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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 16:29

 Chronique N°970

Le phénomène météorologique de la semaine se nomme les giboulées dites de mars. Elles ont apparu cette année dimanche 23 mars, puis elles ont continué lundi 24. La perturbation de mardi a mis fin provisoirement à leur retour, mais elles sont de nouveau annoncées.

Comment ces giboulées sont-elles ressenties par les populations ?

Elles correspondent à de brèves averses de pluie froide et surtout de neige avec des flocons roulés, correspondant à de petites boules blanches. Leur intensité est souvent brutale mais la couche déposée ne tient pas, elle disparait très vite quand elle réussit à blanchir  le sol comme lundi matin au-dessus de 800 mètres.

Ces courtes périodes marquées par une chute de brutale des températures qui restent cependant positives le plus souvent, alternent avec des périodes ensoleillées où le thermomètre remonte vite.

Outre ces courtes averses de neige qui surprennent, la population ressent les différences de températures subitement froides, puis suivies du retour de conditions plus douces, selon le déroulement anarchique de la journée! Le temps où les dames déclarent ne pas comment savoir s’habiller !

Au niveau météorologique, les giboulées se produisent dans les heures ou journées qui suivent le passage des perturbations. Après que le front froid ait déposé ses précipitations, on trouve habituellement ce que les spécialistes appellent la traine, définie par une formule vague, moquée souvent par les béotiens : « alternance d’éclaircies et de passages nuageux avec possibilité d’averses éparses ». Sur une image de satellite, après l’arc nuageux du front froid, dans un espace de ciel bleu apparaissent des boules blanches qui correspondent aux passages nuageux et averses.

La giboulée correspond à une exagération  de cette situation en raison des particularités de la saison  qui déterminent deux éléments contradictoires.

D’une part ceci se produit à l’arrière du passage d’une perturbation de nord. L’air qui arrive est particulièrement froid car il provient des hautes latitudes à un moment où il est entretenu à la fin de l’hiver boréal par une extension maximale de la banquise. Ce froid est particulièrement fort en altitude. Par exemple, dimanche, le jour des giboulées, au niveau de la surface des 500 hpa vers 5400 m, il fait – 35° à Paris, un niveau particulièrement bas, alors que la veille, il faisait seulement -30° et le lendemain -22°. La carte de la situation en altitude montre que ces températures très basses de dimanche en altitude correspondent à une langue d’air froid en provenance directe de l’arctique où au même niveau de 500hpa, il ne fait pas plus froid au Groenland -36° ou en Laponie dans le haut de la Scandinavie -34°.

D’autre part pendant les périodes de ciel dégagé, le soleil commence à être très efficace en raison d’une durée des jours plus longue après l’équinoxe, d’un angle d’arrivée de ses rayons plus élevée susceptible de fournir plus d’énergie. La température se relève très vite dès que ses rayons réussissent à réchauffer le sol quand le ciel se dégage et s’ajoutent à la chaleur laissée par les jours précédents. Le Dimanche 23 mars à 12 h au même moment où il fait -35° à 5340 m d’altitude, on mesure au sol +12°c soit un écart de 47° et un gradient altitudinal énorme entre 0.9 et 1° pour 100 m d’altitude.

Un tel écart thermique ne peut qu’exagérer très fortement l’instabilité de l’atmosphère quand elle est très froide en altitude et réchauffée au sol. La traine après le passage d’une perturbation est déjà naturellement instable avec ces boules de passage nuageux, et l’amplification provoquée par cette énorme différence thermique verticale accentue la violence des mouvements ascendants dans le nuage après le franchissement du point de condensation. Les gouttelettes qui le constituent sont propulsées violemment à des niveaux élevés de la troposphère où les températures sont très basses et où elles congèlent. Le mécanisme est plus rapide que dans le cas d’une neige classique mais il reste quand même moins virulent que dans le cas de la formation de la grêle. C’est ce qui donne aux flocons leur forme roulée de petite boule blanche intermédiaire entre la  forme en étoile classique, et la glace du grêlon. Ce caractère intermédiaire explique aussi que dans de nombreuses régions de France les mois de mars et d’avril sont ceux qui possèdent le plus de chutes de grêle de très petit diamètre parce qu’avec les giboulées, il est parfois difficile de classer ce qui tombe en neige roulée ou en grêle de très petit calibre !

Quand après de multiples allers et retour dans la haute troposphère, cette précipitation tombe, elle est très froide et le phénomène est brutal car elle provient de hauts niveaux d’altitude. En temps normal, les températures positives régnant près du sol devraient  assurer la transformation en pluie. En réalité elles n’y arrivent pas toujours dans ces conditions particulières. Dans leur descente, ces précipitations transmettent l’air froid de la haute troposphère aux basses couches et ces chutes solides de neige roulée peuvent se produire par des températures nettement positives, parfois plus de 5° avec un refroidissement très rapide. Ceci peut surprendre !

Comme la giboulée est un phénomène bref, les couches déposées au sol sont rarement épaisses. Le sol a souvent gardé des restes de sa chaleur antérieure, ce qui empêche aussi souvent la neige de se transformer en un manteau blanc qui tient. Même quand elle y arrive quelques heures, le retour du soleil remonte très vite les températures et fait disparaitre la pellicule déposée. Par exemple lundi matin, les précipitations de la nuit avaient formé une couche qui tenait au sol à partir de 800m, cette dernière a très vite fondu en dessous de 1000m et les nombreuses giboulées de la journée de lundi n’ont pas réussi à le rétablir.

