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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 23:12

Comme le montre l'image de Claude , la tempête est partie aujourd'hui en début d'après-midi sur la mer Baltique. En arrière on voit descendre l'air froid avec les petites boules nuageuses d'instabilité de la traîne à l'arrière de la perturbation.

En France à l'exception du nord-est qui reçoit quelques pluies ou neige de bordure, l'air reste calme avec les stratus du sud-ouest de la France.

tempete 6-12-13

le vent a soufflé très fort hier (5/12) autour de la mer du Nord en passant de l'ouest à l'est  :

entre 3 et 6 h UTC  : 228 km/h à Aonach Mor (Grande Bretagne)

entre 6 et 9 h UTC : 167 km/h à Great Dun Fell ( Grande Bretagne)

entre 9 et 12h UTC : 180 km/h à Cairnbell (Grande Bretagne)

entre 12 et 15h UTC : 151 km/h à Brocken (Allemagne) et 152 Km/h à Torsminde ( Danemark)

entre 15 et 21 h UTC : 155 km/h à Brocken ( Allemagne et 159 km/h à Torsminde ( Danemark )

Gérard Staron

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 20:52

Voici l'image, transmise par Claude, du début de la tempête qui commence à balayer les pays qui bordent la mer du Nord!

l'air reste calme dans une grande partie de la France sous la protection de l'anticyclone comme le montre le maintien de stratus bas dans le bassin Aquitain et les plaines de la Saône. D'habitude le vent fort les disperse.

tempête (début) 5-12-13

Cette tempête correspond d'ailleurs la résistance des hautes pressions méridionales qui s'opposent à la dépression en provenance du nord, centrée sur l'Ecosse au moment de l'image en début d'après-midi. Les incurvations des lignes nuageuses montrent les phases de progression de l'air septentrional

le paroxysme des vents forts correspond à ce trait de ciel bleu entre les masses nuageuses qui se trouve entre l'Angleterre et le Nord des Pays bas. le Tourbillon n'est pas encore formé!

la France connait des vents forts le long des côtes de la Manche mais la tempête n'intéresse vraiment que le petit secteur cotier de la Mer du Nord ! Cette dernière au coeur du phénomène pourrait générer de très fortes vagues

Gérard Staron     

 

noel boules noel boules 1 gif

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 18:22

L'image d'aujourd'hui transmise par Claude au milieu de la journée permet de découper la France en tranches :

Au nord le blanc propre et léger de la perturbation peu active qui circule de la Bretagne à la Lorraine avec des lignes de nuages zonales

De la Vendée aux plaines de la Saône et à l'Alsace en passant par le sud du Bassin Parisien, les stratus bas ne se sont pas dégagés et tapissent les zones basses. Plus au sud on en retrouve dans le bassin Aquitain les mêmes nuages bas dans les parties les plus basses et la vallée de la Garonne

le reste de la France présente un ciel dégagé, mais on distingue l'extension du manteau neigeux dans les zones de montagne surtout le Jura , les Alpes , le Massif central dont on distingue les différents reliefs et les Pyrénées

Gérard Staron

neige- stratus- perturbation 4-12-13

 

 

 

bonhomme de neige

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 12:14

Prévision du 4 au 8 décembre 2013

 

L’anticyclone en place depuis le début de la semaine devrait assez bien résister à la prochaine perturbation de nord qui  intéressera surtout  un axe oriental sur l’Allemagne, la Suisse et la France de l’est

Cette dernière intéressera surtout l’angle nord-est de la région jusqu’à l’axe des Monts du Forez au Pilat avec de la neige sur les plateaux, mais à l’exception de vendredi, les autres journées seront sans précipitations

Le manteau nival recule lentement et abandonne les secteurs en dessous de  600 à 700 m où il est encore présent

Le retour du vent du nord en bordure des hautes pressions provoque le maintien de températures à des niveaux assez bas en dépit d’un bon ensoleillement. Les gelées matinales d’intensité variable sont présentes tous les jours. Seules quelques dépressions bordières, Limagnes, plaines de Roanne et dans une certaine mesure celle du Forez et la  retombée rhodanienne ont quelques chances d’y échapper certains jours

 

Mardi :

Prévision antérieure confirmée avec le retour du soleil et la hausse des maximums

