L’épreuve rallie le Bassin Aquitain et les Pyrénées, secteur sous l’influence de l’anticyclone des Açores.
Il s’agit d’une région qui est globalement à l’écart des phénomènes orageux cette année, ceci se confirmera encore dans les prochains jours et à l’exception de samedi ; le risque de précipitations sur l’épreuve est très faible
Il s’agit aussi d’une région très chaude. Après le rafraichissement du week-end, cette région maintiendra ses performances thermiques. Les fortes températures, plus de 30° sous abri et bien plus sur la route, deviendront à nouveau d’actualité
Le vent sera globalement de nord, mais dans les régions de montagne en été, surtout par temps chaud, les brises de vallées ont une importance très fortes dans les descentes de cols où elles gênent la progression des concurrents surtout des échappés.
Samedi :
Etape Rodez- Revel
Une perturbation traverse la France, elle peut apporter des pluies orageuses mais le risque est faible sur l’épreuve qui se situe en bordure de son influence et surtout il diminue quand la course rentre dans le bassin Aquitain.
La chaleur est modérée
Le vent de nord est globalement favorable sauf dans le secteur situé après le virage de Puylaurens en direction du bassin Aquitain. Il devient à nouveau de ¾ arrière dans le tronçon avant la côte de Saint Ferréol
Dimanche :
Etape Revel Ax Trois Domaines
Le risque de précipitation est quasiment nul sur la course, la chaleur revient
Le vent de nord est globalement favorable pendant l’étape sauf dans la partie terminale des cols de Pailheres et de la montée finale
Lundi :
Etape Pamiers Luchon
Grosse chaleur sur le Tour, plus de 30° sous abri et bien plus sur la route, mais pas de pluie orageuse
Vent modéré, attention aux brises de vallées défavorables dans les descentes de cols
Mardi :
Etape des 4 grands cols Pyrénéens Luchon-Pau
Très forte chaleur en particulier dans les tronçons des vallées
Possibilité de quelques foyers orageux épars sur les montagnes, mais avec un risque faible
Attention aux brises de vallées, défavorable pour ceux qui descendent les cols, en particulier au bas de la descente du Tourmalet après Luz Saint Sauveur. Elle a fait perdre de nombreux échappés qui l’ont mésestimé !
Nous sommes dans une période incertaine où les descentes des hautes latitudes sont moins virulentes mais où les anticyclones méditerranéens ont des difficultés à réoccuper le terrain en dépit d'une progression lente jusqu'au week-end.
Les passages pluvio-orageux semblent moins virulents que ceux des jours précédents, mais certains atteignent encore notre région en particulier dans la nuit de vendredi et samedi
la chaleur est pondérée par des flux de nord qui maintiennent les maximales à des niveaux raisonnable mais provoquent un mistral dans la vallée du Rhône.
La situation est très variable d'un jour à l'autre.
Vendredi:
La nouvelle perturbation arrive. Pendant la journée seuls ses nuages sont visibles , et les pluies orageuses assez localisées traversent nos régions en soirée et pendant la nuit qui suit.
Les températures maximales restent assez élevées dans un léger flux de sud qui précède comme toujours l'arrivée de la perturbation.
Samedi:
Les précipitations et surtout les nébulosités résiduelles s'attardent sur les montagnes de nos départements surtout le Velay et le Forez avant de s'évacuer en direction de l'est.
Le vent de nord revient , il provoque un mistral qui forcit au fil des heures en vallée du Rhône.
Les températures maximales sont en nette baisse.
Dimanche:
Le flux de nord se poursuit mais au fil des heures, le temps se dégage progressivement . Le mistral reste fort en vallée du Rhône
Les températures maximales restent très modérées pour la saison
Risque de précipitations très faible
Lundi:
Un nouvelle perturbation annonce sa venue mais n'atteint pas encore la région .