La tenue dépend aussi fortement de la nature du milieu qui reçoit ces flocons et de sa propension à se refroidir rapidement. Après une giboulée j’ai pu observer dimanche sur des rondins de bois coupés l’été dernier, la neige se maintenait sur le pourtour au niveau de l’aubier, ancienne partie vivante de l’arbre abattu, mais n’avait pas réussi à s’installer au centre sur le  cœur.  Après une autre, la pelouse avait fait fondre les flocons instantanément sauf  tout autour de mon véhicule où on suivait une bande blanche. Les automobiles surtout quand elles sont de couleur très claire comme la mienne attirent le froid ! Le blanc attire le froid et le sombre le chaud !

Ces giboulées portent le nom de mars, cette année elles justifient l’attribution à ce mois puisqu’elles sont apparues lors de ses derniers jours : dimanche dernier 23,  en réalité on a été un peu trop pressé dans le vocabulaire courant de les associer à mars, car toutes les études climatiques montrent qu’elles sont les plus nombreuses en avril. La raison est simple, ces giboulées se produisent lors des temps perturbés de plein nord, or ceux-ci sont les plus nombreux en avril devant Novembre et mars dans notre pays. Sur le Velay, ceci a été montré dans les années soixante-dix par Patrice Paul et confirmé ensuite par les études de types de temps de Guy Blanchet et par bien d’autres climatologues.  Mars est cependant leur second mois, car le mécanisme ne se produit qu’au début du printemps puisqu’il faut pour sa réalisation à la fois, l’arrivée d’un air arctique très froid et la présence d’un réchauffement par les rayons du soleil et aussi du sol auparavant. Avec la période anticyclonique que nous avons connu depuis le mois de mars, puis l’arrivée de la première le dimanche 23 mars avec une descente de nord très nette, toutes les conditions étaient réunies pour le début de la saison des giboulées.

Gérard Staron donne rendez-vous samedi prochain sur radio Espérance, Bonne semaine

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 16:11

Prévision du 28 au 31 mars 2014

 

L’anticyclone continental d’Europe centrale se réinstalle sur la mer du Nord et étend son aile jusqu’à notre région

 le beau temps se réinstalle progressivement

En passant du flanc est au flanc ouest des hautes pressions les flux atmosphériques de nord laissent la place à ceux de sud

Les températures remontent sous l’effet de l’ensoleillement, fin des gelées matinales sur les plateaux, les maximums deviennent à nouveau printaniers et même élevés pour la saison dans les dépressions qui longent  la Loire et l’Allier

Pas de précipitations, la dernière perturbation qui passe ce jeudi n’atteindra même pas la région, les remontées méditerranéennes de dimanche et lundi seront stoppées par la première barrière montagneuse du massif central rencontrée.

 

Jeudi :

L’amélioration du temps a déjà commencé, moins froid, la nouvelle perturbation n’arrivera pas !

 

Vendredi :

Le beau temps s’installe

Pas de précipitations

Les gelées matinales  sont limitées aux plateaux du cœur du Massif central

Les températures maximales remontent sous l’effet de l’ensoleillement et dépassent 15° dans les dépressions les plus basses

Le vent du sud s’installe

 

Samedi :

Le beau temps confirme

Pas de précipitations

Dernier jour avec un risque très faible de gelées, sauf trous à froid

Les maximums en hausse deviennent élevés pour la saison  (vers 18° dans les dépressions)

Le vent du sud forcit

 

Dimanche :

Toujours beau temps, un peu plus nuageux

Pas de précipitations, il est peu probable que les nuages qui remontent de Méditerranée dépassent la barrière méridionale du Massif central

Pas de gelées matinales

Les maximales restent agréables pour la saison ( 18 à 20° dans les dépressions)

Le vent du sud faiblit

 

En raison du deuxième tour des élections municipales, situation sur l’ensemble de la France :

Le beau temps ensoleillé règne sur l’ensemble de la France, il sera même plus chaud sur un grand ensemble nord-est du pays

Journée globalement sans précipitations, cependant des zones pluvieuses abordent notre pays :

La perturbation océanique sera stoppée près de côtes et seule la Bretagne et le littoral atlantique en subiront quelques pluies

Quelques faibles  cellules pluvieuses remonteront du Roussillon, mais elles devraient être stoppées par le première barrière montagneuse rencontrée sur le Massif central  

 

 

Lundi :

Pas de Précipitations, mais une nouvelle perturbation arrive et sera susceptible d’atteindre la région le lendemain

Les températures ne changent pas, pas de gelées, maximums élevés dans les dépressions

Vent du sud modéré

 

Lundi pourrait être le dernier jour de beau temps ! à confirmer

Gérard Staron

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 14:25

Prévision du 24 au 27 mars 2014 :

 

Le début de la semaine reste dominé par les temps perturbés de nord attirés par la dépression du golfe de Gènes et circulant sur le flanc d’un anticyclone des Açores qui reste sur l’Atlantique.

