la crue de 1994 que j’avais étudié, on peut établir la montée à plus de 5 mètres. La rive gauche du coté du village historique a été inondée avec déplacement des populations. Celle de l’autre côté, plus élevée, à plus de 4 mètres au dessus de la rivière a connu un débordement un peu moins marqué, à quelques centimètres du niveau atteint en 1994, et de celui des habitations. On peut remarquer de la même façon que les grands cours d’eaux voisins ont monté de façon bien plus faible. Le Var, le fleuve côtier de l’est reste en dessous de 3 mètres autant à Entrevaux qu’à Malaussène. Plus à l’ouest, L’Argens si durement touché en juin a aussi peu réagi.

Les deux points inondés connaissent des risques spécifiques. Qui n’a pas entendu la sensibilité de la Ville de Sommières aux inondations ? Le Loup qui sort des gorges de l’arrière pays, débouche sur une commune du littoral où sa vallée s’élargit, mais où  la plus grande partie de son lit majeur a été occupé par des constructions qui n’existaient pas 50 ans en arrière, qu’il s’agisse de locaux scolaires ou municipaux, de villas ou petits habitats collectifs !

Cet épisode pluvieux présente une énigme ! Pourquoi un événement d’une longue durée, d’une très grande extension géographique, n’a-t-il frappé fort que ponctuellement sur deux secteurs très éloignés au début et à la fin de l’événement ?

La solution semble se trouver dans l’analyse de la situation atmosphérique. On retrouve les 3 éléments nécessaires à une grosse pluie méditerranéenne avec la descente froide dépressionnaire sur l’Atlantique, la recharge en humidité sur une Méditerranée encore chaude à l’arrière saison et enfin le blocage des masses pluvieuses par un anticyclone centré sur l’Europe de l’est qui s’arque boute sur les Alpes.

La très grande durée de l’épisode pluvieux semble liée à la très grande résistance de ce dernier anticyclone qui reste en place sur les Alpes du début à la fin, soit du 29 octobre au 1er novembre, sans céder un pouce de terrain au niveau de son bastion montagneux. Pendant toute la période les nuages pluvieux qui remontent de Méditerranée viennent donc buter sur cette citadelle et déposer leur pluie en avant sur l’ensemble géographique très vaste que nous avons décrit.

Pendant ces 3 jours, il y a deux moments où l’affrontement entre les masses pluvieuses de Méditerranée et la forteresse anticyclonique est plus fort.

Au début, le 30, l’anticyclone résiste selon un axe sud-nord de la Méditerranée aux Alpes alors que la dépression se trouve dans le golfe de Gascogne.  Les masses pluvieuses  abordent  la France selon une trajectoire méridienne, du Languedoc aux Cévennes. La ville de Montpellier reçoit 124 mm, le Vidourle monte et inonde Sommières.

Ensuite la dépression progresse en direction de la Méditerranée où elle s’installe le 1er Novembre. L’anticyclone continue de résister sur les Alpes, mais il a reculé sur la mer. Ce deuxième blocage provoque une remontée des pluies selon un axe sud-est nord-ouest, de la Cote d’Azur à l’est du Massif central. Cannes reçoit 133 mm et Nice 99 mm. La vallée du Loup se trouve en première ligne pour recevoir les pluies et Villeneuve Loubet est inondé.

Cette évolution liée à la résistance de l’anticyclone sur les Alpes provoque une très longue période pluvieuse avec deux paroxysmes, au début sur Le Languedoc et à la fin sur la Côte d’Azur.

Les régions de l’est du Massif central, en particulier celles du Mézenc au Pilat, ont reçu successivement les effluves atténuées des deux paroxysmes, le premier directement du sud remontant les Cévennes et le second du sud-est transversalement depuis la Côte d’Azur. C’est pour cette raison que beaucoup de rivières descendant de ce secteur vers le Rhône ou la Loire ont connu un profil de crue avec deux montés successives.

