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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 17:54

Un premier orage sur le bassin du Haut Lignon vellave s'est déplacé du Lisieux en direction du pilat sans semble-t-il l'atteindre

il a déposé 14 mm à Montregard, pluies, très peu de grêlons, phénomènes électriques modérés (entre 2 et 3 kilomètres) entre 17h et 18h 30 environ

D'autres cellules semblent prendre la suite à partir du massif du Mézenc (à suivre)

Gérard Staron

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 19:57

Dernière info: cette semaine un épisode orageux a commencé la nuit dernière comme celui de la semaine précédente analysé dans cette chronique, mais il a traversé très vite le pays en absence de blocage!

 

Chronique N°936

 Rarement perturbation orageuse n’aura mis aussi longtemps à traverser la France que celle qui a commencé dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet pour terminer ses effets sur la promenade des Anglais à Nice dans la matinée du 29 juillet ou en soirée en Alsace.

Cette situation aura laissé des cicatrices éparpillées sur l’ensemble du territoire, qu’il s’agisse de coups de vents tourbillonnants violents occasionnant la chute d’arbres stoppant le trafic ferroviaire en direction du sud-ouest à partir de la gare Montparnasse, qu’il s’agisse de gros grêlons laissant des impacts percutants ici et là sur les toitures, les pare-brises, qu’il s’agisse de la foudre incendiant des habitations comme l’exemple cité dans le pas de Calais, ou d’inondations localisées surtout en milieu urbain, Saint Etienne a été concerné, mais dans le palmarès des villes les plus affectées il faut signaler, Bordeaux, Arcachon, Caen, Le havre , Cognac et Nice. La liste n’est pas exhaustive

Les précipitations se sont réactivées chaque jour en fin de journée selon des axes orientés sud-ouest nord-est qui se décalent très lentement vers l’est du pays et mettent au total 4 jours pour le traverser.

La première alerte a lieu de la soirée du jeudi 25 à la nuit du vendredi 26 des Landes à la Champagne. On peut suivre l’axe des fortes précipitations de Bordeaux (27 mm) à Niort (36.5 mm) à Chateaudun (47.3 mm) à la région parisienne (45 mm)  et Reims (15 mm).

Ce n’est qu’un hors d’œuvre puisque la nuit suivante du vendredi 26 au samedi 27, frappe encore plus fort dans l’Aquitaine (48.7 mm à Bordeaux) en Charente ( 55.9 mm à Cognac) et plus loin vers le nord avec 35.5 mm à Lille et 26.6 mm à Charleville. Cette soirée correspond à un premier paroxysme des impacts en particulier pour les TGV en direction du sud-ouest.

Lors de la suivante les très fortes précipitations stationnent sur un axe méridien du pays Toulousain au nord, 33.6 mm dans la cité des Violettes, 32.7 mm à Rodez, 27 mm à Nevers et 23 mm à Charleville. Cet axe de précipitations reste stable pendant la soirée de samedi sans progresser. Cette nuit là Clermont reçoit 11 mm et Saint Etienne et Montregard moins de 1 mm. Ceci n’exclut pas des ilots en arrière du front à l’ouest comme 33 mm à Caen.

Le lendemain, les fortes précipitations ont à peine progressé vers l’est et s’installent sur un axe Rhône Saône Lorraine de 76 mm à Carpentras à 60 mm à Dijon et 35 mm à Nancy avec des débordements importants autant sur Saint Etienne que le jura ou les Préalpes de l’Autre.

Enfin le lundi matin cette perturbation termine ces tribulations sur la côte d’Azur, et passe les frontières de l’est en laissant 45 mm à Strasbourg , sans oublier un orage de grêle spectaculaire dans les régions rhénanes de l’Allemagne et  40 mm dans la plaine centrale Suisse.

Pourquoi cette perturbation qui se régénère régulièrement en fin de journée en prenant une forme orageuse aura-t-elle mis si longtemps à traverser notre pays ?

Tout ceci est le résultat de la confrontation de deux mécanismes.