Le vent du nord domine avec ses acolytes la burle sur les plateaux de la Haute Loire et le mistral en vallée du Rhône

Les précipitations, neigeuses sur les plateaux,  affectent surtout la face septentrionale de la région des Combrailles au Roannais et surtout ses reliefs le Sancy, l’axe du haut Forez aux monts de la Madeleine et du Pilat au haut Beaujolais. Les bassins internes du massif central , comme celui du Puy sont moins affectés

Les températures sont basses avec le retour des gelées sur les plateaux et une extension possible dans les dépressions à l’intérieur du massif central , avec des maximums à peine positifs.

 

Dimanche :

Le refroidissement annoncé a eu lieu cette nuit avec des flocons à 1000 m en haute Loire , tenant au sol vers 1100 m  le matin

Les températures ne montent pas dans la journée et les maximums sont à peine positifs  sur les plateaux

Des giboulées de neige affectent les plateaux, éparses dans la journée , elles se renforcent en soirée en privilégiant les secteurs nommés ci-dessus

Vent du nord

 

Lundi :

Les dernières précipitations s’évacuent par l’est et des flocons concernent encore les montagnes du Roannais et du Forez.

Dès les plateaux, le sol pourrait être recouvert le matin

Les gelées matinales reviennent sur les plateaux  avec possibilité d’extension dans les dépressions

Les températures maximale restent très basses pour la saison, moins de 10° presque partout sauf dans les dépressions les plus basses

Le vent du nord faiblit, le soleil reste timide et les nuages accrochés sur tous les versants nord.

 

Mardi :

Nouvelles journée pluvieuse dans les dépressions et neigeuses sur les plateaux avec deux moments plus concernés l’un le matin et l’autre en soirée

Moins de gelées matinales, limitées aux plateaux du cœur du Massif central  (Velay Margeride)

Températures maximales basses, mais en légère hausse  (plus de 10° dans les dépressions)

Accalmie du vent du nord surtout le matin, vent d’ouest au nord d’une ligne Feurs Clermont

 

Mercredi :

Les précipitations plus faibles  sont concentrées sur les plateaux et les massifs les plus exposés cités ci-dessus

Les gelées matinales sur les plateaux augmentent leur extension

Avec le retour du vent du nord, les températures maximales baissent à nouveau (moins de 10°)

 

Jeudi :

Les faibles précipitations semblent limitées au nord-est , surtout le haut beaujolais et les reliefs proches jusqu’au Pilat

Les gelées matinales augmentent encore leur extension et des plateaux pourraient déborder sur  les dépressions les plus intégrées au Massif central

Les températures maximales augmentent un peu

Le vent du nord faiblit

 

Le temps ne se réchauffera ensuite que très progressivement ! A confirmer jeudi !

Gérard Staron

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 17:01

Chronique n°969

La météorologie a été intimement liée à l’événement de la semaine : la décision de faire pratiquer lundi la circulation alternée dans Paris et la petite couronne, le lundi 17 mars, en raison de la pollution aux particules fines. Sauf dérogation, seules les automobiles ayant une plaque d’immatriculation impaire pouvaient circuler. Ce n’est pas la première fois qu’une telle mesure est prise dans l’Ile de France, puisqu’un précédent avait eu lieu le 1er octobre 1997, pris par un gouvernement de même étiquette politique que l’actuel avec une cohabitation après la dissolution d’avril 1997 et les législatives de mai-juin 1997.

La nature de la pollution qui avait provoqué la mesure de 1997 est différente de l’actuelle. Ce 17 mars, c’est le taux de particules fines dans l’atmosphère qui a servi de justification à la mesure alors que le 1er octobre 1997, il s’agissait d’une pollution au monoxyde d’azote !

Ceci demande quelques explications.

Les particules fines, les PM10, celles dont le diamètre est inférieur à 10 micromètre (10 millièmes de millimètres) sont émises par les véhicules automobiles pour 70%, en particulier ceux circulant au diésel, le reste étant lié au chauffage, à la transformation de l’énergie et à l’épandage d’engrais !

Il existe deux seuils de prise de conscience:

50 microgrammes par m3 d’air : seuil dit d’information avec obligation de signaler son franchissement à la population ou seuil de recommandation, selon une directive européenne, ce niveau ne doit pas être dépassé plus de 35 jours par an.

80 microgramme par m3 seuil d’alerte à partir duquel sont prises les premières mesures, réduction de vitesse, gratuité des transports en communs.

Par contre la décision de passer à la circulation alternée dépend d’un flou artistique et il semble que le scientifique cède la place au politicien !

Les sources trouvées font allusion à une durée de franchissement du seuil, mais cette dernière n’excède pas celle de 6 jours de décembre dernier qui n’avait pas provoqué une telle mesure ou à un indice « atmo » à 9 ou 10, synthèse qualitative plus que quantitative des niveaux de pollution ! Par ailleurs s’il est possible de trouver de nombreuses mesures précises de pollution pendant les premiers jours, ensuite les médias parlent d’alerte maximale sans préciser les niveaux exacts en indiquant parfois un maximum qui aurait été de 230microgrammes la France de l’ile de France au Nord ou 110 sur Caen. Curieux !