Gérard Staron vous donne rendez vous samedi prochain pour une nouvelle chronique, le texte étant placé sur mon blog : gesta.over-blog.com. Bonne semaine à tous.

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 20:07

 

         Nous venons de connaître la première offensive à qualifier d’hivernale.

Elle s’est manifestée par le retour de la neige dimanche 17. Ce dernier ne s’est pas seulement effectué sur le massif alpin à des hautes altitudes, mais il est descendu à des niveaux bien plus bas. Des moyennes montagnes comme les Vosges ou l’est du Massif central ont été concernées.

Comme je l’ai déjà signalé, les flocons sont descendus à 800 mètres dans la matinée de Dimanche dans l’est du Massif central, le sol a blanchi à partir de 900 mètres avec une couche importante sur le Pilat. Le manteau a reculé ensuite, mais vendredi les sommets du Mézenc et de l’Alambre étaient encore blancs à 1500 mètres environ.

L’air froid qui s’est installé ensuite a provoqué des gelées sous abri sur des régions de plaine où elles peuvent surprendre en octobre.

Le lundi 18, ces températures négatives concernent une bande des régions en arrière des côtes océaniques qui s’étire de la Flandre belge au cœur des Landes. On y trouve un ensemble picard de Saint Quentin à Creil, avec -2,6° à Beauvais, une zone des plateaux de l’ouest du Bassin Parisien, de la Beauce au Poitou, et enfin quelques stations landaises de l’intérieur dont Mont de Marsan.

Le mardi 19, les gelées sous abri se déplacent vers l’est. Dans les zones basses de Bourgogne de Luxeuil à Nevers en passant par Dijon et dans des secteurs du Massif central avec Aurillac et Mende, mais pas encore le Puy !

Le 20 octobre, on constate un répit. Le gel ne concerne que quelques sommets ou bassins intramontagnards comme Embrun et même Soria en Espagne, mais la neige revient sur les massifs de l’est de la France en particulier les Alpes.

Le 21 octobre, les gelées matinales connaissent leur extension maximale. Il ne s’agit pas de quelques secteurs isolés, mais de l’ensemble de la France du nord à l’exception des littoraux de la Manche et de l’Atlantique et à l’est de l’Alsace de façon plus surprenante.

Au sud la Limite des gelées est classique, elle suit la limite occidentale du Massif central à l’exception du bas Limousin, la vallée du Tarn à l’intérieur et enfin la bordure orientale des Cévennes à la région Lyonnaise. Plus à l’est, il s’agit des Alpes autant en France qu’en Italie.

Certaines températures sont très basses  comme les -5,6° de Romorantin, les -4,6° de Chartres ou les -4,1° de Beauvais. Ces stations du Bassin Parisien ont connu un gel bien plus sévère que de nombreuses zones de montagnes, comme le Mont Aigoual ou les sommets du Jura qui détiennent pourtant les records de froid du pays.

Naturellement, la cause de cette première offensive de l’hiver correspond à des descentes en provenance du nord.

La neige se produit à la fin du passage d’une perturbation de nord qui descend en provenance directe des régions arctiques par les mers de Norvège et du Nord. Le front froid  se situe au niveau de Londres le vendredi à la mi journée. Il atteint un axe du Limousin à la Suisse le lendemain. Il passe en Méditerranée le dimanche où il provoque la fameuse dépression du golfe de Gènes.

L’air qui suit son passage est particulièrement froid, de l’ordre de 7° au niveau de la mer, mais surtout en altitude. Au niveau de la surface des 500 hpa vers 5500 mètres d’altitude, il part de -29 à -30° de Scandinavie, pour arriver à -25° au dessus de Payerne mais aussi de Marseille.

L’arrivée de cet air particulièrement froid en altitude combiné avec la fin du passage de la perturbation au petit matin du dimanche, au moment des températures les plus basses de la journée,  a permis le passage de la pluie à la neige à ces altitudes moyennes.