Enfin une journée agréable pour la saison

 

Mercredi :

Pas de précipitations

Après des gelées modérées presque généralisées, seuls les secteurs cités dans l’introduction peuvent y échapper, le soleil permet une hausse des maximums qui peuvent atteindre localement 10° dans certaines dépressions bien exposées

Le vent du nord revient dans la journée

 

Jeudi :

Pas de précipitations

Avec des gelées matinales  semblables à celles de la veille sur les mêmes régions, peut-être un peu plus sévères, les températures maximales amorcent une baisse en raison de l’influence du flux du nord qui compense les effets du soleil et forcit sur ces zones favorites, plateaux de la haute Loire avec la burle et mistral en vallée du Rhône

Les maximums sont cependant positifs  (de l’ordre de 5° dans les dépressions) sauf sur les sommets enneigés qui restent sans dégel

 

Vendredi :

Passage de la perturbation de nord avec des précipitations dans l’angle nord-est de la région déjà cité et surtout le Pilat, ailleurs ses effets seront plus faibles.  Elle donne de la neige sur les plateaux.

Les gelées sont généralisées sur les plateaux, seules quelques dépressions externes y échappent.

Les maximums continuent leur baisse,  proches de zéro dans les dépressions et journée sans dégel en montagne.

 Vent du nord  fort avec burle, mistral et tempête en méditerranée

 

Samedi :

L’anticyclone revient

Pas de précipitations, mais des nuages jouent les prolongations sur les versants nord de nos reliefs

Les gelées sont à nouveau généralisées et sévères sur les plateaux du cœur du Massif central, la journée est sans dégel sur les plateaux et les maximums des dépressions sont légèrement positifs

Le vent du nord commence à faiblir

 

Dimanche :

Pas de précipitations

Les gelées sont généralisées et sévères sur les plateaux du cœur du Massif central. Risque de brouillard matinal dans les vallées et bassins internes

Les maximums devraient amorcer une légère remontée, s’ils deviennent nettement positifs dans les dépressions, en montagne la journée est encore sans dégel

Vent faible

 

Au début de la semaine prochaine nous devrions passer sur la face occidentale de l’anticyclone, celle des flux de sud, de la douceur, mais aussi celle des grosses précipitations méditerranéennes.

Si ce changement se confirme, la ^première vague froide de l’hiver aurait duré presque un mois !

Gérard Staron

      

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 19:38

Observations de Saint Etienne (500m) : novembre   2013

Températures minimales et maximales quotidiennes (Hobo dans abri à coupelles)

Les archives de la station depuis l’origine (2006) sont consultables

 sur  http://mgsb.perso.sfr.fr  à la suite de celles de Montregard, accessible aussi en cliquant sur « site » dans les liens placés sur la barre à droite.

 

date

min

max

P

1-nov-13

4,7

15,4

2-nov-13

13,9

18,5

12

3-nov-13

7,7

12,5

0,4

4-nov-13

6,9

14,8

0,9

5-nov-13

3,4

12,0

3,1

6-nov-13

8,8

17,4

7-nov-13

9,6

17,6

0,1

8-nov-13

8,5

16,5

3,1

9-nov-13

6,5

11,9

16,5

10-nov-13

3,7

11,2

0,3

11-nov-13

1,8

6,2

12-nov-13

-0,9

8,4

0,1

13-nov-13

4,7

7,4

0,4

14-nov-13

4,0

7,5

20,9

15-nov-13

1,6

3,5

2,6

16-nov-13

0,3

3,8

0,1

17-nov-13

1,7

4,9

18-nov-13

0,7

7,1

0,4

19-nov-13

0,6

4,2

39,6

20-nov-13

-1,1

1,9

9,2

21-nov-13

-1,7

3,9

7,5

22-nov-13

-1,2

0,1

3,3

23-nov-13

-0,5

2,0

1

24-nov-13

1,5

3,6

25-nov-13

-0,3

2,4

0,1

26-nov-13

-2,5

2,3

27-nov-13

-4,3

-0,4

28-nov-13

-7,3

-1,1

0,2

29-nov-13

-2,5

2,1

4,1

30-nov-13

0,9

2,8

moyenne

2,3

7,4

125,9

 

Novembre 2013 aligne aussi des records de froid à Saint-Etienne depuis le début des observations (2006)  pour ce mois