Le risque de précipitations reste très faible
Le vent de nord laisse la place progressivement à un léger flux de sud
Les températures maximales se relèvent et deviennent chaudes dans les dépressions de la Loire et de l'Allier
La bataille entre les dépressions des hautes latitudes et les anticyclones chauds méditerranéens n'est pas terminée, l'issue du combat est indécise et déterminera si l'été chaud et sec s'impose ou si l'on rentre prématurément dans la fraîcheur humide !(suite dimanche soir)
L'image transmise par Claude du début de l'après-midi montre au nord de l'Europe les restes de la précédente vague orageuse qui est remonté du Poitou , à l'agglomération Parisienne, à la Flandre (Lille a reçu plus de 20 mm) et se trouve au nord du Bénélux.
Une masse nuageuse qui nous intéresse, en forme de triangle, part du haut bassin de la Loire en direction du nord-est du pays au moment du déclenchement des précipitations orageuses qui vont se poursuivre jusqu'en début de nuit en progressant vers l'est.
A l'avant on distingue, 3 boules orageuses dans le Val de Saône au nord de Lyon et une convection d'avant garde sur les hauteurs du Jura et en Alsace.
Par la suite les orages vont progresser sur le Velay en direction du sud avec 3 vagues successives:
-la première sur l'image nait sur le plateau de Craponne pour se poursuivre en direction des monts et de la plaine du Forez
-la seconde s'est formé sur le bassin du Lignon vellave et a poursuivi en direction du Pilat
-la troisième apparaît en fin de journée sur le Mézenc et poursuit sa route en longeant la crête des monts du Vivarais.
L'ensemble a déposé 22 mm à Montregard au contact du Velay et des monts du Vivarais avec
0mm pour la 1ère vague du début d'après-midi, on entendait seulement dans le lointain le bourdonnement des tonnerres et le cielest devenu noir.
8 mm pour la seconde où la commune se situait en bordure immédiate de l'orage. A quelques kilomètres Dunières ou Montfaucon, Saint Romain Lachalm ont probablement reçu bien plus.
Le reste pour la troisième qui arrivait de face accompagnée de quelques petits grêlons épars au milieu.
Ces orages ont suivi des trajectoires que j'ai souvent observé dans le passé, le suivant prenant une route parralèle au précédent un peu plus au sud.
Ont-ils provoqué des impacts: inondations localisées, ou trainées de grêle dévastatrice ?
Leur intensité ne semblait pas siffisante mais on ne peut exclure un paroxysme local ! Tout témoignage est le bienvenu! (commentaire)
Alors que les situations orageuses se multiplient sur la France, la grande épreuve cycliste a toutes les chances d'échapper aux précipitations qui les accompagnent en raison de la partie du pays dans laquelle elle se déroule.
Elle sentira peu le rafraichissement des températures qui affecte aussi une grande partie du pays et la chaleur restera d'actualité.
Le vent restera le plus souvent modéré et aura une influence limitée sur la course en dépit de régions traversées souvent concernées par des flux atmosphériques violents
Mardi :
Etape alpestre Morzine- Avoriaz Saint Jean de Maurienne
Les précipitations orageuses se situent sur le versant italien des Alpes et ont peu de chance de déborder sur le côté français où se déroule la course, à l'exception du dernier col situé plus à l'intérieur du massif
Le vent se manifeste surtout par des brises de vallées, défavorable dans le sens de la descente comme pour celle du Doron, favorable quand elles sont remontées comme pour celle de l'Isère après Albertville
Les températures sont très chaudes dans les vallées
Mercredi :
Etape Chambery Gap
Le risque de précipitation est nul, par contre dans le sillon alpin qui constitue l'essentiel du parcours , Grésivaudan puis route Napoléon, le vent de sud canalisé par le relief sera très défavorable à la progression des coureurs sous des températures très chaudes.
Jeudi :
Etape Sisteron Bourg les Valence
Pas de précipitations sur la course
Le vent sera défavorable dans la seconde partie de l'étape et surtout dans les derniers qui remontent la vallée du Rhône au pied du vercors en raison d'un mistral modéré
a course reste dans la chaleur en raison des régions méridionales traversées quand la France du nord respire
Vendredi
Etape Bourg de Péage Mende , montée Laurent Jalabert
La course est encore à l'écart des précipitations qui ne sont pas arrivées sur ce secteur et aussi des vents violents, avec un flux de sud plutôt défavorable sur les plateaux du Massif central.