Ensuite le rythme des gelées provient de deux facteurs, l’état du ciel et l’approvisionnement en air froid en provenance du pôle.

Quand le ciel reste couvert, il empêche une grande partie du rayonnement nocturne, soit la perte d’énergie du sol pendant la nuit, surtout à une époque de l’année où la terre peu refroidie garde quelques souvenirs thermiques de la saison chaude. Au contraire quand le ciel est dégagé, surtout quand l’atmosphère est froide, cette perte d’énergie est maximale.

Ainsi, la géographie des gelées de lundi et de mardi correspond à des zones de ciel clair pendant la nuit.

Lundi 18, il s’agit de la zone comprise entre les nuages maritimes qui débordent sur les littoraux  et les nébulosités qui s’accrochent aux reliefs en liaison avec les derniers restes de la perturbation de la veille.

Mardi 19, la zone des gelées s’est déplacée vers l’est  de la même façon que celle de ciel clair, en suivant la circulation de l’atmosphère entre la perturbation du dimanche qui s’est évacuée en laissant seulement des restes nuageux sur les reliefs et la suivante qui aborde la France par les côtes de la Manche.

L’approvisionnement en air froid en provenance des pôles explique aussi cette géographie.

La première pulsion froide est arrivée dimanche et c’est lundi que les gelées sont importantes, puis ces dernières diminuent car l’alimentation en air polaire se laisse édulcorer par le milieu plus tiède de la France

Après le passage de la perturbation de mercredi, arrive une seconde pulsion polaire avec des températures bien plus basses en altitude. L’air part de -39° en Scandinavie au niveau de la surface des 500 hpa pour arriver à -33° sur le nord de la France.

Les fortes gelées de jeudi matin résultent alors d’un double phénomène, cette nouvelle alimentation froide doublée d’un retour du ciel clair dans la nuit de mercredi à jeudi après le passage de la perturbation !

Ces neiges et ces gelées sont elles exceptionnelles pour une mi-octobre ?

Autant pour la neige que pour les basses températures, il ne semble pas que des records anciens soient tombés. Pour l’arrivée de la neige sur le Massif central, la fin septembre et le début octobre 1974 avaient fait plus précoce, pour les gelées dans le bassin Parisien, les mois d’octobre 1955 et 1956 avaient subi les températures bien plus basses.

Les stations qui s’approchent à quelques dixièmes de ces records de basses températures sont celles de Picardie, Beauvais et Saint Quentin ou de Haute Normandie avec Rouen.

Par contre, pour la neige comme pour les premières gelées, cette vague de mi-octobre correspond à une précocité de plusieurs semaines par rapport à un début d’hiver normal.

A titre d’exemples, pris dans ma thèse l’hiver dans le Massif central pour les dates médianes,  soit une année sur deux :

 - une première chute de neige arrive à Dunières le 9 novembre, 3 semaines d’avance en 2010

 - une première neige au sol arrive à Tarentaise dans le Pilat  le 10 novembre et à Fay sur Lignon au pied du Mézenc le 8 novembre, même écart

 - une première gelée sous abri se produit le 7 novembre à Chartres , écart semblable.

Il s’agit d’un événement très précoce qui se produit moins d’une année sur 4 ! Naturellement ceci n’est  valable que  pour les neiges de moyenne altitude du Massif central et des Vosges, les Alpes avaient déjà été blanchies, et que pour les gelées du bassin Parisien, les zones de montagne du Massif central en ont déjà connu cette année.

Après un précédent hiver très froid, une année aux températures médiocres, l’hiver redémarre très tôt. Qui osera parler encore de réchauffement !

Par ailleurs dans mon ouvrage de 2003(1), je développais au long d’un chapitre entier un rapport entre les agitations révolutionnaires ou sociales, et la rigueur des hiver qui précèdent ou au moment de leur déclenchement. Les deux étant réalisés, qui osera encore critiquer ce lien au vu des événements radicaux de la semaine !

