La météorologie a encore agi dans les événements électoraux du week-end comme le montrent ces documents
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En haut les résultats en France avec en hachures rouges les régions où l'UMP s'effondre avec des pertes sévères et parfois une disparition complète de ses députés comme dans le Finistèrre et en points bleus les départements où elle maintient ses positions de façon dominante et parfois hégémonique comme dans les Alpes maritimes ou le Var sans pertes majeures. La zone en blanc correspond à celle où l'UMP n'a subi que des pertes limitées et où parfois elle n'avait pas déjà d'élu en 2007.
Au centre l'image de satellite de la mi-journée avec les zones pluvieuses qui abordent le pays par l'ouest, les orages annonciateurs sur les Pays de Loire et la perturbation sur le Finistèrre et les côtes normandes. les pluies atteindront le centre du Bassin parisien après la fermeture du scrutin.
En bas la situation au niveau de la surface des 500 hpa, les pressions augmentent au Royaume Uni jusqu'à la Grèce sous les anticyclones d'altitude méditerranéens. Le nord de la France connait un violent flux de sud-ouest avec des vents virulents en altitude.
Vous pouvez constater la concordance entre les régions d'effondrement de l'UMP et celles du flux perturbé de sud-ouest avec précipitations progressant à partir de la Bretagne, et aussi la similitude entre l'influence croissante des hautes pressions méditerranéennes jusqu'à la Côte d'Azur et les zones de résistance de plus en plus marquées de la droite UMP.
L'anticyclone a bien progréssé dimanche en direction de la France, mais d'une façon trop timide pour inverser la tendance apparue au premier tour, le précédent dimanche.
Vous pouvez aussi remarquer le ciel dégagé sous un anticyclone d'altitude méditerranéen de la Grèce où contrairement au 6 mai la droite de la nouvelle démocratie l'a emporté !
Une fois de plus en France comme en Grèce, les temps anticycloniques sont favorables aux victoires ou à la résistance des droites , alors que les zones perturbées pluvieuses sont favorables à celle des gauches.
Une confirmation pour la 4ème fois cette année de ces remarques déjà présentées dans mon ouvrage de 2003 : "le ciel tomberait-il sur nos têtes ? " Editions ALEAS chapitre 1 climat électoral
Gérard Staron