Lors de la première mesure de circulation alternée avec aussi des plaques impairs du 1er octobre 1997, la nature de la pollution était différente, puisqu’il s’agissait du dioxyde d’azote « NO2 » qui a la particularité sous l’effet du soleil de se transformer en monoxyde d’azote NO et l’autre molécule d’oxygène s’associant à celle de l’air pour donner de l’ozone « O3 ». Or si ce gaz est extrêmement utile dans la stratosphère pour stopper les rayonnements ultraviolets nuisibles à la vie, il serait mauvais dans les basses couches de l’atmosphère. Par ailleurs les niveaux de déclenchement des seuils d’alerte sont bien plus précis pour ce type de pollution.

Le 17 mars 2014, et le 1er octobre 1997, les situations météorologiques sont assez proches avec dans les deux cas des anticyclones particulièrement tenaces qui permettent l’accumulation des polluants à proximité du sol avec ce que l’on nomme une inversion de température.

Ceci correspond à la très grande stabilité de l’atmosphère, décrite la semaine dernière, avec l’association près du sol de hautes pressions provenant des hautes latitudes en 1997 et de Russie en 2014 et en altitude des anticyclones subtropicaux en provenance des Açores ou remontant de Méditerranée. L’association d’un air d’origine froide au sol surmonté par celui chaud au-dessus, maintient vers le sol toute la pollution émise de quelque nature qu’elle soit et l’empêche de s’élever en altitude. Elle est donc emprisonnée sur les agglomérations qui les ont émises et peut s’accumuler jour après jour.

En effet ces pollutions augmentent progressivement  avec le maintien tenace des conditions atmosphériques. La situation anticyclonique commence le 6 mars en 2014 , entre le 13 et le 15 mars, les médias prennent conscience du problème et le 17mars,  12 jours après le début, intervient la circulation automobile alternée. En 1997, la dernière perturbation de nord-ouest a traversé la France le 13 septembre, celles du 18 au 20 n’arrivent pas à rentrer dans le pays, et la circulation alternée est prise après 18 jours de situation favorisant la pollution.  

Dans les deux cas, il s’agit de saisons intermédiaires, dans un cas le début du printemps et dans l’autre l’automne, où les conditions sont maximales pour une très grande stabilité de l’air génératrice du maintien de situations anticycloniques susceptibles de provoquer l’accumulation de polluants, comme je l’expliquais la semaine dernière.

Dernier point commun, en 1997 comme en 2014, la mesure intervient au moment où la situation atmosphérique change, avec l’arrivée d’une perturbation de nord-ouest le 2 octobre 1997, ou une autre d’ouest le 18 mars 2014. Ces dernières balayent l’une et l’autre le ciel des polluants. Pourquoi avoir pris une mesure drastique pour la circulation automobile, à des moments où la situation atmosphérique allait elle-même mettre fin à l’épisode de pollution, au point d’obliger à un arrêt rapide de la mesure ! Ce que l’on savait !

Il y a cependant quelques différences entre les cas du 1er octobre 1997 et du 17 mars 2014 qui ont pourtant abouti à la même situation.

En 1997, depuis le 23 septembre, soit 9 jours, l’ensoleillement dépasse régulièrement 80  % et souvent 90% de la durée maximale possible entre le lever et le coucher de l’astre , les températures maximales atteignent entre 23 et 26°. Ne pas s’étonner d’une  pollution qui a besoin du soleil pour transformer le dioxyde d’azote en monoxyde s’azote et Ozone.

Lors du cas de mars 2014, à partir du vendredi 14, des nuages bas, parfois des brouillards en provenance de la Manche envahissent la moitié nord de la France. Ce jour-là je remonte de la région stéphanoise en direction du nord. Tout au long de la journée j’ai vu s’approcher, puis je suis rentré dans une couche de nuage qui formait une barrière continue vers le Nord. Ensuite cette masse nuageuse d’abord peu épaisse s’est abaissée et n’a plus laissé passer les rayons du soleil. Tous les jours qui ont suivi, les masses nuageuses alimentées par un flux de nord ont été très présentes au moins jusqu’à la mi-journée, puis le soleil a réussi à les percer au moins partiellement. Lundi j’ai appris la circulation alternée dans mon voyage retour alors que je suis resté sous une couche de stratus tenace jusqu’à la Sologne et ce n’est qu’au sud de Bourges que j’ai trouvé un soleil généreux avec un ciel lumineux et dégagé au point de ne pas voir la moindre trace de pollution. Naturellement les températures restent fraîches chaque fois que cette masse de stratus persiste avec des maximums qui ne dépassent pas 12 à 13° à Paris et beaucoup moins en Bretagne !

Par contre un point est particulièrement surprenant dans le cas de pollution de ce mois de mars et jette un doute sérieux sur la justification de la mesure prise lundi. Si l’air ne s’élevait pas en altitude, la ventilation latérale a été correcte. A Paris-Monsouris, tous les jours les rafales maximales ont dépassé 19 km/h et atteint plus de 40 Km/h. Tous les jours plus de 12 heures, le vent a dépassé 15 km/h. Ce vent aurait dû contribuer à éviter au moins partiellement la concentration de la pollution .