Les températures restent assez chaudes.
A partir du 14 juillet, quand l'épreuve gagne le sud du pays, elle trouve souvent des conditions clémentes.
La période de la fête nationale est toujours très agitée au niveau météorologique. Cette année de faillit pas à la tradition !
Les perturbations des hautes latitudes en liaison avec la dépression d’Irlande, se font plus pressantes sur la France et le bassin Parisien devrait être le plus affecté du Poitou à la Flandre en passant par Paris le 14 juillet.
Les anticyclones méditerranéens reculent mais leur résistance pourrait nous atténuer les effets.
Les orages localisés se développent chaque jour mais nos départements ne connaissent pas les plus violents en raison de notre position de bordure, leur localisation et leur importance sont aléatoires. Regarder vers le sud-ouest l’état du ciel, s’il est très noir, vous serez concerné !
La baisse des températures sera plus tardive et plus faible que dans la moitié nord du Pays, donc nous conservons la chaleur un peu modérée par rapport aux jours précédents (vers 30° dans les dépressions)
Les flux de sud prédominent avec une nébulosité très forte au nord de l’axe montagneux de l’est du Massif central.
Dimanche : faible risque orageux, sauf sur la Haute Loire en fin de journée, chaleur
Lundi :
La chaleur continue, soleil dès le matin
Les orages localisés concernent surtout la bordure orientale du Massif central et les montagnes du Mézenc au Pilat. Ils se développent en fin de journée, précédés par un vent de sud qui forcit.
Mardi :
Même temps que la veille, chaleur, matinée ensoleillée, orages en fin de journée sur les montagnes du Massif central
Ces derniers précédés par le vent du sud, sont plus importants au niveau géographique que ceux de la veille
Mercredi :
Notre région pourrait échapper au mauvais temps qui affecte la moitié nord de la France en particulier le Bassin parisien où il pourrait affecter les cérémonies de la fête nationale. La partie auvergnate du massif du Sancy au Bourbonnais est la plus susceptible d’être affectée par leur débordement.
Températures encore chaudes, en légère baisse sous un ciel très nébuleux et le vent du sud
Jeudi :
Notre région est atteinte par les séquelles atténuées du mauvais temps de la France du nord de la veille. Ces dernières fournissent plus de nébulosités sur les versants nord de nos montagnes que de pluie
Nette baisse des températures, encore convenables pour la saison.
Les orages du précédent week-end ont présenté un résumé de toutes les interrogations que peuvent apporter ces événements climatiques brutaux.
Nous avons eu un panel de tous les désagréments possibles : inondations localisées dans le sud de la Corrèze et la région stéphanoise, traînée de grêle épaisse sur les plateaux du Velay au dessus du Puy vers l’aéroport de Loudes, coup de foudre dévastateurs en région parisienne sur les caténaires de la SNCF paralysant le trafic à partir de la Gare d’Austerlitz.
Ce dernier événement a eu le plus d’impact sur la vie de nos concitoyens avec la circulation des trains et des RER, pourtant le coup de foudre s’est produit au moment où les orages commencés la veille en soirée, perdaient peu à peu de leur vigueur.
C’est d’abord visible au niveau des précipitations déposées au cours du déplacement des masses orageuses qui remontent, comme d’habitude du sud-ouest, soit dans ce cas du sud du Limousin jusqu’à la région parisienne. Les totaux du vendredi en soirée culminent en déposant 71 mm à Brive-La-Gaillarde dans le sud du département de la Corrèze. En remontant vers le nord-est, au cours de la nuit, les orages ont déposé de moins en moins de précipitations, on retrouve 48 mm à Guéret, 35 mm à Orléans, 30 mm à Melun, 24,2 mm à Orly et 15 à 20 mm sur Paris. C’est un coup de foudre dans un orage finissant dans la matinée qui suit qui a provoqué les difficultés majeures de la gare de Paris Austerlitz !
Cette évolution est aussi logique en fonction de l’heure. L’orage est maximal en soirée, puis il diminue d’intensité pendant la nuit et enfin termine souvent son existence dans la matinée qui suit. Cette évolution marque déjà une très grande puissance de l’événement car beaucoup d’orages disparaissent bien avant, dans la nuit.