Le premier correspond à la convection. La perturbation océanique n’est pas virulente au départ quand elle arrive du nord-ouest, mais elle prend une grande puissance quand son air froid entre en contact avec celui chaud qui s’est accumulé préalablement sur le continent. L’affrontement est d’autant plus important qu’un flux de sud fort, qui a parfois soufflé entre 80 et 100 km/h sur la région Rhône Alpes a fait arriver un air méridional particulièrement chaud. Cet affrontement s’accompagne  aussi d’un rythme horaire régulier. Le soleil accumule la chaleur dans la journée, donc la convection orageuse faible le matin augmente au fil des heures et avec elle les masses nuageuses. Le risque de déclenchement des phénomènes les plus violents à lieu en soirée et en début de nuit, puis au fil de cette dernière, l’alimentation en chaleur se raréfie puisqu’elle n’est plus entrainée par l’ensoleillement et le phénomène s’atténue progressivement jusqu’au matin où après disparition des dernières scories orageuses, la matinée est calme. Ceci explique que lorsque les régions ont été traversées par la perturbation en début de nuit elles ont subi des déluges et des phénomènes violents de vent grêle pluie ou foudre et  quand elles  ont été atteintes dans la matinée, elles n’ont subi que des phénomènes poussifs qui avaient déjà laissé en route leur énergie.

Ce rythme quotidien se heurte à un second phénomène, le blocage de la perturbation océanique par des masses anticycloniques sur la Méditerranée et au-delà des Alpes. L’air océanique a les pires difficultés à progresser d’ouest en est sur notre pays et chacune des glissières de fortes précipitations quotidiennes qui s’étire du sud-ouest au nord-est du pays correspond à l’état du contact entre l’air frais océanique qui progresse par l’ouest et celui particulièrement chaud qui tente de l’empêcher d’avancer à partir de l’est. A la fin l’anticyclone méditerranéen et Alpin gagnera d’ailleurs la partie  puisqu’il se réinstallera ensuite, comme si la perturbation était venue se faire manger par les hautes pressions tout en ayant la vitalité, aidée par la convection, de vendre chèrement sa peau chaque soir sur une ligne de front différente au contact des deux airs

Cette situation perturbe aussi ceux qui sont dans les hautes pressions , car un vent de sud violent s’installe qui atteint d’ailleurs des rafales de 98 km/ h à Lyon Bron et peut-être un peu plus sur les plateaux . Ce dernier ne cède qu’à la fin des orages quand on passe dans l’air plus frais. La pression de la perturbation qui tente d’avancer vers l’anticyclone augmente en effet le gradient, la différence de pression, qui détermine la vitesse du vent.

Ces blocages sont ceux que l’on rencontre habituellement lors des grosses pluies méditerranéennes d’automne, avec une différence majeure. En été les hautes pressions qui recouvrent le bassin méditerranéen empêchent l’air frais océanique de l’atteindre et surtout de pouvoir s’y ressourcer en humidité de façon illimitée. C’est pour cette raison que ces mécanismes orageux dépendant de la convection ne concernent qu’une partie de la journée et sont absent le matin, sauf lors de la localisation le long de la grande bleue .

N’avez-vous pas été étonné, alors que toutes les calamités que nous venons de décrire sont situées en soirées et dans la première partie de la nuit, les seules qui ont eu lieu le matin sont celles de Nice et de la côte d’Azur. La raison très simple, tient au fait que la perturbation avait enfin atteint la Grande bleue, même affaiblie et avait reconstitué ses forces à ces dépens en humidité et instabilité, même un matin.

Ceci contribue à accentuer le caractère géographique aléatoire des calamités de ce type. Inutile d’en ajouter pour la foudre ou la grêle que l’on ne sait toujours pas localiser. Les inondations quant ‘à elle sont toujours aggravés par le milieu urbain, la ville est d’autant plus sensible à l’orage qu’il s’agit d’une précipitation intense et brève qu’elle ne peut pas infiltrer dans le sol puisque la plus grande partie des surfaces est imperméabilisée et que l’écoulement direct est favorisé,  les rues se transforment d’autant plus facilement en cours d’eaux qu’elles peuvent véhiculer l’eau vers les zones basses . l’urbanisme a souvent modifié la topographie des villes, parfois introduit des contrepentes et les parcours de ces ruisseaux improvisés sont peu satisfaits de la portion congrue qui a été réservé à l’écoulement de l’eau par les aménageurs et ces cours d’eaux ont tendance à établir leur propre lit aux dépens de nos bâtiments et de nos installations.