--- moyenne des températures du mois 4.8° ( 4.9° en 2007)

--- moyenne des minimums 2.3° (2.4° en 2007)

--- minimums absolu -7.3° (-6.7° en 2007)

 

 Records égalés

--- moyenne des maximums 7.4° (même valeur en 2007)

 

Seconde valeur observée :

--- total des précipitations 125.9 mm (158.3 mm en 2008)

 

Signaler par ailleurs :

---10 jours de gel et 2 sans dégel

 

Il était prévisible que le froid serait moins exceptionnel qu’en altitude à Montregard en raison de l’influence des flux de sud du début du mois qui augmentent les températures au début du mois en descendant de la montagne mais aussi de l’influence refroidissante du sol enneigé plus longtemps

Gérard Staron

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 19:37

Températures de Montregard (43) :  novembre  2013

Températures minimales et maximales et Moyennes approchées (min+max/2) et vraies (toutes mesures)

Sur http://mgsb. Perso.sfr.fr ou en cliquant ci-dessus sur le lien « site » vous avez accès aux archives de la station  depuis l’origine (2006)

date

min

max

moyenne

moy. vraie

1-nov-13

5,5

13,5

9,5

9,9

2-nov-13

9,0

14,4

11,7

11,1

3-nov-13

3,9

8,5

6,2

6,6

4-nov-13

2,5

9,2

5,9

6,5

5-nov-13

0,8

9,2

5,0

5,0

6-nov-13

8,0

12,5

10,2

9,9

7-nov-13

6,8

14,5

10,6

10,4

8-nov-13

7,2

12,3

9,7

9,6

9-nov-13

2,9

8,5

5,7

5,1

10-nov-13

0,2

7,9

4,1

3,9

11-nov-13

-1,5

1,8

0,2

-0,3

12-nov-13

-1,8

6,9

2,5

1,5

13-nov-13

-0,2

2,6

1,2

2,0

14-nov-13

0,3

4,2

2,3

1,3

15-nov-13

-1,2

-0,5

-0,9

-0,8

16-nov-13

-1,9

0,4

-0,7

-1,1

17-nov-13

-5,0

6,7

0,9

1,4

18-nov-13

1,5

6,8

4,1

4,1

19-nov-13

-1,1

2,6

0,7

0,7

20-nov-13

-4,3

-1,2

-2,8

-3,4

21-nov-13

-7,2

1,6

-2,8

-1,7

22-nov-13

-4,6

-2,4

-3,5

-3,3

23-nov-13

-3,5

-0,8

-2,1

-2,1

24-nov-13

-1,1

-0,1

-0,6

-0,5

25-nov-13

-5,2

-2,1

-3,6

-3,5

26-nov-13

-6,6

-3,1

-4,8

-4,5

27-nov-13

-8,6

-4,6

-6,6

-7,3

28-nov-13

-12,3

-4,7

-8,5

-8,3

29-nov-13

-9,9

-0,4

-5,1

-4,3

30-nov-13

-2,6

-0,6

-1,6

-1,7

moyenne

-1,0

4,1

1,6

1,5

Ce mois de novembre bat de très nombreux records du poste.

C’est le mois le plus froid depuis 2006

--- pour la moyenne 1.6° (2.3 en 2007)

--- pour la moyenne des minimums -1° (-0.3° en 2007)

--- pour la moyenne des maximums 4.1° (4.8° en 2007)

--- pour la température minimale la plus basse -12.3° (- 11.3° en 2010)

--- pour le nombre de jours de gel 18 ( 15 en 2007)

--- pour le nombre de jours sans dégel 11 , depuis le 22 novembre  le thermomètre n’a pas franchi le seuil de 0° et la gelée est continue

Sans commentaire !

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 19:42

Chronique N°953

Les tribulations de ce début d’hiver forment encore l’actualité de la semaine!

Après la neige, le froid a pris le relais. Les températures maximales ont peu évolué, les journées sans dégel sont restées cantonnées dans les massifs montagneux, en particulier dans le Jura et le Massif central sur les sols enneigés et dans le reste du pays, les maximums  sont à peine positifs à l’exception des secteurs littoraux les plus influencés par l’air océanique de la pointe de la Bretagne et de la Côte d’Azur.