La décision de cette circulation alternée dans la capitale est entourée d’ombres et bizarreries  multiples qui interrogent sur sa justification quand on analyse la situation atmosphérique

Gérard Staron donne rendez-vous samedi prochain sur Radio Espérance, bonne semaine

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 12:18

Prévision du  19 au 23 mars 2014

 

Le temps anticyclonique vit ses derniers jours, celui des Açores se retire sur l’Atlantique et celui de Russie sur l’Europe orientale, entre les deux un boulevard perturbé s’installe des régions arctiques à la Méditerranée !

Le temps se dégrade progressivement, moins de soleil, début de baisse des températures, pas encore de précipitations pendant cette fin de semaine

Un fort épisode pluvieux attisé par la Méditerranée est à prévoir pour le week-end avec un refroidissement très sensible des températures et un retour de la neige sur nos montagnes

Si le vent du sud revient avant l’épisode pluvieux, celui de nord suit à la fin de ce dernier avec ses acolytes la burle et le mistral

 

Mardi :

 Beau temps ensoleillé avec températures maximales chaudes, de l’ordre de 20° dans les dépressions

 

Mercredi :

Le beau temps subit une amorce de dégradation

Pas de précipitations en dépit de la bordure d’une première perturbation de nord qui effleure la région à l’est et devrait limiter ses effets à des passages nuageux sur le versant nord de nos montagnes

Pas de gelées matinales, mais une présence limitée du soleil provoque une baisse des températures maximales  en liaison avec un vent du nord

 

Jeudi :

Dernier jour de temps agréable avant le gros de la dégradation

Pas de précipitations, la remontée de nuages de Méditerranée devrait buter sur l’axe du Mézenc au Pilat

Températures douces, pas de gelées matinales, maximums élevées pour la saison en raison d’un vent du sud qui s’installe avant l’arrivée de la perturbation de nord.

 

Vendredi :

Le vent du sud forcit avant la perturbation de nord. Ses nuages sont visibles mais les pluies abordent en fin de journée nos régions océaniques, la bordure nord des Combrailles au Roannais et ses reliefs, le Sancy l’axe du haut Forez aux monts de la Madeleine et les  monts du Beaujolais.

Pas de gelées matinales, même sur les plateaux, mais avec moins de soleil, les températures maximales amorcent leur baisse avec moins de soleil .

 

Samedi :

Grosses précipitations, elles commencent la nuit précédente avec la traversée de notre région par la perturbation, mais les fortes pluies s’attardent ensuite sur l’axe du Mézenc au Pilat avec extension au Velay au Forez.

Une réaction des rivières est possible

Le vent du sud continue pendant le début de l’épisode

Les températures baissent  surtout au niveau des maximums

 

Dimanche :

L’anticyclone des Açores revient par l’ouest, mais il semble en retard pour atteindre la région !

Après avoir continué toute la nuit, L’épisode pluvieux s’évacue dans la journée et il est suivi par un fort refroidissement avec

Un temps à giboulées

Le retour de la neige sur les montagnes dans la nuit précédente et l’abaissement de l’altitude de base des derniers flocons

Les premières gelées dans les secteurs à risques des plateaux du Massif central

Des températures qui ne montent pas dans la journée et restent proche de zéro

Le retour en force du vent du nord avec ses acolytes, la burle sur les plateaux de la Haute Loire et le mistral en vallée du Rhône

 

Pour ceux qui ont lu mon livre de 2003 «  le ciel tomberait-il sur nos têtes » et son chapitre sur le rôle de la météorologie  sur les élections…… « climat électoral »

La France devrait être coupée en deux ce dimanche 23 mars, l’ouest et le nord  connaissant le retour de l’anticyclone des Açores mais avec un temps plus frais et le sud-est restant englué dans la fin du gros épisode pluvio-neigeux à allure méditerranéenne  

Le refroidissement  devrait continuer quelques jours à confirmer !

Gérard Staron

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 20:28

Chronique N°968

La vedette médiatique de la semaine est le soleil au point que nos présentateurs de télévisions auraient pu chanter «  Ah lèves toi soleil, fais pâlir les étoiles, qui dans l’azur sans voiles brillent au firmament ….. » pour reprendre l’air célèbre du ténor dans l’acte 2 de l’opéra « Roméo et Juliette » de Charles Gounod.

Célébrer le retour du soleil comme nous l’avons entendu ces derniers jours, est un contresens météorologique, il n’était jamais parti, il était seulement caché par les nuages encombrants qui accompagnaient les perturbations et les tempêtes océaniques, d’ailleurs il apparaissait entre elles par quelques rayons furtifs comme pour se souvenir de lui.

Il est vrai que les conditions météorologiques mises en place le 5 mars après la dernière tempête ont pu lui donner une place de choix dans notre temps avec une persistance de son lever à son coucher. Notre pays a fait l’objet d’une poussée conjointe de l’anticyclone des Açores à partir de l’Atlantique sud et des hautes pressions russes qui sont venus se recouvrir sur notre pays. Cette situation a permis la mise en place d’un ciel très clair favorable à la plus grande efficacité des rayons du soleil du lever au coucher de l’astre. Les images de satellite ont pu montrer une France totalement indemne de nuages et  Il a fallu attendre le 11 mars pour l’apparition d’un voile de cirrostratus en provenance de l’Italie lié à une remontée d’humidité de la mer Adriatique et de la Méditerranée qui n’a que partiellement voilé l’astre dans le sud-est du pays, et le 12 mars le soleil aussi persistant est revenu.