Gérard Staron vous donne rendez vous la semaine prochaine pour la 800 ème, le texte étant repris sur mon blog : gesta.over-blog.com.   Bonne semaine….

 

(1) Gérard Staron " Le ciel tomberait-il sur nos têtes" 2003 Editions ALEAS Lyon chapitre 2 "Climat révolutionnaire"

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 15:17

Ce mercredi 20 octobre, il reste de la neige sur le Mézenc et sur l'Alambre au dessus de 1450 à 1500 mètres. En début d'après-midi, le géant du Velay vient juste de perdre son chapeau et de permettre cette photo ! Depuis Dimanche, ceci correspond au 4ème jour de neige au sol.

Mézenc20-10

Ce matin il restait aussi quelques plaques sur le Lisieux, un peu plus bas vers 1300 mètres qui semblent avoir disparu dans l'aprèsmidi.

C'est aussi le premier jour de retour partiel de soleil. Pendant 10 jours nous ne l'avions quasiment pas aperçu sur le Forez et le Velay , mais il fait toujours aussi froid. De quoi attaquer le subconscient des populations !

Le vent du nord qui s'est levé après le passage de la perturbation pendant la nuit a commencé de nettoyer le ciel mais il reste beaucoup de nébulosités !

 

Gérard Staron

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 10:47

Ce dimanche matin vers 9 heures, les précipitations sont passées de la pluie à la neige vers 800 mètres en tenant au sol à partir de 900 mètres comme l'indique le paysage enneigé de Montregard.

DSCN0273

Cette chute arrive par un temps perturbé de plein nord. Ces derniers fournissent plus de 35% des premières neiges dans la région.

 

Selon les dates présentées dans ma thèse" l'hiver sur le Massif central"

--- pour une première chute, cette dernière est dans les temps aux dessus de 1200 mètres par contre elle est très nettement en avance en dessous.

--- pour le manteau au sol, le caractère précoce de 2010 est patent avec une probabilité inférieure à une année sur quatre. Les régions concernées connaissent leur première couche une année sur deux après le 10 novembre.

 

Toutefois aucun record n'est battu. le 30 septembre et les premiers jours d'octobre 1974 gardent  les chutes et le manteau le plus précoce de ces dernières années sur l'est du Massif central.

 

Au titre des calamités à ajouter au palmarès de ce temps de nord, le cyclisme est toujours affecté en première ligne.

Samedi, le Tour de Lombardie s'est déroulé sous une pluie battante. Des routes très glissantes avec en plus les tapis de feuilles mortes ont provoqué de nombreuses chutes dont celles de l'un des principaux favoris Nibali. Cette épreuve avait souvent été favorisée par le temps dans le passé comme nous l'avions constaté dans notre ouvrage " Conditions climatiques et compétitions cyclistes", mais en 2010 les courses italiennes, dont le Giro , ont été très arrosées

 

Ce matin, Jean Paul Bourgier, qui dédicace son nouvel ouvrage à la fête du livre de Saint Etienne,  "Le Tour 1914, de la fleur au guidon à la baïonnette au canon" a fait la montée des"Soleils d'automne", en hommage à Louis Nucéra sur les pentes du Pilat. Après 8 jours continus sans soleil, un nom pareil était déjà une gageure et en plus la randonnée n'a pu aller à son terme et a été stoppée à Rochetaillée vers 800 mètres en raison de la neige et avec des auteurs transis !

 

Gérard Staron

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 19:21

Chronique climatologie N°798

Le Velay et le Forez ont connu jeudi leur 5ème jour consécutif sans insolation avec une couverture nuageuse continue du matin au soir…. Et le 7ème jours samedi !

Les nuages au dessus de nos têtes n’ont pas été de même nature dimanche et lundi d’une part et depuis mardi d’autres part.