La perturbation qui traverse la France est exacerbée par la convection. L’accumulation de chaleur diurne en raison de l’ensoleillement est maximale en fin de journée, l’instabilité de l’atmosphère qui en résulte déclenche alors les phénomènes orageux qui se développent jusqu’en début de nuit. A partir de ce moment là, l’orage est privé de sa source d’énergie liée à l’accumulation de la chaleur solaire et perd peu à peu de sa puissance. Il met un temps plus ou moins important pour disparaître en même temps qu’il se déplace. Celui qui atteint la région parisienne, samedi matin, a déjà montré beaucoup de résistance. L’arrivée à ce moment d’un coup de foudre dévastateur montre seulement qu’il n’y a pas un rapport entre la puissance des phénomènes électriques et l’importance des précipitations déposées.
Tout observateur peut constater que des éclairs ou tonnerres dévastateurs peuvent s’accompagner de pluies très faibles et inversement !
La reprise orageuse du samedi soir a provoqué la traînée de grêle très épaisse des plateaux du Velay autour de l’aéroport du Puy Loudes. Heureusement qu’il y avait au cœur du phénomène une station météorologique, il est toujours très difficile de connaître la précipitation qui correspond à de la grêle, car cette dernière a la fâcheuse habitude de boucher les orifices des pluviomètres. Les grêlons ont la particularité de se transformer en une masse de glace qui forme une couche en arrivant au sol. La chute des grêlons est individualisée alors qu’en arrivant au sol ou sur les habitations, ils se transforment en bloc collectif. Cette particularité provoque souvent des problèmes aux toitures planes, celles de l’aéroport par exemple, en raison du poids de la glace accumulée sur ces toitures.
Là encore que signifie la présence de la grêle ? l’instabilité dans les nuages a été telle que les gouttelettes ont été portées à des altitudes où elles ont congelé. Autour du noyau d’origine, d’autres couches de gouttelettes se sont agglutinées à chaque mouvement de va et vient liées à l’instabilité dans le cumulonimbus. Le phénomène s’est poursuivi jusqu’au moment où l’ensemble de grêlons a eu suffisamment de poids pour tomber. Ceci signifie simplement que l’instabilité de l’air a été extrême, l’air chaud de la convection avec les nuages associés a été porté à des niveaux très élevés qui dépassent souvent 10 km d’altitude et la tropopause. Là encore l’importance de la précipitation, 49,7 mm, est loin des records de la station de Loudes et les deux phénomènes sont indépendants sur des espaces géographiques divers puisque ces traînées de grêles concernent rarement des surfaces importantes.
Autre aspect qui ne manque pas d’intérêt, la réaction des rivières aux orages !
Ces derniers provoquent souvent des inondations localisées. Elles ont été signalées dans le sud de la Corrèze, et au nord de l’agglomération stéphanoise. Il s’agit de petites coulées de boue comme celle qui a affecté l’autoroute A72 à La Fouillouse ou de bas fonds où l’eau rentre dans des maisons au Fay à la Talaudière ou dans le sud de la Corrèze.
Les rivières montent–elles?
La Vézère en aval du bassin de Brives présente une montée assez faible qui atteint la cote de 1,45 m à Larche le 3 juillet à 4 heures. En réalité par rapport au niveau d’origine la hausse de la rivière est de l’ordre du ½ mètre.
En Haute Loire, le lendemain, l’orage de grêle du plateau de Loudes a provoqué une réaction ridicule des rivières du secteur. La Borne à la Rochelambert, comme à Espaly monte de moins de 50 cm. Le Dolaizon est encore moins concernée. La rivière qui a le plus réagi dans la région est l’Ance du Nord qui a atteint la cote 1,14 m le 4 juillet à 2 heures à Sauvessanges. Elle se situe nettement à l’écart du secteur grêlé de Loudes, mais elle montre que l’orage a continué sa route, au loin vers le nord-est, avec des pluies plus importantes.