Cette grande luminosité de l’Atmosphère est liée à trois facteurs :

D’abord l’air qui arrive au sol est celui en provenance de Russie. C’est à l’origine un air froid avec des températures négatives au moment le plus chaud de la journée. Il se réchauffe dans son voyage dans notre direction et les lois de la physique veulent qu’il s’éloigne de son point de condensation en augmentant ses températures, seuil à partir duquel l’humidité de l’atmosphère passe de l’état de vapeur d’eau à celui de gouttelettes favorables à la formation de nuages. Dans ces conditions très peu de brouillards le matin et un ciel parfaitement clair ont été observés.

Ensuite cet air véhiculé à partir de l’Europe centrale et orientale, provient de régions continentales sèches.  Cette influence continentale est accentuée par un flux d’est ou de nord-est dans les basses couches qui accentue le caractère desséchant de la masse d’air.  La position assez septentrionale du centre des hautes pressions, surtout quand elles se sont déplacées sur les Iles britanniques, ont facilité le glissement de cet air en provenance d’Europe de l’est sur son flanc sud et contribué encore plus à assécher l’atmosphère. 

Enfin cet anticyclone d’Europe centrale froid à l’origine est surmonté par l’anticyclone des Açores nettement tropical. Cette superposition rend l’air parfaitement stable et calme. Les nuages se forment et voilent le soleil, quand l’air s’élève en altitude, franchit le point de condensation pour continuer à s’élever. Pour cela, il convient que de l’air chaud au sol soit attiré au-dessus par de l’air froid, c’est le mécanisme de la cheminée.  Tel n’est pas le cas dans la  situation que nous connaissons depuis le 5 mars. Nous avons de l’air froid au sol surmonté en altitude par de l’air relativement plus chaud. C’est le mécanisme du refoulement quand vous n’arrivez pas à allumer une cheminée parce qu’il fait encore frais dans votre maison et que le soleil baigne votre toit. L’air est plaqué au sol par celui d’origine tropicale situé au-dessus et la formation de nuages est difficile ou impossible. Cette superposition de hautes pressions froides au sol et chaudes au-dessus rend aussi très stable cette situation, les perturbations ne réussissent pas à s’infiltrer dans cette masse particulièrement puissante.

Ces conditions de grande stabilité de l’atmosphère provoquent un ensoleillement persistant, mais c’est ce dernier qui qui par son action risque d’introduire l’instabilité susceptible de mettre fin ou de réduire cet ensoleillement. On constate en effet une opposition entre la nature de l’origine de l’air qui a tendance à maintenir le froid et l’ensoleillement abondant qui réchauffe au fil des heures et des jours.  Au début le froid du sol maintient la stabilité de l’air avec la forte déperdition d’énergie de la nuit et les gelées matinales qui se produisent jusqu’à lundi de cette semaine  jusqu’aux secteurs de plaine. L’ensoleillement commence par faire remonter les températures de la journée, surtout les maximums de l’après-midi , mais au fil des jours par conséquence indirecte le froid nocturne diminue progressivement. Ce réchauffement provoque souvent dans la journée une petite couche chaude de plus en plus épaisse qui ne demande qu’à s’élever dans l’atmosphère et à introduire des nuages , à faciliter l’arrivée des perturbations. l’ensoleillement qui a ainsi trop d’effet sur les températures tient en lui-même les germes de sa diminution ou de sa disparition. En météorologie, quand un élément est trop dominant, comme l’ensoleillement de ses derniers jours, il risque de provoquer sa destruction à terme ! C’est pourquoi les anticyclones sont souvent les plus tenaces en saison intermédiaire comme en mars et avril car l’augmentation de températures n’est pas assez forte à cette période de l’année contrairement à l’été.

Il est bien évident que le soleil est le pourvoyeur d’énergie de la terre. Pendant des années on a cru que ses apports étaient constants au sommet de l’atmosphère, ce que l’on nommait la constante solaire, mais des études récentes avec l’aide  des satellites ont montré des variations substantielles. J’avais consacré déjà une chronique à ces recherches. Une répartition de cette énergie est aussi présentée dans tous les ouvrages de climatologie : 15% environ sont renvoyés par les nuages et l’atmosphère, 42% sont réfléchis par le sol et forment l’énergie perdue, ce que l’on nomme l’albédo. enfin 43% seraient absorbés par la surface terrestre et constitueraient la partie utile pour notre planète.

Ces valeurs ne sont que des moyennes  approximatives car vous vous en rendez bien compte, l’énergie apportée par la radiation directe du soleil est sans commune avec celle de la radiation diffuse qui nous est transmise au travers d’une couverture nuageuse. Quand il s’agit de nuages d’altitude peu épais, comme ceux qui ont concerné la région de Saint Etienne ce mardi, l’énergie apportée est estimée à une quantité deux fois moindre, quand il s’agit de nuages épais commençant dans les basses couches, c’est au moins trois fois moins !