A la fin du week-end, il s’agit de la couverture nuageuse qui remonte du sud en liaison avec la dépression méditerranéenne située sur le golfe du Lion, de nuages pluvieux de moyenne ou basse altitude. Cette situation météorologique a apporté de fortes précipitations sur le Roussillon et la Catalogne. Pendant un épisode pluvieux de 3 jours,  plus de 370 mm sont tombés sur Barcelone, 160 mm sur Perpignan, 145 mm au Cap Bear, 120 mm sur Carcassonne. Je n’ai pu être renseigné sur les débordements des rivières espagnoles, mais leurs homologues Françaises connaissent de belles crues sans toutefois atteindre les niveaux de la grosse catastrophe du 13 novembre 1999. L’Agly a connu la montée la plus forte avec une cote de 5,60 m à Rivesaltes, équivalente à la crue du 26 septembre 1992, mais deux mètres en dessous de celles du 13 novembre 1999 (7,8 m). Les autres cours d’eaux ont monté d’environ 3 mètres, un peu plus pour le Tech avec une cote de 4 m à Elne, la Têt avec 3,11 à Villelongue de la Salanque,  un peu moins pour l’Aude (2,95 m à Ventenac en Minervois).

 La pluviométrie sur nos régions est particulièrement chétives pour une grosse pluies méditerranéenne, 0,8 mm à Saint Etienne et moins de 3 mm à Montregard en Haute Loire. Les précipitations n’ont pas débordé sur le Massif central. L’Aigoual avec 91 mm a reçu deux fois moins d’eau que la semaine précédente. Mende, Le Puy comptabilisent à peine quelques millimètres. En somme lors de cette grosse pluie méditerranéenne, nous avons eu les nuages mais pas la pluie.

A partir de mardi et dans les jours qui suivent, il s’agit cette fois de stratus et de brouillards dans les basses couches de l’atmosphère. Le Velay et le Forez ne voient pas encore le soleil ou si peu. Ce couvercle de nuages ne fait que s’agrandir au fil des jours sur le versant septentrional des montagnes de l’Europe qui s’étirent du Massif central aux Alpes du nord.

Le suivi de l’image de satellite est particulièrement intéressant.

Le mardi 12, le nord-est du Massif central constitue un îlot recouvert de stratus avec les Limagnes et les bassins de la Loire, jusqu’à leurs cadre montagneux de la crête du Mézenc aux monts du Beaujolais

Le mercredi 13, la couverture s’étend au pied des Alpes du nord du Vercors aux massifs suisses. La vallée du Rhône, les terres froides, l’ensellement entre Alpes et Jura et la plaine centrale Suisse, commencent à être cachés sous cette masse de grisaille.

Le jeudi 14, la couverture de stratus augmente encore et couvre tous les versants nord des montagnes du Massif central aux Alpes. Le Limousin jusqu’au sommet du plateau de Millevaches s’ajoute dans ces brouillards. Sur les bassins de la Loire et de l’Allier, la zone recouverte change peu par rapport aux jours précédents, par contre elle se densifie et augmente à l’est au pied des Alpes du nord. Toutes les régions basses qui s’étirent de la Vallée du Rhône au niveau de Valence jusqu’à la Bavière sont submergées. En Suisse, tout l’espace compris entre Jura et Alpes est occupé. La grisaille tente de pénétrer dans les vallées alpines par les différentes cluses, mais sans atteindre le sillon alpin.

Si le Forez, le Velay et les Limagnes n’ont pas vu le soleil depuis dimanche, ou si peu pour quelques zones à la marge, c’est parce que nous avons subi les effets de deux systèmes nuageux de nature différente sans intervalle, pourtant la situation météorologique montre qu’il n’y a eu qu’un seul responsable: une déjection polaire. Il s’agit de hautes pressions qui descendent en ligne directe du Groenland  et progressent en direction du sud avec de l’air très froid.