Les gelées matinales ont progressé à partir du début de la semaine et se sont étendues à partir des régions de montagne à l’ensemble du pays. En plaine, le lundi 25 elles ne concernent que l’Alsace Lorraine et la Franche Comté avec -2.3° à Strasbourg. Mardi 26, elles s’étendent à une diagonale du bassin aquitain aux frontières du nord-est. D’un côté, elles débordent sur la champagne et de l’autre les plaines des vallées du Rhône et de la Saône échappent de peu à la gelée. Au sud elles débordent en Espagne sur une partie du bassin de l’Ebre. Le mercredi 27, la géographie des températures négatives matinales change peu, les progressions sur le Limousin et dans les plaines du Rhône et de la Saône  sont compensées par un léger recul  sur la Champagne. Le jeudi 28 est la journée la plus froide de la semaine et seuls les littoraux de l’ouest de la Vendée au Pas-de-Calais échappent au gel. Même ceux de la Méditerranée sont partiellement atteints.

L’intensité des gelées est aussi progressive. Par exemple au Puy-en-Velay, la température minimale est de 0° le 25, de -4.8° le 26, de -7° le 27 et enfin de -11.9° le 28. Si le franchissement du seuil de la forte gelée -5° fin novembre correspond à une date normale, la médiane se situant le 22 novembre, les jours de grand froid, -10° ou en dessous, sont très rares pendant l’hiver, moins de 10 en moyenne pour l’ensemble de la saison au Puy et encore plus en novembre. La même progression de l’intensité des gelées au cours de la semaine de lundi à jeudi est sensible sur l’ensemble du territoire. Jeudi 28 novembre elles descendent en dessous de -5°, outre dans  les régions d’altitude, dans de nombreuses plaines du Bassin aquitain avec -5.4° à Agen ou des dépressions du Massif central avec -7.8° à Clermont-Ferrand ou celles du Rhône avec -7.2° à Ambérieu.

Le développement du froid après la neige est un classique du genre surtout après une grosse chute méditerranéenne. Par exemple, le record de l’épaisseur de neige à Saint Etienne du 2 janvier 1971 de 54 cm est suivi deux jours après le 4 janvier 1971 de la température minimale la plus basse connue à Bouthéon de -24.6°. De même, les journées qui suivent les grosses chutes de décembre 1978 ou décembre 1990 sont très froides.

Cette succession est d’abord logique en raison de l’évolution  des types de temps  de la situation météorologique. L’air froid s’installe toujours après la chute car dans la bataille qui l’oppose à l’air méditerranéen précédent, il gagne toujours et le chasse.

Ceci se passe encore cette fois par le biais de l’anticyclone centré sur L’Irlande, non seulement il repousse l’air méditerranéen  de la dépression du golfe de Gènes qui n’est plus capable de revenir sur la France, mais en plus il continue d’alimenter la région en air froid par le flux de nord qui descend en ligne directe des hautes latitudes sur le flanc oriental des hautes pressions.

A cette alimentation froide s’ajoute deux circonstances aggravantes.

La première correspond à l’état du ciel. Tant que ce dernier reste couvert en liaison avec le maintien des nuages résiduels des chutes antérieures, ces derniers empêchent la baisse des températures nocturnes. Il faut attendre le retour d’un ciel clair pour que l’origine froide de l’air combinée avec le vent du nord et la déperdition d’énergie par rayonnement nocturne permette la baisse régulière des températures nocturnes.

Dans les zones enneigées, la couleur blanche du sol accentue la déperdition d’énergie par rayonnement pendant la nuit et empêche l’efficacité des rayons du soleil en les réfléchissant pendant la journée, ce qui accentue encore la baisse des températures.

Seule particularité, l’air froid a mis plus de temps à s’imposer à la fin novembre qu’il ne le fait au cœur de l’hiver. Les gelées ont mis 5 jours de dimanche à jeudi pour  s’imposer et s’intensifier sur l’ensemble du pays.

La deuxième actualité de la semaine correspond à la chute de neige du littoral méditerranéen de mercredi dans les secteurs de la Camargue et du Languedoc. Qui n’a pas vu l’image des murailles d’Aigues Mortes blanches.