De même la part de l’énergie absorbée efficace et celle réfléchie perdue par le sol est très différente en fonction de la nature du matériau qui la reçoit. Sa couleur joue un rôle très important, plus cette surface est claire, plus la part réfléchie et perdue est importante, au contraire dans le cas où elle est sombre. Une couche de neige, fraichement tombée ira réfléchir et renvoyer dans l’atmosphère  jusqu’à 90% de l’énergie solaire reçue. Ceci vous explique la résistance du manteau neigeux qui peut se maintenir parfois plus de 10 jours avec des températures continument positives, même à des altitudes moyennes. Les chutes de neige du Coucou sur le Pilat de 2012 comme 2013 avaient réussi à se résister plus d’une semaine par des conditions thermiques élevées ! A l’inverse, vous avez tous observé que le goudron sombre est le dernier endroit où tient la neige et le premier où elle disparait et cette couleur est le principal allié des services de l’équipement.

Le soleil n’a pas fini de dévoiler tous ses mystères en climatologie, son rôle dans le réchauffement de la planète, pour l’accélérer ou le freiner est d’ailleurs un important sujet de polémique en liaison avec ses cycles !

Rien n’est jamais acquis définitivement, avec le soleil !

Gérard Staron  donne rendez-vous samedi prochain sur Radio Espérance , bonne semaine.

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 20:20

Prévision du 15 au 18 mars 2014

 

L’anticyclone se décale sur l’Atlantique  ce qui provoque un flux de nord sur son flanc oriental.

Comme les pressions restent élevées les précipitations à la bordure d’une perturbation orientale  sont nulles ou limitées à quelques gouttes sur le nord –est de la région, les monts du Pilat au Beaujolais . Une forte couverture nuageuse revient sur la face  nord du massif central

Le vent du nord revient avec ses acolytes,  le mistral  en vallée du Rhône  et la burle sur les plateaux de la haute Loire

Cette situation induit une baisse des températures

 

Samedi :

La bordure d’une perturbation de nord risque d’atteindre de façon atténuée l’est de la région , elle apportera plus de nuages que de précipitations, au pire limitées à quelques gouttes

Quelques gelées matinales sont possibles sur les plateaux du Massif central

Forte baisse des températures maximales

 vent du nord fort

 

Dimanche

Encore des risques de nuages avec quelques gouttes le matin sur l’est de nos départements

Pas ou peu de gelées matinales sauf dans les secteurs à risques

Les températures maximales dépassent 10° dans les dépressions

 

Lundi :

L’anticyclone revient

Pas de précipitations

Pas de gelées

Remontée des températures maximales

 

Mardi

Reprise du flux de nord

Pas de précipitations mais retour des nuages

Peu de changement des températures

 

Le retour de flux de nord plus marqués  n’est pas exclure dans les jours suivants, à confirmer

Gérard Staron

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 11:52

 

Prévision spéciale Paris Nice 2014

2ème partie en pays Méditerranéen de Saint-Saturnin-les-Avignon à Nice

 

Après un début d’épreuve déjà placé sous sa protection, l’anticyclone se déplace en direction de l’Atlantique .Cette nouvelle position provoque un flux de nord sur le flanc oriental,

 Les températures agréables continueront sur l’épreuve mais les maximums seront à peine plus élevés que ceux subis depuis le début dans l’Ile de France contrairement aux habitudes où on remarque une augmentation sensible quand la course approche de la Méditerranée

Un mistral violent concernera la vallée du Rhône et la Provence samedi et dimanche, la course en subira les prémices au départ de l’étape de vendredi à Saint Saturnin les Avignon, mais ensuite elle se trouve dans un secteur habituellement moins concerné à l’est du Massif de l’Estérel qui marque souvent la limite de ce type de vent violent

Les pressions restent élevées et la course sera encore indemne de précipitations jusqu’à son terme mais  la couverture nuageuse  sera  plus présente samedi et dimanche sur la Côte d’Azur qu’elle ne l’était jusque-là !

Pour une fois Paris Nice, la course au Soleil, l’avait au départ et n’a pas eu à le rechercher !

Les conditions climatiques n’auront eu, pour une fois, que peu d’influence sur une compétition souvent très affectée dans le passé, annulations ou modifications d’étapes à cause de la neige !

 

Vendredi :

Etape Saint-Saturnin –les-Avignon

Le vent du nord encore modéré concerne le début de l’étape avec une direction ¾ arrière par rapport à l’itinéraire. Ensuite le vent est de côté jusqu’à l’arrivée avec des vitesses qui faiblissent.

Pas de précipitations,  températures maximales agréables vers 18°

 

Samedi :

Etape : Mougins- Sophia-Antipolis

Ce circuit dans l’arrière-pays conserve un temps agréable, sans précipitations mais avec plus de nuages, températures vers 18° près de la côte, plus fraîches sur les plateaux, et échappe en grande partie au mistral, avec un vent modéré plutôt de nord-ouest ou ouest .

 

Dimanche :

Etape Nice-Nice

Ce nouveau circuit dans l’arrière-pays garde un temps assez agréable, pas de précipitations mais couverture nuageuse de plus en plus présente, températures sans changements, vent de nord assez faible et changeant en fonction du parcours

 

Paris-Nice a toute les chances d’échapper, après les premiers,  aux  derniers pièges météorologiques de la semaine

Gérard Staron  

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 20:39

Prévision du 11 au 14 mars 2014

 

Nous restons sous l’influence des hautes pressions, mais elles se déplacent lentement des îles britanniques à l’Atlantique nord  ce qui change au fil des jours l’origine des flux atmosphériques qui nous concernent

Au départ faibles et venant de l'est ,  peu à peu les vents d’origine septentrionale s’imposent , de nord-est d’abord  puis de franc nord ensuite mais surtout après le 14 mars

Pas de précipitations pendant toute la période, mais risque de brouillards matinaux dans les bassins le plus souvent vite dissipés.