Voilà comment l’orage, phénomène théoriquement localisé, a folâtré plus de 4 jours sur la France en frappant par ses trajectoire de la soirée et du début de la nuit aux quatre coins du pays.

Gérard Staron vous donne rendez vous samedi sur Radio espérance , bonne vacances……

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 18:33

Températures de Montregard (43) :  juillet  2013

Températures minimales et maximales et Moyennes approchées (min+max/2) et vraies (toutes mesures)

Sur http://mgsb. Perso.sfr.fr ou en cliquant ci-dessus sur le lien « site » vous avez accès aux archives de la station  depuis l’origine (2006)

date

min

max

moyenne

moy. vraie

1-juil-13

6,8

23,9

15,3

15,5

2-juil-13

13,2

23,2

18,2

17,7

3-juil-13

12,2

19,3

15,7

15,4

4-juil-13

10,9

19,6

15,3

14,0

5-juil-13

11,7

21,4

16,5

15,5

6-juil-13

10,4

24,9

17,7

17,1

7-juil-13

11,8

25,5

18,6

17,9

8-juil-13

12,4

26,3

19,4

18,5

9-juil-13

13,2

24,9

19,0

18,1

10-juil-13

13,3

26,7

20,0

17,0

11-juil-13

12,1

22,7

17,4

16,7

12-juil-13

9,5

25,2

17,3

16,8

13-juil-13

10,0

24,0

17,0

16,9

14-juil-13

9,7

24,8

17,3

16,7

15-juil-13

10,9

25,6

18,3

17,9

16-juil-13

10,1

27,3

18,7

18,7

17-juil-13

12,4

22,9

17,6

16,0

18-juil-13

11,9

24,1

18,0

16,7

19-juil-13

12,4

22,0

17,2

16,4

20-juil-13

11,8

25,4

18,6

18,6

21-juil-13

13,7

27,5

20,6

19,6

22-juil-13

16,3

26,9

21,6

20,4

23-juil-13

13,9

27,0

20,4

19,4

24-juil-13

12,2

26,0

19,1

18,1

25-juil-13

14,9

28,3

21,6

21,4

26-juil-13

19,2

25,7

22,5

22,1

27-juil-13

18,0

26,8

22,4

22,1

28-juil-13

13,5

23,2

18,4

17,4

29-juil-13

11,8

21,0

16,4

14,6

30-juil-13

9,7

22,0

15,8

15,3

31-juil-13

10,6

27,2

18,9

17,7

moyenne

12,3

24,5

18,4

17,6

En altitude sur la Massif central, il est difficile de présenter juillet 2013 comme très chaud et encore moins caniculaire

Depuis 2006 on trouve une moyenne très supérieure 2006 (21.1°) et une égale 2010 (18.4°),

Le maximums absolu du mois (28.3°) a été dépassé à 4 reprises : 2006 (33.2°), 2009, 2010, et 2012.

A aucun moment les minimums quotidiens ont atteint 20°

Comme toujours quand les températures sont élevées les écarts entre températures approchées et vrais sont importants, 0.8° pour la moyenne du mois, 9 jours ils dépassent 1° avec même 3° de différence le 10 Juillet lors de la première pointe de chaleur du mois !

Gérard Staron

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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 08:39

Prévision du 2  au 5 août 2013

 

Les anticyclones qui s’étirent de la Méditerranée aux Alpes semblent repousser avec plus ou moins de succès les assauts des perturbations en provenance de l’Atlantique  avec deux phases

En cette fin de semaine ils s’imposent nettement et notre région subit un flux de sud fort avec de fortes chaleurs lourdes autant pour les minimums proches de 20° dans les dépressions que les maximums au-dessus de 30°  dans les sillons de la Loire et de l’Allier sans atteindre les excès caniculaires entendus ici et là

A partir du week-end, les perturbations réussissent à approcher et au contact de la chaleur ambiante, elles prennent un caractère orageux dans l’après-midi et en soirée. Ces cellules devraient être moins dangereuses que celles de la vague précédente du 26 au 28, mais on ne peut exclure des phénomènes localisés de grêle, de pluies intenses, de foudre et de vent tourbillonnants surtout au moment de l’arrivée des premiers orages

 

Jeudi :