Cet épisode peut être comparé à un débarquement stoppé sur les plages. L‘air méditerranéen de la dépression italienne tente d’arriver. Au niveau de la Camargue, il entre en contact avec l’air froid qui descend de la vallée du Rhône accéléré sous la forme du mistral. Ce dernier transforme en neige l’air méditerranéen et stoppe immédiatement sa progression.

Cette neige sur les plages de la Grande Bleue est un phénomène courant quand la froidure occupe le continent. Ceci se produit chaque fois que l’air sibérien envahit l’Europe comme en février 1956 ou février 2012. Cette particularité se produit le plus souvent au cœur de l’hiver, jamais à ma connaissance en novembre et avec un anticyclone différent sur le continent, le plus souvent continental avec un air froid et sec, rarement avec des hautes pressions irlandaises et un air polaire arctique.

Enfin la dernière question qui hante les esprits actuellement à la suite d’une prophétie dont je ne connais l’origine : « Allons-nous connaitre l’hiver le plus rude du siècle ? » je n’arrête pas d’être interrogé sur le sujet alors autant l’évoquer !

L’hiver est par nature une saison particulièrement capricieuse dont il est difficile de tirer des conséquences avec seulement ses exploits du début.  Ce début tonitruant ne permet de ne donner aucune indication sur la suite. Il en est comme 1974-75 qui ont débuté dès octobre et qui ont connu une suite particulièrement douce. D’autres comme 1955-1956 ou 2011-2012 ont commencé par une grande douceur puis février a tout glacé Bien plus que toutes les autres saisons, l’hiver est certainement celle qui présente la moindre continuité dans son déroulement. Dans ma thèse « L’hiver dans le Massif central », je n’avais pu observer aucune règle dans ce domaine en particulier au début jusqu’aux fêtes de fin d’année où l’installation du froid et de la neige est entièrement aléatoire. Après la situation est un peu différente. Donc à la date d’aujourd’hui, aucun climatologue sérieux ne peut annoncer ce que sera la suite de la saison.

Il y a cependant un point qui mérite attention. Les chutes de neige ont installé la semaine dernière des couches importantes sur des régions où l’épaisseur de neige est souvent déficiente et où le manteau disparait souvent très vite. Cette masse neigeuse est un excellent réfrigérateur installée par la nature. Par sa couleur blanche, elle facilite le rayonnement nocturne et réfléchit les rayons du soleil. Par son inertie, elle a toutes les chances de permettre la pérennité du manteau tout au long de la saison sur des massifs ou habituellement ce dernier est marqué par des allers et venues comme sur le Massif central. Cette installation précoce à la mi-novembre, va contribuer tant que ce manteau durera à baisser les températures sur les régions concernée. Par exemple les stéphanois peuvent observer combien 31 cm à l’origine  peuvent résister pendant plus de 10 jours. c’est le seul élément qui peut être invoqué pour corser la dureté de l’hiver et encore il ne peut être invoqué que sur les régions enneigées ou proches de ces dernières !

Gérard Staron donne rendez-vous samedi prochain sur Radio Espérance. Bonne semaine !

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 19:07

Prévision du 30 novembre au 3 décembre 2013

 

Une descente perturbée en provenance du nord arrive comme annoncé dans la nuit de vendredi à samedi et elle apportera de la neige surtout sur le Roannais, le Forez et l’Yssingelais  jusqu’à l’axe montagneux du Mézenc aux monts de  la Madeleine

Ensuite l’anticyclone revient, accompagné d’abord d’un flux de nord, puis comme il se déplacera vers l’est, l’air deviendra plus calme dans des flux d’est assez secs

Plus ou moins intenses, les gelées matinales  restent quotidiennes et généralisées, par contre quand cessera le vent du nord les maximums de la journée toujours aussi proches de zéro au début avec journée sans dégel en montagne,  remonteront

 

Samedi

La perturbation neigeuse arrive dans la nuit précédente et se poursuit une grande partie de la journée. Elle  intéresse surtout la région citée dans l’introduction à partir d’altitudes assez basses  en plaine au début puis vers 500 m

Le ciel couvert limite l’intensité des gelées matinales qui restent généralisées

Les maximums restent aussi bas à peine positifs en plaine , journée sans dégel sur les plateaux

Le vent du nord revient dans la journée

 

Dimanche

L’anticyclone revient

Pas de précipitations, toutefois l’humidité résiduelle provoque des nuages sur les versants nord avec des risques de brouillards  parfois givrants ou de quelques flocons résiduels

Le vent du nord continu avec ses acolytes la burle sur les plateaux et le mistral en vallée du Rhône

Les gelées matinales sont généralisées, les maximums sont légèrement positifs  sauf sur les reliefs du cœur du Massif central ( Velay Margeride) qui resteront sans dégel.