Dans un premier temps, cet anticyclone vient stopper la remontée vers le nord de la perturbation méditerranéenne. La dépression qui l’accompagne arrive sur le golfe du Lion mais ne progresse plus. Les masses nuageuses sont rabattues vers l’ouest par un courant d’est de retour qui vient buter sur les côtes méridiennes de la Catalogne et du Roussillon. Elles y sont maintenues pendant 3 jours. Chaque fois qu’un anticyclone souvent froid occupe la France et affronte une dépression dans le Golfe du Lion, des catastrophes peuvent se produire dans l’Aude et les Pyrénées orientales. Elles prennent la forme de grosses inondations comme le 13 novembre 1999 ou de chutes de neige lourdes comme le 10 janvier 1980 ou le 29 janvier 1986.

 Si les précipitations atteignent peu nos régions de l’Auvergne du Velay et du Forez, les nuages arrivent à les recouvrir à partir du sud en formant un couvercle en ayant perdu leur force précipitable sous l’action de cette déjection polaire.

Cette dernière est tellement vigoureuse que le mardi, elle a renvoyé vers le sud les nuages méditerranéens qui descendent du Roussillon au Levant espagnol. A ce moment là commence un nouveau mécanisme nuageux dans l’air froid en provenance du nord. En raison de sa température, il contient très peu d’humidité sans se condenser. En plus il arrive sur des régions qui viennent d’être arrosées. Quand il est obligé de monter en rencontrant les premiers reliefs, il se condense sur ces pentes exposées au nord, mais il est bien incapable de donner la moindre précipitation tangible.

Le mécanisme commence mardi par le Velay et le Forez. Ces zones sont habituellement exposées à ce type de situation, elles sont en plus dans l’axe de la descente froide, elles constituent un entonnoir avec les Limagnes et des dépressions de la Loire dans lequel cet air vient s’empaler et s’élever contre les pentes des reliefs en particulier le Pilat où mardi les couches nuageuses, et les brouillards étaient multiples.

A partir de ce noyau initial, cette accumulation d’air froid condensé contre la première barrière montagneuse d’importance, va croître au fil des jours de part et d’autre, au point de recouvrir toutes les pentes face au nord des reliefs qui barrent l’Europe d’ouest en est.

Cette géographie des nuages est classique par temps de nord, il lui arrive même de recouvrir à partir de ces montagnes sur toute la France du nord. Cette fois tout n’a pas été noyé, il existe mercredi et jeudi, un espace de ciel dégagé sur le Bassin parisien entre deux zones de nuages bas, celle déjà décrite liée à l’ascendance de l’air contre les premières montagnes et une autre qui se crée en Manche et mer du Nord.

Cette dernière correspond à un air froid qui surmonte une surface maritime encore tiède à cette époque de l’année : une situation parfaire pour provoquer des brouillards et stratus.

Ces masses  nuages ne débordent pas au-delà de la ligne de crête de l’est du Massif central des Cevennes au Pilat mais aussi des premiers reliefs des Préalpes plus élevés. Après leur passage, l’air ne s’élève plus, il redescend vers le domaine méditerranéen, il s’assèche et il a perdu sa faible humidité de l’autre côté. C’est pour cette raison que dans cette situation la crête de ces montagnes constitue une barrière nuageuse, de couleur sombre quand on l’observe de la vallée du Rhône.

Pendant ces deux derniers jours on constate à ce niveau, une variante assez curieuse. Habituellement, les stratus qui descendent du Val de Saône et de la région Lyonnaise s’arrêtent dans la vallée du Rhône au niveau du défilé de Vienne. Mercredi et jeudi, ils sont descendus bien plus bas, au niveau de Valence selon les informations des images de satellite.

Cette dernière particularité n’est que l’illustration de la très grande force de cette descente froide anticyclonique qui a tout repoussé sur son passage, dépression et perturbation méditerranéenne.

Le ciel était si bas qu’un canal s’est pendu avait chanté Jacques Brel, un vrai ciel chti ou flamand particulièrement tenace !

Gérard Staron vous donne rendez vous samedi prochain sur les ondes de Radio Espérance, le texte étant repris sur mon blog : gesta.over-blog.com. Bonne semaine…….

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