En réalité, la rivière qui a connu la montée la plus importante lors des orages de la nuit du 3 au 4 juillet est le Furan à Andrézieux à sa confluence avec la Loire. Il atteint la cote de 1,90 m le 4 à 1 heure. La crue n’a rien d’exceptionnel, puisqu’à cette station, une cinquantaine ont dépassé la cote de 2 mètres. La montée des eaux est cependant rapide, un peu plus de 1,50 m en 1 heure 30.
Sur ce bassin, les précipitations n’ont pourtant rien de remarquable, j’ai mesuré un peu plus de 21 mm à mon poste de Saint Etienne. Selon « Météociel » une hauteur de 44 mm serait tombée, mais il ne semble pas que la station d’Andrézieux ait reçu beaucoup d’eau.
On tombe déjà sur un premier problème des précipitations d’orages. Elles sont tellement localisées qu’il n’y a pas toujours de station météorologique, comme celle du Puy Loudes pour se trouver juste dessous le paroxysme d’un orage !
Samedi 4 juillet, le bassin amont n’est pas concerné, l’aval à Andrézieux non plus, c’est une bande intermédiaire au demeurant très étroite de La Fouillouse à la Talaudière qui reçoit la pluie puisque ce secteur concentre les impacts !
Pour connaître la géographie précise des pluies il conviendrait de traiter les images du radar météorologique, ce qu’effectue la société stéphanoise Rhéa avec le logiciel calamar.
Dans ces conditions comment se fait-il qu’une pluie intense certes, mais non exceptionnelle par sa quantité, sur un espace aussi réduit, provoque une montée aussi rapide du Furan ?
Une fois de plus le caractère urbain de la partie du bassin du Furan située dans la dépression stéphanoise joue un rôle prépondérant. L’imperméabilisation d’une grande partie de la surface dans la ville et les communes environnantes, d’une agglomération supérieure à 300000habitants, provoque une hausse rapide de la rivière que l’on ne retrouve pas en milieu rural où l’absorption par le sol liée à la forte évaporation en été joue un rôle prépondérant.
Les morales de cette histoire : un orage faiblissant peut avoir des coups de foudre ravageurs, des trainées de grêles peuvent accidenter leurs trajectoires sur des axes aléatoires avec un risque majeur sur les toitures planes, les rivières réagissent peu aux orages sauf en milieu urbain. La ville n’aime pas l’orage.
Gérard Staron vous donne rendez vous samedi prochain sur les ondes de Radio Espérance. Bonne semaine à tous.
La course aborde les reliefs du Jura samedi et des Alpes haut savoyardes dimanche
Des pressions de marais barométriques , ni vraiment anticycloniques , ni dépressionnaires, permettent le retour d’orages quotidiens sur la France. Ils se développent l’après-midi et la question est de savoir s’ils sont susceptibles d’affecter la course dans l’heure qui précède son arrivée. Le risque existe mais avec un peu de chance l’épreuve peut y échapper.
Les températures restent chaudes, plus de 30° sous abri et plus encore le long de la route
Le rôle du vent sera faible sur la course à l’exception des brises de vallée en montagne
Vendredi : confirmation de la prévision antérieure
Samedi :
Etape Tournus-les Rousses
Les températures seront accablantes dans les plaines de la Saône et les premières pentes du Jura
Sur les hauteurs les nuages se développent et sont susceptibles d’apporter quelques averses sur la fin de l’étape
Dimanche
Etape les Rousses-Morzine-Avoriaz
L’altitude et l’encadrement montagneux limitent les températures, un peu moins chaudes que la veille
Le risque de pluie orageuse reprend sur la fin de l’étape dans la partie Alpestre et surtout la montée finale sur Avoriaz.
Brise de vallées sur les routes en direction du col de la Ramaz
Le risque orageux le plus élevé est réservé à la journée de repos de lundi. Avec beaucoup de chance, le tour de France marqué par les conditions climatiques de la seconde étape pourrait échapper aux orages dans les Alpes ! à confirmer par la prochaine prévision de lundi.