 

Lundi :

L’anticyclone affirme sa présence

Pas de précipitations

Après quelques brouillards matinaux dans les vallées, le soleil revient

Les gelées matinales généralisées sont sévères en particulier sous le ciel dégagé des plateaux, les maximums commencent une légère hausse, positifs dans les dépressions , les reliefs restent sans dégel

Le vent du nord disparait dans la journée

 

Mardi :

L’anticyclone domine dans un ciel calme et sec continental

Pas de précipitations, quelques brouillards le matin dans les vallées, le soleil est présent ensuite

Si les gelées matinales, en recul par rapport à la veille, sont encore présentes surtout sur les sols encore enneigés, la hausse des températures maximales est franche, positives partout et surtout dans les dépressions.

 

Ensuite devraient suivre quelques jours sans froid sauf restes résiduels dans les zones enneigées (à confirmer)

Gérard Staron

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:31

Prévision du 26 au 29 novembre 2013

 

L’anticyclone centré sur l’Irlande s’étend sur la France, suffisamment pour nous éviter pendant quelques jours les précipitations et  chutes de neige, même si l’on ne peut exclure totalement quelques flocons sur les reliefs de l’angle nord-est de la région 

Par contre nous restons sous l’influence d’un flux de nord-est qui se transforme en un vent du nord persistant dévié par les axes du reliefs. La burle et le mistral sévissent.

Si les températures maximales évoluent peu en raison d’un soleil plus présent, sans dégel en montagnes, faiblement positives dans les dépressions, les gelées généralisées sont sévères sur les plateaux et peuvent atteindre localement le seuil du grand froid (-10°) sur le cœur du massif central (Margeride, Velay)

Si le manteau neigeux continue à reculer à basse altitude, il résiste à partir de 600 mètres et contribue à accentuer le froid

 

Lundi :

 Prévision antérieure confirmée,

Pas de précipitations, dans la nuit qui suit la bordure d’une perturbation de nord-est peut apporter quelques flocons sur les montagnes, c’est toutefois peu probable

Journée sans dégel en altitude, maximums faiblement positifs dans les dépressions

Vent du nord fort

 

Mardi :

Pas de précipitations, toutefois quelques rares et improbables flocons sont possibles sur les montagnes de l’angle nord-est, plus vraisemblablement des nuages accrochés aux versants septentrionaux  

Les gelées sont généralisés, sauf quelques rares plaines externes (Roanne, Limagnes , peut être Forez)  peuvent localement y échapper et sévères sur les plateaux enneigés du cœur du Massif central

Journée sans dégel sur les montagnes enneigées et maximums légèrement positifs dans les dépressions

Vent du nord (suite)

 

Mercredi :

Pas de précipitations, la perturbation remontant de Méditerranée ne parait pas capable d’atteindre la région

Toujours des gelées matinales généralisées, sévères sur les plateaux, mais les maximums augmentent un peu, toutefois la journée reste sans dégel en montagne et les températures  gagnent péniblement 1° dans les dépressions

Vent du nord moins fort

 

Jeudi :

Pas de précipitations

Les gelées sont généralisées et sévères, le seuil du grand froid (-10°) peut être atteint localement dans les cuvettes de moyenne altitude du cœur du Massif central (Margeride Velay)

Les maximums changent peu, positifs dans les dépressions. Journée sans dégel en montagne

Des vents plus faibles permettent l’établissement de brouillards dans les vallées en fin de nuit

 

Vendredi :

Pas de précipitations, la nouvelle perturbation dont les nuages arriveront par le nord ne semble pas en mesure d’apporter avant la nuit des pluies en plaine  et surtout de la neige au-dessus.