Pas de précipitations, journée ensoleillée

Le flux de sud se met en place avec une chaleur lourde dans les sillons de la Loire et surtout de l’Allier accompagnée de maximums supérieurs à 30°

 

Vendredi :

Pas de précipitations dans la journée, dans la nuit des cellules orageuses remontant de l’Aquitaine pourraient effleurer l’angle nord-ouest du Puy de Dôme

Vent de sud fort, parfois virulent sur les plateaux,  et chaleur lourde dans les sillons de la Loire et de l’Allier , minimums élevés et maximums supérieurs à 30°

 

Samedi :

Une situation orageuse traverse la région à partir de la mi-journée en commençant par la partie auvergnate et se développe ensuite en soirée en direction du Roannais.

Si la moitié nord parait la plus touchée, les pluies orageuses peuvent affecter tout le monde

Les minimums sont élevés le matin, mais les maximums connaissent une chute sévère dans la journée, tout en restant vers 25° dans les dépressions

 

Dimanche :

La reprise orageuse de la fin de journée, un peu  plus faible, peut-être moins marquée par les phénomènes violents grêle ou foudre,  semble intéresser prioritairement l’axe du Velay au Forez, mais comme la veille, on ne peut rien exclure pour aucune région.

Les températures minimales baissent , et les maximums restent au niveau de la baisse de la veille

Le vent du nord s’installe

 

Lundi :

Les modèles météorologiques sont en désaccord sur l’importance de la reprise rageuse de fin de journée, elle parait limitée aux reliefs

Les températures maximales repartent à la hausse avec le retour du flux de sud et dépassent à nouveau 30° dans les dépressions

 

Il est à craindre que les phénomènes orageux s’installent de façon quotidienne sur notre région en août et repartir dès mardi. A confirmer lundi

Gérard Staron

 

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 21:04

Les précipitations de ce dernier dimanche à Saint Etienne ( 500m) ont apporté 60.3 mm

Cette mesure a été effectuée à proximité de la zone qui a connu les inondations localisées

Ces dernièrs sites sont de très vieilles connaissances :

Le bas du Boulevard Fauriat a été déjà inondée en octobre 2004, le 23 août 1994

La rue Vacher a été inondée en octobre 2004 mais aussi le 2 juillet 2009, le 23 août 1994

Le carrefour de la rue Necker et de la rue de la Talaudière cumule les inondations précédentes mais en ajoute deux en septembre 2007

Je n'ai signalé que les événements les plus importants!

Comme toujours à Saint Etienne ces sites, le long du ruisseau recouvert l'Isérable, anciennement les eaux Jaunes, sont situées en dehors des zones inondables définies par le PPRNPI de 2005, ils réagissent chaque fois qu'un orage bref et violent tombe sur la ville, parfois dès que l'on dépasse 30 mm en une heure comme en septembre 2007.

Il s'agit de cuvettes naturelles où convergent diverses rues transformées très vite en rivières, dont la topographie modifiée par l'urbanisme a introduit des contrepentes vers l'aval

Rien de nouveau pour les inondations à Saint Etienne!

Gérard Staron

 

Analyse plus complète des orages du dernier week-end dans la prochaine chronique!

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 08:43

Il a fait encore très chaud mais le mot canicule a été encore utilisé avec excès lors de l'alerte orange de ce type sur les départements du Rhône et de l'Isère en fin de semaine.

L'écart entre la température annoncée et le maximum effectivement mesuré est tout aussi net que pour le premier pic de chaleur du 22 juillet:

Il avait été annoncé 38 et 39° , 36° n'a jamais été atteint aux stations synoptiques de ces deux départements qui servent de référence!

station               maximum du 26     maximum du 27

Bron                       34.4°                      35.9°

Satolas                   33.8°                      35.3°

Saint Geoirs           33.8°                      35.3°

Grenoble (agglo)    34.7°                      35.1°

Les valeurs déjà atteintes le 22 juillet sont du même ordre de grandeur

La seule ville Française à atteindre des températures supérieures à 38° est Colmar sans alerte orange

Par ailleurs ce seuil a été franchi en Allemagne 38.6° à Rheinfelden et 38.3° à Fribourg

Par contre les rafales du vent de sud ont été violentes samedi à Bron (98km/h) et les pluies très fortes à Grenoble dimanche , plus de 70 mm avec un impact encore à connaitre.