Orages urbains et inondations à Saint Etienne et Givors
Gérard Staron
Publié dans le dernier Météo fil
Les orages inondant en juin ont choisi de sévir deux dimanches consécutifs le 6 et le 13 du mois avec des totaux pluviométriques d’une quantité proche sur un pas de temps très réduit en fin d’après-midi :
44,3 mm à Saint Etienne le 6 juin
35 mm ( 35 centimètres seraient invraisemblables) en 20 minutes à Givors le 13 juin.
Ces phénomènes urbains transforment les rues en rivières dans des zones qui le plus souvent ne sont pas classées comme inondables.
Vous trouvez ci-dessous un croquis qui mentionne les secteurs inondés et ceux déclarés inondables par les PPRNPI des deux communes pour le Furan à Saint Etienne et le Rhône à Givors. Dans le cas de Saint Etienne, il s’agit d’une zone dite « hachurée » spéciale à la ville, dans celui de Givors, la zone rouge est limitée au-delà du quai du Rhône et ce sont les zones bleues qui sont représentées sur le document.
Les sites affectés le 6 juin à Saint Etienne sont de vieilles connaissances. Tous ont déjà été inondés à plusieurs reprises, la dernière fois le 2 juillet 2009 lors d’un orage bien plus grave, et sont tous situés à l’intérieur de l’espace urbain où les petits ruisseaux circulent tous dans des canalisations souterraines.
La rue de la Talaudière, carrefour avec la rue Necker et la rue Vacher correspondent à des bas fonds qui concentrent les eaux en direction d’un point bas avec une contrepente en aval sur des sites remaniés lors du réaménagement des friches industrielles. Depuis le 23 août 1994, on ne compte plus les inondations : octobre 2004, mai et septembre 2007, et la dernière fois le 2 juillet 2009, etc…
L’inondation s’est déplacée au bas de Montreynaud de l’autoroute A72, à la rue Pierre de Coubertin située derrière le mur anti-bruit ! On retrouve une concentration des eaux avec une contrepente en aval.
La rue Bergson est affectée pour la seconde fois après le 2 juillet 2009. Les aspects urbanistiques semblent impliquées (voir http://gesta.over-blog.com).
Le cas de Givors est un peu différent. Le Merdary, petit ruisseau qui a un homonyme à Saint Etienne, descend des plateaux de l’extrême nord du Pilat. A l’arrivée dans la ville, il n’a pu rejoindre son cours souterrain pour des raisons souvent polémiques (insuffisance ou obturation des canalisations) et alors il s’est déversé brutalement dans les rues de la ville transformées en rivières. Cette inondation est du même type que celle de Nîmes d’octobre 1988.
Le centre ville entre la Mairie et l’église reçoit le flot. L’eau venant de l’amont est alors entrée dans la zone inondable établie en fonction du Rhône, fleuve non concerné par cet événement !
Dans les deux cas, il s’agit d’inondations « urbaines » dans des zones où les cours d’eaux sont souterrains. Elles concernent de petits ruisseaux et ignorent les grandes rivières ou fleuves qui ont fait l’objet d’un PPRNPI. C’est pour cette raison qu’inondé n’est pas toujours inondable !
Deux différences :
1) A Saint Etienne, il s’agit de secteurs régulièrement affectés à l’intérieur de l’espace urbain A Givors, des eaux descendant des pentes voisines, n’ont pas trouvé leur cheminement normal à l’entrée dans la ville, par insuffisance du calibre ou obturation des canalisations.
2) L’événement de Givors est d’importance, alors que celui de Saint Etienne n’est qu’une répétition bien terne de celui du 2 juillet 2009, un avertissement sans grands dégâts.
Le nouvel épisode orageux est en retard en raison de la résistance des anticyclones méditerranéens d’altitude, mais les perturbations qui descendent des hautes latitudes n’ont pas renoncé !
Le nouvel épisode orageux sera précédé d’une longue période de flux de sud avec des températures particulièrement chaudes et lourdes surtout dans les dépressions qui longent la Loire et l’Allier.
Le mauvais temps orages en fin de journée et en soirée suivi d’une baisse des températures est repoussé au week-end et au-delà vers la fête Nationale, au temps souvent agité.