Les gelées, toujours généralisées semblent moins fortes que la veille, les maximums en hausse sont positifs partout en raison d’un flux  de sud-ouest faible avant la perturbation

 

Samedi matin

 une nouvelle couche de neige pourrait recouvrir la région au-dessus des plaines (400 à 500 m) ! l’hiver est d’autant mieux installé qu’avec un bon manteau neigeux, un réfrigérateur a été mis en place !

Gérard Staron

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 16:19

Chronique N°952

L’actualité climatique de cette semaine est particulièrement abondante !

Après le hors d’œuvre hivernal du vendredi 15 novembre, nous avons connu un épisode d’inondations méditerranéennes en  Sardaigne et dans le Roussillon, puis mercredi la grosse chute de neige de la région Rhône-Alpes et plus précisément de Saint Etienne avec 31 cm à 500 m. Enfin au moment où j’enregistre, une redite neigeuse s’est produit, ce vendredi, vous en saurez mieux que moi quand vous m’écouterez !

Cet enchainement de calamités est lié à la descente d’air froid en provenance de plein nord entre deux barrières anticycloniques l’une sur l’Atlantique et l’autre sur la Russie. Ce phénomène est compliqué quand il atteint la Méditerranée. En effet le passage de la perturbation de nord dans la descente à l’aller apporte un froid et de la neige que je qualifiais de normal dans notre précédente chronique Chronique N°951: Tout est climatiquement normal en France! par contre le retour est plus complexe.

Le 17 novembre, l’air froid septentrional arrive très bas en latitude et atteint la mer d’Alboran, petit bras à côté du détroit de Gibraltar entre la Costa del sol et le Maroc. Là il commence à se recharger en humidité sur la mer tiède, et il installe une dépression. Cette dernière n’a qu’une solution, coincée entre un panel de hautes pressions celles de l’Atlantique, celle du Sahara et celle de la méditerranée orientale, repartir vers le nord sur la Grande Bleue.

Dans cette remontée, les masses nuageuses tombent sur un premier obstacle  l’anticyclone continental arrimé sur les Alpes. Et les pluies prennent une orientation de retour d’est en formant un arc de la Sardaigne, à la Cote d’Azur et au Roussillon. Ce sont  tous les littoraux qui reçoivent de face ce retour d’est qui accumulent les fortes précipitations. Le nord-est de l’Ile sarde où Olbia reçoit 93.2 mm en 24 heures ce qui provoque les inondations relatées par les médias. Le Roussillon se trouve en bout de course de cette ligne très arrosée et il reçoit du 16 au 18 novembre plus de 100 mm avec 133 mm à Perpignan. Les rivières du secteur réagissent. La crue la plus importante est celle de l’Agly avec une hauteur de 4.3 m à Rivesaltes, la Têt et certaines rivières des Corbières comme la Berre montent de 3 m, mais dans tous les cas, les niveaux atteints sont très loin des crues historiques car ces montées des eaux ont été limitées à leur tronçon aval et ont été privées en grande partie des apports de l’amont en provenance des secteurs montagneux qui donnent d’habitude l’impulsion aux débordements des rivières. En effet les précipitations faiblissent très rapidement en pénétrant à l’intérieur des Pyrénées, Sainte-Léocadie ne reçoit que 39.7 mm et aussi elles se transforment au-delà de 1000 m en neige qui stocke l’eau sur place et limite l’écoulement.

Cette perturbation remonte le 18 et le 19 sur le sud de la France en apportant un peu de redoux, mais le 20 elle est stoppée par une nouvelle descente froide en provenance du Groenland. La rencontre de ce froid d’origine et de l’air radouci qui tente de progresser à partir du sud se fait sur le centre-est de la France. L’activation de ce contraste thermique régénère les précipitations, et leur fait prendre une forme neigeuse. Le tournoiement autour de la dépression Méditerranéenne du golfe de Gènes, combiné avec la trajectoire de nord du nouvel air froid provoque de grosses masses nuageuses en provenance du nord-est qui frappent les reliefs qui leur font face. Au premier chef le Pilat, les cumuls ajoutés aux précédents dépassent largement 50 cm. L’agglomération stéphanoise sur le versant nord où la couche atteint 30 cm sur le bas et 40cm sur le haut, mais aussi tous les reliefs sensibles à cette orientation de l’axe du Haut beaujolais aux monts du lyonnais , le haut Forez , et la face nord des Préalpes françaises.