Un autre exemple après celui du 22 juillet ( chronique N° 935) du décalage entre la prévision et la mesure

Gérard Staron

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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 12:48

Prévision du 28 juillet au 1er Août 2013

 

La zone orageuse qui n’en finit pas de traverser la France depuis vendredi est bloquée par les hautes pressions derrières des Alpes ce qui explique à la fois sa violence et son déplacement très lent

Après l’anticyclone revient !

IL reste environ une journée de situation orageuse dangereuse avec les risques de coup de vent, de foudre, de grêle et d’inondations localisées, après nous connaitront quelques jours sans orage.

Les températures baissent d’abord au moment et après l’épisode orageux puis remontent lentement.

Le vent du sud disparait avec les pluies pour ceux qui l’ont encore.

 

Dimanche :

 la situation est au moins aussi dangereuse (grêle , coup de vent, foudre et pluie intense) que nous le pressentions dans notre prévision antérieure.

L’axe orageux se situe à la mi-journée (en ce moment) du Brivadois au Roannais. Il continue très lentement sa traversée de la région pour atteindre bientôt le Forez et le Velay.

Le vent du sud encore présent sur ces dernières régions et continue jusqu’au début des pluies.

Les températures sont en forte baisse par rapport aux jours précédents, surtout sous les précipitations très fraîches,  fini les fortes chaleurs.

 

Lundi :

Le fort épisode orageux devrait avoir fini sa longue traversée de la région en fin de nuit. La reprise de fin de journée sera faible et limitée aux reliefs

La chaleur est provisoirement finie : minimums en dessous de 18° et maximums en dessous de 25° même dans les dépressions

Beaucoup de nébulosités le matin, elles ne se dispersent que très lentement.

 

Mardi :

Le temps commence à se rétablir.

Une reprise pluvio-orageuse de fin de journée est peu probable et se limitera aux reliefs si elle existe

Si les températures minimales continuent leur baisse et deviennent fraîches sur les plateaux, les températures minimales amorcent une très légère hausse , vers 25° dans les dépressions

Plus de soleil, moins de nuages matinaux

 

Mercredi :

Pas de précipitations orageuses ou autres

Plus de soleil

Après des minimums encore frais sur les plateaux, les températures maximales reprennent leur hausse et dépassent largement 25° dans les dépressions

 

Jeudi :

Pas de précipitations orageuses

Remontée des températures , minimums à nouveau élevés, retour de la chaleur dans la journée sans excès toutefois

Belle journée ensoleillée

 

Un nouvel épisode orageux devrait se présenter à partir de vendredi : à confirmer jeudi.

Gérard Staron

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 20:05

Chronique N°935

Il a été annoncé à grands renforts de trompes une canicule au debut de cette semaine. Elle a fait la une de tous les journaux télévisés, les maximums devaient partout dépasser 35° et les minimums se situer largement au-dessus de 20°. Les informations étaient consacrées aux mesures d’urgence à pratiquer face à un risque sanitaire majeur !

Nous avons connu effectivement une vague de chaleur, mais il est intéressant de vérifier si les mesures de températures ont correspondu aux alarmes entendues.

Pour les maximums, les températures deviennent particulièrement chaudes le dimanche 21 juillet. On dépasse sur une grande partie du pays les 30° à l’exception de la pointe de la Bretagne, du Cotentin, les côtes de la Mer du Nord  et des régions de montagnes des Alpes, du Jura, des Vosges et du Massif central, bassins. Les 35° ne sont atteints que sur des points très restreints du territoire, Bordeaux et une partie des landes et les plaines du Bas Rhône au niveau de Carpentras et Orange.

Le lundi 22 correspond à la journée la plus chaude. La plus grande partie du pays dépasse 30°, mais les mêmes régions que la veille sont en dessous de ce seuil sur les côtes de la Manche, de la mer du Nord et les régions de montagne. Seul augmente l’espace géographique dépassant 35°. Il comprend la vallée du Rhône de Lyon à la mer, le val de Loire de Touraine et d’Anjou avec des extensions sur la Beauce, les plateaux de l’Yonne et du Berry. La région parisienne se situe en limite de ce seuil.

Ces deux journées la ville la plus chaude de France est Carpentras  entre 36 et 37°.