Mercredi :
Contrairement à la prévisions antérieure : Pas d’orages et beau temps
jeudi :
Le flux de sud s’installe, léger au départ il balaye les plateaux de la Haute Loire et provoque un coup de chaleur dans les dépressions de la Loire et de l’Allier
Températures maximales en hausse, élevées proche de 30°.
Vendredi :
Un temps particulièrement lourd précède les premiers orages en soirée
Le vent de sud est fort et desséchant surtout sur le Forez et le Velay
La grosse chaleur lourde, supérieure à 30°, affecte surtout les dépressions de la Loire et de l’Allier
Les premiers orages en soirée sont localisés et concernent les montagnes en particulier l’axe du Puy de Sancy aux monts du Beaujolais avant de continuer dans la nuit
Samedi :
Journée agitée avec de nombreux orages. Ces derniers sont susceptibles d’éclater toute la journée de façon éparse sur l’ensemble de la région avec naturellement une prépondérance en soirée. Regarder vers le sud-ouest pour savoir si vous risquez d’être affecté
Vent tourbillonnant sous les orages
Baisse sensible des températures maximales
Dimanche :
Après une accalmie pendant la plus grande partie de la journée, les orages reprennent en soirée. Ils paraissent plus virulents que ceux de la vague précédente : attention à la grêle et aux inondations localisées. Ils affectent d’abord un axe de l’Auvergne au Roannais et se décalent dans la nuit en direction du Velay et du Forez.
Dans la journée les températures lourdes remontent à des niveaux élevés !
Le 14 juillet pourrait connaitre un temps très agité. Cette particularité constatée de très nombreuses années peut se confirmer avec des orages, et le mauvais temps : A confirmer par la prévision du 11 juillet
Nous avions annoncé de la pluie dans les Ardennes belges avant l’arrivée à Spa mais la conjonction de conditions climatiques arrosées, de l’état glissant de la chaussée et de l’arrivée du Tour a eu des conséquences démesurées sur des routes pourtant connues des coureurs dans Liège- Bastogne- Liège.
Pour les étapes qui traversent le Bassin parisien vers le sud, la course devrait connaitre un répit au niveau des conditions climatiques
La pluie ne semble plus être le risque climatique important, mais attention, il pourrait ensuite en être autrement dans le Jura et les Alpes
Le vent faible de secteur sud, présente une direction globale de face par rapport au parcours.
La chaleur s’invite de plus en plus sur la course avec des températures croissantes de jour en jour, qui sont susceptibles de dépasser les 30 degrés sous abri, et beaucoup plus au niveau du ressenti sur la chaussée.
Mardi : la prévision précédente est confirmée pour l’étape des pavés. Pour une fois les conditions climatiques seront hors de cause : vent faible, pas de pluie, températures correctes, mais la géographie prend la suite…..
Mercredi
Etape Cambrai Reims
La chaleur commence à s’inviter sur la course
Le vent faible de sud est le plus souvent de ¾ face par rapport au parcours, sauf dans les derniers kilomètres où il vient de côté. Sa vitesse ne parait pas suffisante pour influencer la course en dépit de plateaux céréaliers picards dégagés qui donnent souvent une bonne prise au vent
Pas de pluie
Jeudi :
Etape Epernay-Montargis
La chaleur devient importante (températures sous abri vers 30°, donc plus élevées sur la route)
Le vent de sud est un peu plus fort et régulier que la veille, sa direction est toujours globalement de ¾ face, mais sa vitesse ne parait pas suffisante pour influencer la course en dépit d’un terrain favorable des plateaux dégagés de la Brie et du Gâtinais
Pas de pluie sur la course
Vendredi :
Etape Montargis-Gueugnon
La chaleur lourde continue avec des températures du même ordre que la veille
Le vent de sud forcit encore, de direction toujours défavorable sauf dans les derniers kilomètres, ce qui pourrait freiner l’allure de la course
Le risque orageux revient sur la France, mais à l’exception de quelques averses au départ de l’étape, le peloton pourrait échapper ensuite à la pluie et aux orages.
Dans la traversée du Jura et des Alpes, un risque de précipitations important sur la course pourrait revenir : à préciser dans la prochaine prévision spéciale Tour de France
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