Le même mécanisme s’est reproduit en cette fin de semaine. jeudi une nouvelle perturbation en provenance des hautes latitudes arrive, ses effets ont été inférieurs à la vigilance orange de météo France, une partie est allé enneiger les Pyrénées et une autre le nord-est de la France. Après avoir atteint la Méditerranée, elle a réactivé la dépression du golfe de Gènes et vendredi elle revient par le nord-est avec encore de nouvelle chutes de neige sur les mêmes secteurs ! Bis repetita !

Le Pilat et l’agglomération stéphanoise sont très sensibles à ces chutes en provenance du nord-est qui viennent terminer leurs effets dans l’angle nord-est du Massif central. Souvenez-vous,  les chutes d’avril 2005 et 2012 dites du coucou qui avaient apporté 80cm à 1 m sur les hauteurs du Bessat, mais aussi celles des derniers jours de novembre de l’an dernier, mais aussi de novembre 1982 avec 1 m à Tarentaise  et le manteau pléthorique du 10 au 12 décembre 2008 !

 Toutes ces chutes n’ont pas affecté de façon significative la ville de Saint Etienne contrairement à celle de cette semaine, beaucoup ont arrêtées leurs effets majeurs vers 600 m aux portes de la ville, pourquoi celle-ci a-t-elle été affectée cette fois-ci ?

D’abord la limite pluie–neige  se situe toujours un peu en dessous ou un peu au-dessus de la ville. Vendredi 15, le passage avait été à 600 m, ce mercredi en dessous avec une baisse significative des épaisseurs dans la vallée du Gier dès Saint-Chamond et vers la plaine du Forez, un peu plus bas. Ce changement tient souvent à un écart thermique très faible, 1 degré en plus ou en moins qui peut avoir des conséquences considérables, d’ailleurs le thermomètre reste très légèrement positif pendant la chute dans la ville. Lors de ces très grosses chutes, on se trouve sur le fil du rasoir, à 100 mètres d’altitude près. Le 3 février 1974 il avait plu au soleil dans le bas de la ville et il y avait 30 cm de neige à Bellevue !  Cela tient à un rapport extrêmement subtil dans les masses nuageuses entre l’air doux à la base qui repousse l’échéance du passage à la neige et le froid en altitude qui tente descendre sa froidure vers le sol et qui arrive toujours à le faire à la fin. Ces précipitations commencent toujours par de la pluie et passent ensuite à la neige. Mardi à 500 m d’altitude il y a d’abord 14.5 mm sous forme liquide puis 34,3 mm dans la nuit qui suit après 23 heures pour donner les 31 cm solides au sol. L’an dernier à la même époque, le 28 novembre, c’est l’inverse. La neige reste toute la journée au-dessus de 550 à 600 m et dans la ville il tombe  37 mm de pluie suivis de quelques flocons en fin de nuit suivante ! Ce dosage pluie neige est très difficile à prévoir, d’autant plus que le refroidissement nocturne joue aussi un rôle,  Toutes les fois Météo France avait placé une alerte orange neige avec un sort différent.

Autre question comment expliquer ce blocage total de la ville? Les 31 cm de mercredi, sont loin du record de 54 cm du début janvier 1971, des 42 cm du 12 décembre 1990, des 41 cm du 26 novembre 1982, des 39 cm du 12 janvier 2010 et il est possible que d’autres valeurs s’intercalent. Pourtant, il faut remonter au 26 novembre 1982 pour trouver l’équivalent d’un tel blocus de la ville, pas de transport en commun, même le tram est stoppé, des liaisons ferroviaires très perturbées ou inexistantes vers Firminy et Clermont Ferrand, les trois branches autoroutières desservant la villes bloquées à partir de la Fouillouse, de saint Chamond, ou en direction de Firminy ! En outre ceci se prolonge partiellement plusieurs jours comme en novembre 1982 pour une couche plus importante !

Outre d’autres explications polémiques, il y en a peut être un élément à invoquer. La conjonction d’une très forte masse volumique de la neige au début de la chute combinée avec une défeuillaison incomplète des arbres a probablement multiplié les obstacles sur les voieries avec d’innombrables branchages cassés ! Un hiver au départ tonitruant !

Gérard Staron vous retrouvera sur Radio Espérance samedi prochain, Bonne semaine

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