Journée ensoleillées et temps globalement agréable pendant les 4 jours

Les températures n’augmentent plus, de petites gelées concernent les plateaux du cœur du Massif central et les maximums restent agréables, de l’ordre de 15, plus dans les dépressions et moins sur les plateaux

Peu de variations d’un jour à l’autre, mais la situation se dégradera à partir du week-end

 

Mardi :

Pas de précipitations, temps ensoleillé

Peu de gelées sauf secteurs à risque des plateaux

Maximums de températures inchangés

Vent faible plutôt de nord-est

 

Mercredi :

Sans changement

Vent faible

 

Jeudi :

Peu de changements  avec le retour du vent du nord, les maximums amorcent une légère baisse

 

Vendredi :

La dégradation du week-end s’amorce

Le vent du nord forcit

Début de la baisse des températures , extension des gelées sur les plateaux et les maximums tombent en dessous de 15° dans les dépressions.

 

Une descente de nord pourrait ensuite nous rappeler un zeste d’hiver à vérifier !

Gérard Staron

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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 12:44

Prévision spéciale Paris-Nice : 1ère partie jusqu’à Rive-de-Gier

 

L’anticyclone qui s’installe sur les Iles britanniques fournit des conditions favorables à la pratique du sport cycliste une grande partie de la semaine : Beau temps.

Pendant toute cette première partie de la course, aucune précipitation  n’est à craindre,

Le soleil sera généreux, on peut penser qu’en fin de matinée les brouillards matinaux dans les cuvettes se seront dispersés au moment du départ

Les températures maximales agréables accompagnent la compétition sans grand changement d’un jour à l’autre avec des maximums en début d’après-midi de l’ordre  14 à 18°

Seul le vent est capable d’avoir un impact climatique sur la course avec l’analyse suivante

 

Dimanche : 1ère étape : circuit autour de Mantes-la-Jolie

Un vent de sud avec des rafales de l’ordre de 30 à 40 km/h, proche du seuil (40 à 50 km/h)  à partir duquel se déclenchent souvent les bordures faiblit au fil des heures

Sur le circuit final, il est défavorable dans la première partie, de côté juste après la côte sur le plateaux, moment à surveiller où le risque de déclenchement bordure est le plus important et ensuite favorable jusqu’à proximité de l’arrivée.

 

Lundi : 2ème étape Rambouillet – Saint Georges-sur-Baulche (près d’Auxerre)

 

Le vent de nord-est forcit au cours de l’étape avec des rafales de l’ordre de 30 km/h en fin de matinée et de 50 km/h dans l’après-midi.

En raison d’un parcours globalement Nord-ouest sud-est , globalement de côté tout au long  de l’étape,  la situation est favorable au déclenchement de bordure.

Si cette possibilité parait assez faible dans les côtes et vallées de L’ile de France du début de l’étape, elle augmente ensuite sur les plateaux jusqu’à l’arrivée, à partir de Malesherbes. Lors des années précédentes il y a déjà eu des coups de bordure  à proximité de cette bourgade

 

Mardi : 3ème étape Toucy – Circuit de Nevers-Magny- Cours

Le vent de nord-est sévit encore  avec des rafales proches de celles de  la veille, toutefois le risque de bordure, encore réel, parait un peu  plus faible en raison d’un paysage plutôt bocager sur le pied occidental du Morvan qui a plus de chance de protéger le peloton.

Sur un trajet globalement nord-sud, le vent vient surtout de ¾ arrière ce qui devrait accélérer la course.

Attention à proximité de l’arrivée au changement de direction de « Machine » où l’itinéraire devient est-ouest, le vent vient toujours de ¾ arrière, mais de l’autre côté !

 

Mercredi : 4ème étape Nevers-Belleville

En suivant d’abord le Val de Loire, puis après Digoin en traversant les montagnes du Beaujolais, le vent devrait être faible, de direction changeante et n’avoir aucune influence notable sur la course.

Le temps risque d’être aussi beau que lors de la dernière arrivée à Belleville

 

Jeudi : 5ème étape Crêches – Rive de Gier

En longeant les coteaux du Beaujolais, puis du lyonnais , le vent faible viendra plutôt du nord , soit favorable avec des températures très agréables

En escaladant les monts du Lyonnais, les conditions changent un peu , vent ¾ arrière,  il ne sera défavorable que dans la première partie du circuit d’arrivée avant la côte, mais ne devrait pas être déterminant sur le déroulement de la course d’autant plus que l’itinéraire assez tournoyant comprend peu de grandes lignes droites où son action est maximale.

 

Une semaine bien choisie pour la première grande épreuve cycliste française de la saison : au moins au début

Gérard Staron

 

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Phénomènes météo exceptionnels de 1945 à nos jours (2013)

Quel drôle de temps

La Loire p 78, 79

Le Gier p 80

La fureur du Furan p 81

Climat de la Loire: Effet de couloir p 194

Climat de la Haute-Loire:

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