Dès le mardi 23, la tendance passe à la baisse. 30° ne sont plus atteint sur un grand « ouest » qui déborde jusqu’au Poitou à la région parisienne et au Nord auquel il faut ajouter l’ensemble des régions de Montagne, Piémont Pyrénéen Y compris. Seuls Orange dépasse 35° et Carpentras 36°.

Le 24 le recul de la chaleur est confirmé sur une grande moitié septentrionale qui repasse en dessous de 30° sauf exceptions (Nevers et Bourges). Il faut ajouter comme précédemment l’ensemble des régions montagneuses.

L’annonce de canicule a donc « accouché d’une souris » au niveau des maximums, autant pour la durée (1 ou 2 jours) que pour son intensité ( toutes les stations en dessous de 36° sauf Carpentras) . Il en a été de même au niveau des températures minimales annoncées si élevées. Le décalage entre l’annonce et la réalité est à ce niveau encore plus flagrant.

Le dimanche 21, on ne dépasse 20° que sur une partie des côtes méditerranéennes, le Roussillon et la Côte d’Azur. La plus grande partie du pays est en dessous de 18°, seuil à partir duquel on considère que l’organisme humain ressent le froid !

Les températures minimales les plus hautes ont été mesurées lundi 22, mais à l’exception de l’agglomération parisienne, tous les minimums au-dessus de 20° se situent dans une grande  moitié méridionale avec les côtes de l’Atlantique, le Val de Loire angevin , l’agglomération lyonnaise et naturellement le Bassin aquitain et les régions méditerranéennes. Une grande partie du pays reste en dessous de 18° et pas seulement les régions de montagne, puisqu’il faut ajouter  le grand « ouest » et la partie nord du Bassin Parisien.

Le 23, les minimums repartent à la baisse et à l’exception de points isolés des agglomérations parisiennes et Lyonnaises, on ne trouve 20° que dans le Bassin aquitain et les régions méditerranéennes. La plus grande partie du pays est passée en dessous de 18°.

Le 24, l’ensemble de la France est compris entre 15 et 18°. Les 20° ne concernent que quelques secteurs du Bassin Aquitain et des côtes méditerranéennes, le moins que l’on peut espérer en cette saison dans ces secteurs du midi

Le mot canicule a donc été utilisé d’une façon hâtive pour désigner un épisode de forte chaleur certes, mais qui ne peut en aucun cas être comparé avec ceux qui méritent véritablement ce qualificatif. Rien de comparable en effet avec les températures du 19 août 2012, ou de façon plus lointaine avec celles des été 2005, 2006 sans parler de d’août 2003 et du 31 juillet 1983 qui avaient dépassé les 40° sur une grande partie de la France. Le plus surprenant, les seuils retenus depuis 2003 pour lancer les alertes de canicule n’ont quasiment jamais été atteints.

Une fois de plus le rôle de Paris peut être évoqué avec deux aspects. Les fortes chaleurs ont été incontestablement aggravées par le phénomène urbain. Le centre de la capitale a dépassé 35° de maximum et 23° de minimum le lundi 22 juillet (Paris Monsouris), jour le plus chaud alors que les températures ont été bien plus basses dès que l’on sort de l’agglomération. Dans une moindre mesure, ce rôle de la ville pour aggraver les fortes températures, minimums comme maximums peut être évoqué dans le cas de Lyon les 22 et 23 juillet. L’ilot de chaleur urbain est connu en météorologie, mais il est plus souvent prouvé et important en cas de basses que de hautes températures.

Le second aspect concerne le rôle centralisateur de Paris dans notre pays. Autrefois, notre organisme de météorologie aux noms changeants au fil de l’histoire  était souvent critiqué pour ne réaliser ses prévisions qu’en fonction de la capitale. Lors de ce dernier épisode, cette dérive a-t-elle été remise à l’ordre du jour ? Le plus cocasse est qu’aujourd’hui Météo France a déménagé à Toulouse et que les prévisions sont faites à partir de la cité des violettes.

Plus sérieusement qu’est-ce qui peut expliquer ce décalage entre l’annonce de la canicule et un fort épisode de chaleur sans aucun aspect exceptionnel ?

Il semble que les modèles météorologiques ont minoré un facteur : l’importance des orages. Ces derniers ont été beaucoup plus nombreux que prévus les deux jours où la vague de fortes températures était à son paroxysme soit le dimanche 21 et le lundi 22 juillet.

Nous nous trouvions alors dans une situation de transition entre la disparition de l‘anticyclone des iles britanniques qui nous apportait un flux de nord-est qui limitait les températures et l’arrivée des premières perturbations atlantiques qui ont atteint la France mardi avec les forts orages.

Pendant ces deux jours du 21 et du 22 juillet, les pressions élevées n’ont pu empêcher le développement à partir de la mi-journée de cellules orageuses. Les images de satellite transmises par Claude montrent que ces deux jours la France est un pointillé de ronds blancs matérialisant les orages. Ces derniers ont touché les zones de montagnes, mais le lundi 22, ils se sont aventurés sur de nombreux secteurs de plaines de l’ouest ou du Bassin parisien.

Ce développement orageux a été bien au-delà de ce que les modèles les plus visionnaires  avaient annoncés. Dans un monde où le résultat du modèle prévisionnel prime sur la mesure, ou le sondage prime sur la réalité, il n’en fallait pas plus pour que la prévision se transforme en information pour les médias sans avoir vraiment lieu.

Ces orages provoquent toujours une forte chute de température prématurée dans la journée au moment de la précipitation et dans les régions voisines, le développement des masses cumuliformes obtient un résultat approchant par baisse de l’ensoleillement.

Au moment où vous m’écoutez, un nouveau pic de chaleur a lieu, a-t-il cette fois été minoré à cause des orages ou non ? Il est particulièrement ventilé,  une alerte vent aurait peut –être été plus judicieuse : près du seuil de la tempête à Lyon Bron

Il en est en météorologie comme en politique, la prévision ne saurait remplacer la mesure ou l’observation comme le sondage ne saurait remplacer l’élection !

Gérard Staron vous donne rendez-vous samedi sur Radio Espérance , bonne vacances

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 20:24

L'image de Claude, merci à lui, en fin d'après-midi montre que les orages précédents qui ont affecté le pays du Bassin Aquitain au nord du Pays terminent leur traversée et sont maintenant passés en,Belgique et en  Allemagne.

La prochaine perturbation sur le Golfe de Gascogne prendra elle aussi un caractère orageux quand elle obordera notre pays: le week-end risque d'être agité : foudre, grêle, vents tourbillonants et inondations localisées surtout en milieu urbain !

Entre les deux une remontée des pressions avec vent du sud a permis la chaleur peu perturbé de cellules orageuses sauf quelques ilots épars en limousin et Lorraine

Remarquer les formations brumeuses grises sur l'Atlantique dans l'air froid qui suit la perturbation

Gérard Staronorages du 26-7-13

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 21:54

Avec un peu de retard, voici les images de satellite NOOA transmises par Claude des orages du mardi 23 juillet

A 14  heures à gauche on distingue le courbure de la perturbation qui s'étire du Massif central à la région de Londres avant de s'incurver vers l'Ecosse , suivie d'un petit front secondaire en arrière sur l'Irlande.

Les nuages qui l'accompagnent changent d'aspect du nord au sud, sur le Royaume Uni, ils ont l'allure classique des fronts océaniques en forme d'arc. Sur la France ils  apparaissent sous forme de boules, c'est le début de la transformation orageuse. Cette dernière présente des cellules en avant comme en arrière de l'alignement principal plus désorganisé.

 A 17 heures sur l'image de droite, la chaleur a continue de stimuler le début de la convection et de la transformation orageuse, les boules ont grossi, ont atteint la Méditerranée et se sont déplacées vers l'ouest. On distingue celle qui a affecté les vignobles de Bourgogne. Gros orages aussi sur Le Nord, le Limousin, le Roussillon et la Champagne.

La chaleur rêgnant sur la France est responsable de cette évolution qui ne touche pas  le Royaume-Uni, plus frais où les nuages ont gardé leur allure de perturbation traditionnelle.

orages 23-7-13

 

 

Montregard a reçu moins de précipitations que Saint Etienne ( 11 mm contre12.7 mm)

Comme annoncé les cellules orageuses ont été moins nombreuses hier mercredi et aujourd'hui jeudi

Gérard Staron

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